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Articles

Affichage des articles du décembre, 2018

Top albums 2018

10. Montero - Performer Chez Montero, la musique est avant tout un hobby. Le monsieur est d'abord dessinateur. Du coup, il publie un disque que lorsqu'il en a envie et que le résultat lui convient. " Performer " est donc un album d'amateur, sans prétention, dans l'esprit d'un Ariel Pink. C'est souvent ce genre d'attitude qui est à l'origine des plus belles œuvres.  9. The Good, the Bad and the Queen - Merrie Land Depuis plusieurs années, il est difficile de suivre Damon Albarn dans toutes ses pérégrinations, alternant le très bon et le moins. Si les derniers Gorillaz ne m'ont pas tellement convaincu, le retour de son super groupe, The Good, The Bad and The Queen est une belle réussite. Il y revient à ses premiers amours de la pop anglaise, comme à l'époque bénie de " Parklife ", y ajoutant une maturité et une vision plus désabusée de la société britannique. Le Brexit est passé par là et s'il est à l'ori

Compil 2018

Vous l'attendiez tous - hein, dites, hein ? - voici mon bilan musical de l'année 2018 qui commence aujourd'hui avec la compilation. Comme une vraie compilation, elle tient sur un CD de 78 minutes et comprend 19 morceaux. Mes enfants ne s'en lassent pas et me la réclament régulièrement. Le morceau préféré de mon fils, c'est Ty Segall, celui de ma fille, Barbara Carlotti. Je vous laisse découvrir le tracklisting : Et pour l'écoute c'est par ici :

Et toi, tu as écouté quoi en 2018 ?

La fin d'année approche et avec elle son cortège de bilans en tous genres. Voici donc mon traditionnel post d'échanges de bons conseils d'écoute - j'attends vos propositions en commentaires ici même, sur Facebook, Twitter ou ailleurs. Voici les miens, au nombre de 50 pour cette année 2018 dans l'ordre chronologique des chroniques : Judah Warsky - Avant/Après Ty Segall - Freedom's Goblin Montero - Performer MGMT - Little Dark Age Franz Ferdinand - Always Ascending Car Seat Headrest - Twin Fantasy The Monochrome Set - Maisie World Superorganism - Superorganism Barbagallo - Danse dans les ailleurs Chevalrex - Anti Slogan Dominique A - Toute Lattitude Feu! Chatterton - L'oiseleur David Byrne - American Utopia Yo La Tengo - There's a Riot Going On of Montreal - White is Relic - Irrealis Mood Preoccupations - New Material Barbara Carlotti - Magnétique Frankie Cosmos - Vessel Eels - The Deconstruction Josh T. Pearson

Arctic Monkeys - Tranquility Base Hotel + Casino

Voilà donc ma dernière chronique d'un disque millésimé 2018. 50 pas un de plus, pas un de moins et sans doute de nombreux oubliés que je découvrirais plus tard. Je finis donc avec les Arctic Monkeys, le disque le plus connu du lot. Ceux-là, je les avais laissé tomber à la sortie de leur troisième album, les trouvant alors trop bourrins. Qu'elle ne fut donc pas ma surprise à l'écoute de ce " Tranquility Base Hotel + Casino " ? Bien sûr, on savait leur leader Alex Turner capable de finesse pop, notamment au sein de The Last Shadow Puppets. Mais on pensait qu'avec ses singes de l'Arctique, c'était plutôt du côté du rock rustaud qu'il misait. Ce nouvel album long en bouche confirme le talent du bonhomme, parce que c'est lui seul ou presque qui est derrière ce nouveau disque. Alex Turner se place définitivement parmi les plus grands songwriters anglais actuels, capable de se renouveler avec classe et de tourner le dos au succès plus grand public

Sandro Perri - In Another Life

Cet album tient avec deux fois rien. Deux morceaux seulement pour 40 minutes de musique. Un premier qui s'étire sur plus de vingt minutes sans que cela ne paraisse rengaine, qui évolue par petites touches pour rentrer profondément dans notre cerveau. On pense à du New Order joué au ralenti. Une version courte existe quand même pour ceux qui n'aiment pas trop quand ça prend son temps. Un deuxième titre, hommage à notre capitale, qui se découpe en trois versions différentes et complémentaires : la première, la plus belle, interprétée par Perri lui-même, la seconde par André Ethier, ancien leader du groupe rock canadien The Deadly Snakes et enfin la dernière par Monsieur Destroyer alias Dan Bejar.  Tout ça pourrait respirer le vain et ennuyeux exercice de style et pourtant par je ne sais par quel miracle on a envie de réécouter inlassablement " In Another Life ". Car ce disque fait du bien, on a l'impression de flotter dans l'espace diront certains , d'