tag:blogger.com,1999:blog-73051970056157474932024-03-18T10:48:33.363+01:00La musique à papaVincent Lamusiqueapapahttp://www.blogger.com/profile/13689723217196675452noreply@blogger.comBlogger1516125tag:blogger.com,1999:blog-7305197005615747493.post-44405296600464342832024-03-18T09:00:00.019+01:002024-03-18T09:00:00.137+01:00Yard Act - Where's My Utopia ?<p> </p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://media.pitchfork.com/photos/6536a2cf46ebca236ff1f489/1:1/w_320,c_limit/Yard-Act-Wheres-My-Utopia.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="320" data-original-width="320" height="320" src="https://media.pitchfork.com/photos/6536a2cf46ebca236ff1f489/1:1/w_320,c_limit/Yard-Act-Wheres-My-Utopia.jpg" width="320" /></a></div><br /><div style="text-align: justify;">Décidément, ce groupe est étonnant. Après un premier album bien dans la mouvance post-punk de beaucoup de jeunes formations anglaises actuelles mais avec ce côté décalé bienvenu en plus, voilà Yard Act de retour avec une deuxième livraison assez éloignée dans le style, pas vraiment dans l'esprit. "<i>Where's my Utopia?</i>" flirte allégrement avec le disco même s'il est largement inspiré des années 90, rappelant le Beck de "<i>Odelay</i>". Il embrasse les influences tout azimut, avec la présence régulière de cordes et Rémi Kabaka Jr, le producteur de Gorillaz aux manettes. Entre deux, ils avaient publié l'énorme single "<i><a href="https://www.youtube.com/watch?v=7P0YpeMPZ9g" target="_blank">The Trench Coat Museum</a></i>" et sa rythmique dantesque - malheureusement, non présent ici. S'il reste une constante parmi toutes ces directions prises, c'est le chanté-parlé de James Smith, leader à l'improbable gouaille, quelque part entre Jarvis Cocker ("<i>The Undertow</i>") et Jason Williamson, chanteur des Sleadord Mods. </div><div style="text-align: justify;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://d94thh4m1x8qv.cloudfront.net/eyJidWNrZXQiOiJkaXktbWFnYXppbmUiLCJrZXkiOiJkL2RpeS9BcnRpc3RzL1kvWWFyZC1BY3QvWUEtT2N0MjMtcGMtUGhvZWJlLUZveC5qcGciLCJlZGl0cyI6eyJ3ZWJwIjp7InF1YWxpdHkiOjgyfSwicmVzaXplIjp7IndpZHRoIjoyNDAwLCJoZWlnaHQiOjE2MDAsImZpdCI6ImNvdmVyIn0sInNoYXJwZW4iOnRydWV9fQ==" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="533" data-original-width="800" height="426" src="https://d94thh4m1x8qv.cloudfront.net/eyJidWNrZXQiOiJkaXktbWFnYXppbmUiLCJrZXkiOiJkL2RpeS9BcnRpc3RzL1kvWWFyZC1BY3QvWUEtT2N0MjMtcGMtUGhvZWJlLUZveC5qcGciLCJlZGl0cyI6eyJ3ZWJwIjp7InF1YWxpdHkiOjgyfSwicmVzaXplIjp7IndpZHRoIjoyNDAwLCJoZWlnaHQiOjE2MDAsImZpdCI6ImNvdmVyIn0sInNoYXJwZW4iOnRydWV9fQ==" width="640" /></a></div><br />"<i>We Make Hits</i>" assène-t-il dès le deuxième morceau : ce changement de style est-il un souhait non feint pour rencontrer davantage de succès ou seulement l'envie simple de brouiller les pistes et surtout de se faire plaisir ? On pencherait plus facilement pour la deuxième réponse. Yard Act ou l'art de mettre du fun sur des sujets du quotidien. Et tant pis si les uniques amateurs de post-punk passent leur chemin, il est bien difficile de résister à une telle déferlante de "hits" aussi accrocheurs. </div><div style="text-align: justify;"><br /></div>
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Vincent Lamusiqueapapahttp://www.blogger.com/profile/13689723217196675452noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7305197005615747493.post-50636874418577780752024-03-11T09:00:00.020+01:002024-03-11T09:00:00.248+01:00Astrel K - The Foreign Department<p> </p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://f4.bcbits.com/img/a2132518089_10.