Accéder au contenu principal

Times New Viking - Dancer Equired

Cela fait déjà 5 albums que ces jeunes américains traînent leur caboche dans les bacs des rayons rock indépendant sans que juste là, je les avais simplement remarqués. Il paraît qu'avant, leurs disques étaient mal foutus, mal produits, bricolés dans le garage et que celui-là, "Dancer Equired" est le plus propre, le mieux repassé. On retrouve en tout cas l'univers de la pop-rock lo-fi des années 90, celle de Yo La Tengo, Guided By Voices ou Sebadoh, mais avec un goût accru pour les mélodies sucrées. Pitchfork, - dont, au passage, le premier festival européen, se déroulera fin octobre à Paris - défenseur du rock sale et abrasif devant l'éternel, ne semble pas vraiment pardonner ce virage plus consensuel en leur rendant leur moins bon bulletin. Pour ma part, c'est sans doute ce qui m'a, au contraire, permis de m'y attarder au milieu du flot continu des nouveautés.
Bien sûr, ce n'est pas toujours bien joué, bien chanté, mais les oreilles aguerries savent que ce n'est pas le propre de ce genre de musique, qui prône avant tout l'amateurisme. Dans le cas des Times New Viking, il s'avère que c'était plus faute de mieux que par véritable choix, car ils démontrent en ne cachant plus leurs jolies mélodies sous des tonnes de distorsion, que, même dans le rock, un peu de soin ne nuit pas forcément. 

Clip de "Ever Falling In Love" :

Clip de "No Room To Live" :

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

James Yorkston, Nina Persson & The Second Hand Orchestra - The Great White Sea Eagle

  Après la parenthèse de l'iguane, revenons à de la douceur avec un nouvel album de l'écossais James Yorkston et son orchestre de seconde main suédois - The Second Hand Orchestra, c'est leur vrai nom - mené par Karl-Jonas Winqvist. Si je n'ai jamais parlé de leur musique ici, c'est sans doute parce qu'elle est trop discrète, pas assez moderne et que leurs albums devaient paraître alors que je donnais la priorité à d'autres sorties plus bruyantes dans tous les sens du terme. Je profite donc de l'accalmie du mois de janvier pour me rattraper. Cette fois-ci, avant de rentrer en studio avec leur orchestre, Yorkston et Winqvist se sont dit qu'il manquait quelque chose aux délicates chansons écrites par l'écossais. Une voix féminine. Et en Suède, quand on parle de douce voix mélodique, on pense évidemment à Nina Persson, l'ex-chanteuse des inoffensifs Cardigans dont on se souvient au moins pour les tubes " Lovefool " et " My favorite

Lucie

L'autre jour, en lisant l'article intitulé « ça rime à quoi de bloguer ? » sur le très bon blog « Words And Sounds » - que vous devez déjà connaître, mais que je vous recommande au cas où cela ne serait pas le cas - je me disais, mais oui, cette fille a raison : « ça rime à quoi la musique à papa? ». Enfin, non, sa réflexion est plutôt typiquement féminine : trouvons un sens derrière chaque chose ! Nous, les hommes, sommes plus instinctifs, moins réfléchis. C'est sans doute pour ça que dans le landernau (je ne sais pas pourquoi, j'aime bien cette expression, sans doute parce que ça fait breton :-) des « indierockblogueurs », il y a surtout des mecs. Un mec est par contre bizarrement plus maniaque de classements en tout genre, surtout de classements complètement inutiles dans la vie de tous les jours. Pour ceux qui ne me croient pas, relisez donc Nick Hornby. Et je dois dire que je n'échappe pas à la règle, même si j'essaie de me soigner. J'ai, par exemple,

Top albums 2023

2023, fin de la partie. Bonjour 2024 et bonne et heureuse année à toutes et tous ! Je termine cette fois-ci un premier janvier, sur le fil, histoire de bien clôturer l'affaire, sans anticipation. Avant de vous dire qu'il s'annonce plein de bonnes choses musicalement parlant pour la nouvelle année, voici un récapitulatif de l'an dernier en 10 albums. 10 disques choisis le plus subjectivement possible, parce que ce sont ceux qui m'ont le plus emballé, le plus suivi pendant douze mois et qui je pense, me suivront le plus longtemps encore à l'avenir. 10- Young Fathers - Heavy, Heavy Ces jeunes pères de famille inventent une pop futuriste à partir de mixtures de TV On The Radio, Animal Collective ou autre Massive Attack. C'est brillant, novateur, stimulant, mais cela a parfois le défaut de ses qualités : notre cerveau est régulièrement en surchauffe à l'écoute de ces morceaux bien trop denses pour le commun des mortels, incapable de retenir autant de sons, d&