Bon, cette fois-ci, je ne vais pas épiloguer sur cet énième (le 10ème ?) disque des Sonic Youth qui ne révolutionnera pas la maison sonique. 11 titres à rallonge qui, à force de vouloir à tout prix brouiller les pistes, ne mènent souvent nulle part, hormis peut-être l'impeccable single "Sunday". En 1998, le groupe est un peu en panne d'inspiration et ne sait plus trop où donner de la tête. On nage quelque part entre les relents expérimentaux des débuts de leur carrière et des accents un peu plus pop de ce qui viendra plus tard. Mais où sont passées les guitares tranchantes de "Sister" ou "Daydream Nation" ? "A Thousand Leaves" n'apporte donc rien de plus. Je vous laisse quand même avec le clip, cette fois-ci plutôt sympa de "Sunday" où l'on peut voir en guest-star Macaulay Culkin, le héros de la série des "Maman, j'ai raté...", qui a d'ailleurs, un peu disparu depuis ...
Après la parenthèse de l'iguane, revenons à de la douceur avec un nouvel album de l'écossais James Yorkston et son orchestre de seconde main suédois - The Second Hand Orchestra, c'est leur vrai nom - mené par Karl-Jonas Winqvist. Si je n'ai jamais parlé de leur musique ici, c'est sans doute parce qu'elle est trop discrète, pas assez moderne et que leurs albums devaient paraître alors que je donnais la priorité à d'autres sorties plus bruyantes dans tous les sens du terme. Je profite donc de l'accalmie du mois de janvier pour me rattraper. Cette fois-ci, avant de rentrer en studio avec leur orchestre, Yorkston et Winqvist se sont dit qu'il manquait quelque chose aux délicates chansons écrites par l'écossais. Une voix féminine. Et en Suède, quand on parle de douce voix mélodique, on pense évidemment à Nina Persson, l'ex-chanteuse des inoffensifs Cardigans dont on se souvient au moins pour les tubes " Lovefool " et " My favorite
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