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="800" data-original-width="800" height="320" src="https://f4.bcbits.com/img/a2132518089_10.jpg" width="320" /></a></div><div style="text-align: justify;">Décidément, j'avais trop mésestimé le talent de Rhys Edwards, leader d'Ulrika Spacek et dont le dernier album est remarquable d'inventivité. La formation mérite bien mieux que le statut de sous-Deerhunter anglais dont je les affublais volontiers. Voici leur chanteur en solo avec ce drôle de pseudo, Astrel K pour un deuxième disque alors que j'étais complètement passé à côté du premier sorti il y a deux ans et paru sur le label de Stereolab - un gage de qualité pourtant. Celui-ci s'appelle "<i>The Foreign Department</i>", en référence au statut d'expatrié du monsieur, anglais vivant depuis quelques années à Stockholm et plus qu'une surprise, c'est une révélation. En plus d'un rock tout en rupture de rythmes, apanage de son groupe, il est aussi capable de sonorités plus légères voire sucrés (le lumineux "<i>By Depol</i>") avec de jolies melodies qui font immédiatement leur effet (la fin de "<i>Brighter Spells</i>", le début de "<i>R U A Literal Child</i>" et tant d'autres). </div><div style="text-align: justify;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://section-26.fr/wp-content/uploads/2024/01/Astrel-K-1024x1024.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="800" data-original-width="800" height="400" src="https://section-26.fr/wp-content/uploads/2024/01/Astrel-K-1024x1024.jpg" width="400" /></a></div>Mais il reste une constante dans son écriture, c'est de faire fi des constructions traditionnelles avec couplet/refrain, ses chansons prennent le chemin qu'elles veulent, révélant à l'auditeur quantité de belles surprises le long du parcours. "<i>The Foreign Department</i>" est ce genre d'albums dont de nombreuses écoutes sont nécessaires pour en saisir toutes les subtilités, les moindres recoins et décrypter l'incroyable fourmillement sonore. Il se place donc déjà parmi les plus essentiels de ces derniers mois. Au moins. </div>
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<iframe seamless="" src="https://bandcamp.com/EmbeddedPlayer/album=551631868/size=large/bgcol=ffffff/linkcol=0687f5/tracklist=false/artwork=small/transparent=true/" style="border: 0; height: 120px; width: 100%;"><a href="https://astrelk.bandcamp.com/album/the-foreign-department">The Foreign Department de astrel k</a></iframe>Vincent Lamusiqueapapahttp://www.blogger.com/profile/13689723217196675452noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7305197005615747493.post-62227590554898061262024-03-04T09:00:00.015+01:002024-03-04T09:00:00.155+01:00MGMT - Loss of Life<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://f4.bcbits.com/img/a0615845406_10.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="800" data-original-width="800" height="320" src="https://f4.bcbits.com/img/a0615845406_10.jpg" width="320" /></a></div><div style="text-align: justify;">Mais qu'est-il arrivé au duo américain pop le plus doué de sa génération ? Après nous avoir emballé avec leurs deux premiers disques qui portaient admirablement bien leurs noms : le premier "<i>Oracular Spectacular</i>" rempli à ras bord de tubes en puissance, en tête desquels figurent les éternels "<i>Time To Pretend</i>" et "<i>Kids</i>" et le second, "<i>Congratulations</i>", chef d'oeuvre incontestable du groupe et pourtant injustement sous-estimé, ils semblent avoir du mal à se renouveler. Après un troisième album éponyme volontairement barré, bancal où le duo essayait souvent maladroitement de se renouveler, ils ont de nouveau rencontré le succès avec un "<i>Little Dark Age</i>" cette fois-ci beaucoup plus accessible - trop ? - avec une pop moins psychédélique aux sonorités très eigthies. Avec "<i>Loss of Life</i>", ils reviennent un peu à leurs premiers amours, la plupart des morceaux auraient pu être composés du temps de "<i>Congratulations</i>". </div><div style="text-align: