Accéder au contenu principal

King Crimson - In The Court Of The Crimson King (1969)

Aujourd'hui, c'est le retour du fameux grand jeu des blogueurs mangeurs de disques ! C'est donc reparti pour deux semaines de thèmes en tous genres, histoire de redécouvrir de façon originale notre discothèque. La liste des blogs participants est visible .

Thème du jour : THE WEAR DON'T MAKE THE MONK!  Pochette hideuse mais disque génial

Oui, je sais que ce choix est assez évident pour beaucoup et j'imagine que je ne serai pas le seul à le faire. Pourtant, pour moi, il ne l'était pas forcément. Car, quand on me parle de rock progressif, je fais à peu près la tête du gars sur la pochette. Et King Crimson, c'est justement la quintessence du rock progressif anglais au même niveau ou presque que Pink Floyd ou Soft Machine. Autant dire que pour moi, c'est le mal. Non, j'exagère un peu, mais voilà, ce disque, leur premier, c'est un peu l'exception qui confirme la règle. L'album qui me fait aimer un tant soit peu ce style de musique, même s'il n'évite pas toujours les écueils inhérents au genre. A savoir, la technique pour la technique, au détriment du reste : un peu de spontanéité, de légèreté, de simplicité, quoi! Mais "In The Court Of The Crimson King" est un petit miracle fait disque, car jamais il n'essaie de perdre l'auditeur, ni de le toiser de haut. A son rythme - 5 morceaux seulement pour une durée totale de près de 45 minutes -, il nous guide dans les méandres d'une musique incroyablement belle et soignée. Ceci explique pourquoi aujourd'hui encore je ne parviens pas à m'en lasser. Il n'y avait donc aucune raison d'avoir peur.
<

Commentaires

  1. Il était dans la collection de disque de mes parents et j'ai toujours été intrigué par la pochette mais comme il faisait partie des meubles, aujourd'hui je ne la trouve pas moche mais toujours aussi puissante dans le genre pochette qui nous interpelle quelque part. Ceci dit même si je n'aime pas beaucoup le prog 70's celui-ci fait partie des rares disques de cette période que j'arrive à écouter avec plaisir... Conclusion : Bien Joué!

    Je fais la chasse au Captchas, si tu pouvais désactiver l'option dans blogger ce serait sympa.

    RépondreSupprimer
  2. Ha non ! Pas d'accord.
    J'aime cette pochette, j'adore cet album.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. 100 % d'accord avec toi : Ce disque est un bijou et la pochette est magnifique !! Comme quoi, l'esthétique est vraiment une question de point de vue même si on a des critères reconnus.
      J'aime bien cette expression d'un rock critic connu qui dis de cet album : "...De cette gueule hurlante est sortis TOUT le rock progressif..." Juste et vrai. Ce disque est l'acte fondateur du Rock Progressif, même si ce style est parti en couille plus tard avec des groupes comme Genesis, Yes & Co....
      A +

      Supprimer
    2. Without The Beatles, or someone else who had done what The Beatles did, it is fair to assume that there would have been no progressive rock. - Bill Bruford (pour répondre à ton roc criptic ! D'autant que le Canterbury était déjà passé par là.)
      Et pas d'accord sur Yes (qui ont parfois déconné mais pas si souvent) et surtout pas sur le Genesis 1970-77 !

      Supprimer
  3. Je la trouve plus effrayante qu'hideuse et moi qui supporte mal le prog, j'aime toujours ce groupe dans ses divers incarnations.

    RépondreSupprimer
  4. La moitié d'entre vous sont fous à proposer des disques géniaux... dans des pochettes géniales !

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. C'est vrai, comme quoi, on se rejoint plus facilement sur la musique que sur nos autres goûts artistiques.

      Supprimer
  5. Voici une discuss qui me parle. La prog et ses prétentions. J'aime l'idée du risque, de la découverte et de l'innovation. Je pense qu'il fallait profiter de cet age d'or où les ambitions de faire autre chose en rock - quitter la sphère - sans trop de pression de l'industrie était la motivation première.
    Il y a eu du déchet, du vide, de la virtuosité stérile (comme en Jazz?) mais de l'avancement aussi.
    Comment en vouloir à des musiciens de chercher à se faire connaitre sur ce terrain là.
    La pochette? Trop tard pour la juger, elle fait tellement partie de mon patrimoine.
    A l'époque je lui reprochai son cadrage, l'impression que tout n'y était pas.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Au contraire, je trouve que tout y est : des yeux à la bouche, il n'en faut pas plus pour tout exprimer ou presque. Quant à la discussion, j'aime la technique quand elle n'est pas visible, or ce n'est souvent pas le cas avec le prog'. C'est aussi pour ça que le jazz m'ennuie...

