Accéder au contenu principal

The Flaming Lips - Embryonic

Et voici le nouvel album tant attendu de la bande de Wayne Coyne, le bricoleur génial des "Lèvres en feu" ! Personnellement, après le décevant "At War With The Mystics", c'était l'un des albums de la rentrée dont j'attendais le plus la sortie. ("rentrée ... sortie", ah ah ah, je suis drôle ce matin ...) Et puis, malheureusement pour moi, je suis une fois de plus déçu. Alors, bien sûr, certains pourront tout de même y trouver leur compte dans ce long nouvel album (18 titres !). Les Flaming Lips ont durci un peu le ton, avec la présence de grosses basses dans beaucoup de morceaux : l'influence des Chemical Brothers avec qui ils avaient travaillé il y a quelques années ? Mais des Chemical Brothers sur lesquels on ne peut pas danser, sous anti-dépresseurs. Et puis, tout de même, quelques titres plus doux et mélodiques, même si trop peu à mon goût, comme le formidable "I Can Be A Frog". Et oui, il m'en vient à regretter l'époque bénie de "The Soft Bulletin" et "Yoshimi ..." dont je vous reparlerais sans doute prochainement, époque où Coyne était plus inspiré que jamais. Même si je reconnais que ce groupe a l'énorme atout de ne jamais faire de surplace, je ne suis, pour ma part, pas forcément décidé à le suivre coûte que coûte, dans tous ses délires - en parlant de délire, il faut d'ailleurs aller les voir sur scène. Et ce "Embryonic" m'a laissé plutôt de marbre. (Site officiel)

6/10

Chroniques :
Fluctuat.net
OnLike
Popmatters

Commentaires

  1. Hello,

    Je suis bien moins sévère que toi au sujet de ce disque :
    http://www.desoreillesdansbabylone.com/2009/10/flaming-lips-embryonic-2009.html
    Mais bon, il en faut pour tous les goûts !

    A bientôt,
    Ju

    RépondreSupprimer
  2. Salut,
    on ne peut pas faire un Zaireeka tous les jours!!

    RépondreSupprimer

Enregistrer un commentaire

Posts les plus consultés de ce blog

James Yorkston, Nina Persson & The Second Hand Orchestra - The Great White Sea Eagle

  Après la parenthèse de l'iguane, revenons à de la douceur avec un nouvel album de l'écossais James Yorkston et son orchestre de seconde main suédois - The Second Hand Orchestra, c'est leur vrai nom - mené par Karl-Jonas Winqvist. Si je n'ai jamais parlé de leur musique ici, c'est sans doute parce qu'elle est trop discrète, pas assez moderne et que leurs albums devaient paraître alors que je donnais la priorité à d'autres sorties plus bruyantes dans tous les sens du terme. Je profite donc de l'accalmie du mois de janvier pour me rattraper. Cette fois-ci, avant de rentrer en studio avec leur orchestre, Yorkston et Winqvist se sont dit qu'il manquait quelque chose aux délicates chansons écrites par l'écossais. Une voix féminine. Et en Suède, quand on parle de douce voix mélodique, on pense évidemment à Nina Persson, l'ex-chanteuse des inoffensifs Cardigans dont on se souvient au moins pour les tubes " Lovefool " et " My favorite

Lucie

L'autre jour, en lisant l'article intitulé « ça rime à quoi de bloguer ? » sur le très bon blog « Words And Sounds » - que vous devez déjà connaître, mais que je vous recommande au cas où cela ne serait pas le cas - je me disais, mais oui, cette fille a raison : « ça rime à quoi la musique à papa? ». Enfin, non, sa réflexion est plutôt typiquement féminine : trouvons un sens derrière chaque chose ! Nous, les hommes, sommes plus instinctifs, moins réfléchis. C'est sans doute pour ça que dans le landernau (je ne sais pas pourquoi, j'aime bien cette expression, sans doute parce que ça fait breton :-) des « indierockblogueurs », il y a surtout des mecs. Un mec est par contre bizarrement plus maniaque de classements en tout genre, surtout de classements complètement inutiles dans la vie de tous les jours. Pour ceux qui ne me croient pas, relisez donc Nick Hornby. Et je dois dire que je n'échappe pas à la règle, même si j'essaie de me soigner. J'ai, par exemple,

Top albums 2023

2023, fin de la partie. Bonjour 2024 et bonne et heureuse année à toutes et tous ! Je termine cette fois-ci un premier janvier, sur le fil, histoire de bien clôturer l'affaire, sans anticipation. Avant de vous dire qu'il s'annonce plein de bonnes choses musicalement parlant pour la nouvelle année, voici un récapitulatif de l'an dernier en 10 albums. 10 disques choisis le plus subjectivement possible, parce que ce sont ceux qui m'ont le plus emballé, le plus suivi pendant douze mois et qui je pense, me suivront le plus longtemps encore à l'avenir. 10- Young Fathers - Heavy, Heavy Ces jeunes pères de famille inventent une pop futuriste à partir de mixtures de TV On The Radio, Animal Collective ou autre Massive Attack. C'est brillant, novateur, stimulant, mais cela a parfois le défaut de ses qualités : notre cerveau est régulièrement en surchauffe à l'écoute de ces morceaux bien trop denses pour le commun des mortels, incapable de retenir autant de sons, d&