Accéder au contenu principal

Alligator Indian - Spring I'm In

Depuis quelques temps déjà, depuis ma chronique de The Notes l'année dernière en fait, le petit label Bleeding Gold Records m'envoie fréquemment de ses nouvelles (profitez-en aussi, c'est souvent gratuit !). Et je dois avouer que je prends malheureusement rarement le temps d'écouter leurs admirables découvertes. A tort, évidemment. La preuve avec Alligator Indian, un nouveau duo en droite provenance de Brooklyn, le saint des saints. Voilà, quand l'actualité musicale se fait soudainement plus calme et moins enthousiasmante (cet album est sorti le 23 avril dernier), je reviens aux fondamentaux. Mais n'allez pas croire que je considère ce "Spring I'm In" inférieur aux disques chroniqués d'habitude ici. En effet, la musique de Alligator Indian a, comme qui dirait, du corps, de la consistance (Comment résister au très Field Mice "Ectocooler" par exemple ?). On pense encore aux Cocteau Twins dont l'influence ne cesse décidément de croître, et bien sûr à Jesus and Mary Chain, éternels pourvoyeurs d'une grande partie des nouveautés du petit monde du rock indépendant.
En conclusion, une chose à se promettre à l'avenir, celle d'écouter plus régulièrement la musique de Bleeding Gold Records. Elle vaut bien souvent de l'or et en plus a l'avantage de ne pas faire "saigner" le porte monnaie.

Commentaires

  1. Tiens, j'avais beaucoup apprécié le disque de The Notes à l'époque (que j'avais chroniqué sur POPnews), du coup, je vais aller écouter ça de près (le premier morceau me botte déjà beaucoup)

    RépondreSupprimer
  2. Hello

    Et merci pour cette belle découverte, le sympathique duo Alligator Indian. Ce "Spring I'm In" est un album réussi avec ce mélange de Dream-pop et de Synth-pop en mode lo-fi, comme si Galaxie 500 reprenait New Order enregistré par Ariel Pink !!!!
    La voix féminine ravive à notre mémoire la flamme de feu Cocteau Twins.
    Si les autres productions du label Bleeding Gold Records sont du même niveau, il va falloir que je le suive de plus près.

    Merci et à + +

    RépondreSupprimer

Enregistrer un commentaire

Posts les plus consultés de ce blog

James Yorkston, Nina Persson & The Second Hand Orchestra - The Great White Sea Eagle

  Après la parenthèse de l'iguane, revenons à de la douceur avec un nouvel album de l'écossais James Yorkston et son orchestre de seconde main suédois - The Second Hand Orchestra, c'est leur vrai nom - mené par Karl-Jonas Winqvist. Si je n'ai jamais parlé de leur musique ici, c'est sans doute parce qu'elle est trop discrète, pas assez moderne et que leurs albums devaient paraître alors que je donnais la priorité à d'autres sorties plus bruyantes dans tous les sens du terme. Je profite donc de l'accalmie du mois de janvier pour me rattraper. Cette fois-ci, avant de rentrer en studio avec leur orchestre, Yorkston et Winqvist se sont dit qu'il manquait quelque chose aux délicates chansons écrites par l'écossais. Une voix féminine. Et en Suède, quand on parle de douce voix mélodique, on pense évidemment à Nina Persson, l'ex-chanteuse des inoffensifs Cardigans dont on se souvient au moins pour les tubes " Lovefool " et " My favorite

Lucie

L'autre jour, en lisant l'article intitulé « ça rime à quoi de bloguer ? » sur le très bon blog « Words And Sounds » - que vous devez déjà connaître, mais que je vous recommande au cas où cela ne serait pas le cas - je me disais, mais oui, cette fille a raison : « ça rime à quoi la musique à papa? ». Enfin, non, sa réflexion est plutôt typiquement féminine : trouvons un sens derrière chaque chose ! Nous, les hommes, sommes plus instinctifs, moins réfléchis. C'est sans doute pour ça que dans le landernau (je ne sais pas pourquoi, j'aime bien cette expression, sans doute parce que ça fait breton :-) des « indierockblogueurs », il y a surtout des mecs. Un mec est par contre bizarrement plus maniaque de classements en tout genre, surtout de classements complètement inutiles dans la vie de tous les jours. Pour ceux qui ne me croient pas, relisez donc Nick Hornby. Et je dois dire que je n'échappe pas à la règle, même si j'essaie de me soigner. J'ai, par exemple,

Top albums 2023

2023, fin de la partie. Bonjour 2024 et bonne et heureuse année à toutes et tous ! Je termine cette fois-ci un premier janvier, sur le fil, histoire de bien clôturer l'affaire, sans anticipation. Avant de vous dire qu'il s'annonce plein de bonnes choses musicalement parlant pour la nouvelle année, voici un récapitulatif de l'an dernier en 10 albums. 10 disques choisis le plus subjectivement possible, parce que ce sont ceux qui m'ont le plus emballé, le plus suivi pendant douze mois et qui je pense, me suivront le plus longtemps encore à l'avenir. 10- Young Fathers - Heavy, Heavy Ces jeunes pères de famille inventent une pop futuriste à partir de mixtures de TV On The Radio, Animal Collective ou autre Massive Attack. C'est brillant, novateur, stimulant, mais cela a parfois le défaut de ses qualités : notre cerveau est régulièrement en surchauffe à l'écoute de ces morceaux bien trop denses pour le commun des mortels, incapable de retenir autant de sons, d&