      Supprimer
    2. Tu as raison, Antoine, la pochette c'est ça :
      http://www.progrockmag.com/wp-content/uploads/2012/12/crimsonKing.jpg

      Supprimer
  6. Ce disque reste mon préféré de King Crimson, le plus "facile" à écouter peut-être aussi...

    RépondreSupprimer
  7. Ah nan..oh !!! tu vas t'faire engueuler Vince.. totalement dans la lignée des pochettes prog.. en plus il a les dents nickel le gars... nan nan nan..je la laisse accrochée sur mon mur..nah.

    RépondreSupprimer
  8. ..les sinus, la glotte...tout est bon ;D

    RépondreSupprimer
  9. Il fait peur à ma fille ce disque! Pour le contenu je l'ai mais je le connassais depuis des lustres...

    RépondreSupprimer
  10. Si je puis, il manque quand même les joues décuplées jusqu'aux tympans de l'hyper-espace. Et le révisionnisme graphique, c'est pas joli joli.
    Pour de plus amples informations: http://www.thedorkreport.com/king-crimson-in-the-court-of-the-crimson-king/

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Merci beaucoup pour le lien. C'est très intéressant.

      Supprimer
    2. Révisionnisme ou pas je trouve que recadrée comme ça elle a beaucoup plus de force que dans la version du vinyle déplié où les joues, les rejoues, les sur-joues, les bajoues l'entraine vers un fantastique à deux balles. C'est sûrement pas pour rien que l'album se refermait sur ce cadrage. IMHO ça va sans dire.

      Supprimer
  11. Ah ouais, tiens...

    Je suis assez d'accord avec Charlu.

    RépondreSupprimer
  12. Je l'ai tellement croisée cette pochette dans les bacs qu'elle a fini par me filer la nausée, et tu me la jettes à la face comme ça, sans prévenir, euuurrrrkkkk...
    Et c'est pas le contenu qui risquait de me faire passer la pilule, re-euuurrrkkk, ou bravo quoi !
    EWG

    RépondreSupprimer
  13. Marrant j'y ai aussi pensé, sachant que comme toi le (gros) mot prog me donne des boutons et que ce disque est un des rares à trouver grâce à mes oreilles. Mais je ne l'ai pas retenu, n'étant spécialiste ni du genre ni du groupe j'aurais écrit des conneries et je me serais fait lynché.

    Autre raison pour ne pas l'avoir choisie c'est que je ne la trouve pas moche en fait. Effrayante oui, puissante, dérangeante mais pas moche.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Bon, là-dessus, j'avoue que je ne me suis pas foulé au niveau du texte : pas le temps, pas l'inspiration surtout et je me suis pas encore fait lynché.
      Pour ce qui est de la pochette, tu n'es pas le premier à me le dire. D'ailleurs, c'est une des constantes du sujet du jour, nos désaccords sont plus sur l'esthétique de la pochette que sur la qualité intrinsèque des disques.

      Supprimer
  14. Réponses
    1. Ouep y'en a pas beaucoup que je trouve belles dans leur sélection.

      Supprimer
  15. Ce disque je le vénère, je l'adore, je l'écoute encore souvent. Je le considère comme majeur dans le début de ce style repris ensuite par Camel et Caravan (ou l'inverse, avec le temps je ne sais plus trop) ...
    La pochette, c'est un peu comme critiquer la joconde, trop connue par ma génération, trop d'avis déjà partagés, mais moi je l'ai toujours trouvé belle (et le cadrage particulier très questionnant ,mystérieux).

    RépondreSupprimer
  16. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

    RépondreSupprimer
  17. Je m'y suis faite aussi, elle n'est plus si hideuse. Faudrait faire une galerie des pochettes horribles et au bout de quelques mois on les trouverait toutes sympas. Voire même agréables. ARGH.

    RépondreSupprimer
  18. Pareil, je l'aime bien, et je connais des étudiants en art qui ont redessiné cette pochette un nombre impressionnant de fois. Mais je vois ce que tu veux dire ! Bon choix quand même !
    Et pour la musique, comme toi, je suis très peu prog en général, ça me fatigue, mais je n'ai rien contre cette étiquette, si un disque de ce genre de musique me plait, je ne vais pas m'en cacher.

    RépondreSupprimer
  19. Rien contre la pochette, par contre le disque m'a toujours semblé très surestimé, rien d'affreux au contraire beaucoup d'autres groupes prog de l'époque mais rien de génial non plus et plus influent en mauvais qu'en bon à mon avis. En "prog" potable je vote plutôt Family et The Moody Blues (que d'autres trouveront sûrement affreux et je comprendrai volontiers !).

    (une curiosité que j'aime beaucoup par contre et qui vient de sortir, cet EP de Cock & Swan essentiellement constitué de samples de Moonchild : http://dandeliongold.bandcamp.com/album/moonchill)

    RépondreSupprimer
  20. Comme quoi, un dessin plutôt maladroit peut donner une pochette légéndaire

    RépondreSupprimer

Enregistrer un commentaire

Posts les plus consultés de ce blog

James Yorkston, Nina Persson & The Second Hand Orchestra - The Great White Sea Eagle

  Après la parenthèse de l'iguane, revenons à de la douceur avec un nouvel album de l'écossais James Yorkston et son orchestre de seconde main suédois - The Second Hand Orchestra, c'est leur vrai nom - mené par Karl-Jonas Winqvist. Si je n'ai jamais parlé de leur musique ici, c'est sans doute parce qu'elle est trop discrète, pas assez moderne et que leurs albums devaient paraître alors que je donnais la priorité à d'autres sorties plus bruyantes dans tous les sens du terme. Je profite donc de l'accalmie du mois de janvier pour me rattraper. Cette fois-ci, avant de rentrer en studio avec leur orchestre, Yorkston et Winqvist se sont dit qu'il manquait quelque chose aux délicates chansons écrites par l'écossais. Une voix féminine. Et en Suède, quand on parle de douce voix mélodique, on pense évidemment à Nina Persson, l'ex-chanteuse des inoffensifs Cardigans dont on se souvient au moins pour les tubes " Lovefool " et " My favorite

Lucie

L'autre jour, en lisant l'article intitulé « ça rime à quoi de bloguer ? » sur le très bon blog « Words And Sounds » - que vous devez déjà connaître, mais que je vous recommande au cas où cela ne serait pas le cas - je me disais, mais oui, cette fille a raison : « ça rime à quoi la musique à papa? ». Enfin, non, sa réflexion est plutôt typiquement féminine : trouvons un sens derrière chaque chose ! Nous, les hommes, sommes plus instinctifs, moins réfléchis. C'est sans doute pour ça que dans le landernau (je ne sais pas pourquoi, j'aime bien cette expression, sans doute parce que ça fait breton :-) des « indierockblogueurs », il y a surtout des mecs. Un mec est par contre bizarrement plus maniaque de classements en tout genre, surtout de classements complètement inutiles dans la vie de tous les jours. Pour ceux qui ne me croient pas, relisez donc Nick Hornby. Et je dois dire que je n'échappe pas à la règle, même si j'essaie de me soigner. J'ai, par exemple,

Top albums 2023

2023, fin de la partie. Bonjour 2024 et bonne et heureuse année à toutes et tous ! Je termine cette fois-ci un premier janvier, sur le fil, histoire de bien clôturer l'affaire, sans anticipation. Avant de vous dire qu'il s'annonce plein de bonnes choses musicalement parlant pour la nouvelle année, voici un récapitulatif de l'an dernier en 10 albums. 10 disques choisis le plus subjectivement possible, parce que ce sont ceux qui m'ont le plus emballé, le plus suivi pendant douze mois et qui je pense, me suivront le plus longtemps encore à l'avenir. 10- Young Fathers - Heavy, Heavy Ces jeunes pères de famille inventent une pop futuriste à partir de mixtures de TV On The Radio, Animal Collective ou autre Massive Attack. C'est brillant, novateur, stimulant, mais cela a parfois le défaut de ses qualités : notre cerveau est régulièrement en surchauffe à l'écoute de ces morceaux bien trop denses pour le commun des mortels, incapable de retenir autant de sons, d&