justify;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://i.guim.co.uk/img/media/258e6cad780ce7091f7fa84ad0ef44fa14ca310c/0_1066_7853_4713/master/7853.jpg?width=1900&dpr=1&s=none" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="480" data-original-width="800" height="384" src="https://i.guim.co.uk/img/media/258e6cad780ce7091f7fa84ad0ef44fa14ca310c/0_1066_7853_4713/master/7853.jpg?width=1900&dpr=1&s=none" width="640" /></a></div>Sauf que. Sauf qu'il y a cet improbable et gênant duo avec la crispante Christine and the Queens. Mais "<i>Dancing in Babylon</i>" n'est que le seul faux-pas d'un disque qui, s'il n'est pas du niveau des deux premiers, montre qu'Andrew VanWyngarden et Ben Goldwasser ont conservé ce talent pour composer des chansons de pop supérieure. Il aurait quand même été dommage de passer à côté de ce "<i>Loss of Life</i>" que je trouve même supérieur au précédent, à cause d'un malheureusement duo. </div><p></p>
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<iframe seamless="" src="https://bandcamp.com/EmbeddedPlayer/album=771908682/size=large/bgcol=ffffff/linkcol=0687f5/tracklist=false/artwork=small/transparent=true/" style="border: 0; height: 120px; width: 100%;"><a href="https://mgmt.bandcamp.com/album/loss-of-life">Loss Of Life de MGMT</a></iframe>Vincent Lamusiqueapapahttp://www.blogger.com/profile/13689723217196675452noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7305197005615747493.post-5071414262465949142024-02-29T09:00:00.022+01:002024-02-29T09:00:00.156+01:00Gruff Rhys - Sadness Sets Me Free<div style="text-align: justify;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://f4.bcbits.com/img/a2064757746_10.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="800" data-original-width="800" height="320" src="https://f4.bcbits.com/img/a2064757746_10.jpg" width="320" /></a></div>Pas vraiment d'accalmie dans les sorties musicales mais déjà l'occasion pour moi d'un léger retour arrière sur un album paru il y a un mois : le dernier en date du prolifique gallois Gruff Rhys, ancien leader des Super Fury Animals. "<i>Sadness sets me free</i>" est un disque d'un classicisme intemporel, une pop joyeusement mélancolique, aux mélodies savamment arrangées avec cordes et cuivres à foison. Finis les bidouillages électroniques et le régulier foutoir qui ornaient les albums de son ancien groupe, Rhys, sûr de son art, n'en a gardé que l'essentiel, celui qui reste quand on s'est débarrassé de tout le superflu, celui qui se fout des modes. Bien lui en a pris car après près de trente-cinq ans de carrière, lui faisant essayé de nombreuses directions, il atteint ici son apogée artistique, en toute simplicité. Il aurait été dommage de laisser passer cette petite merveille pop parmi le choix pléthorique de nouveautés musicales. </div><div style="text-align: justify;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://f4.bcbits.com/img/0034477240_10.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="800" data-original-width="768" height="400" src="https://f4.bcbits.com/img/0034477240_10.jpg" width="384" /></a></div>D'autant que qui se soucie aujourd'hui de la carrière d'un ex-chanteur d'une formation de brit-pop de série B - ce n'est pas faire injure aux Super Fury Animals que de dire que ce n'est pas le groupe le plus connu du mouvement ? Gruff Rhys serait un équivalent gallois de Damon Albarn, atteignant une plénitude et une sagesse artistiques propres aux gens talentueux qui ont déjà beaucoup vu, entendu et expérimenté. Et si l'anglais n'a besoin de personne pour faire parler de lui, il n'en est malheureusement pas de même pour son confrère. </div>
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<div style="text-align: justify;"><iframe seamless="" src="https://bandcamp.com/EmbeddedPlayer/album=2340758745/size=large/bgcol=ffffff/linkcol=0687f5/tracklist=false/artwork=small/transparent=true/" style="border: 0; height: 120px; width: 100%;"><a href="https://gruffrhys.bandcamp.com/album/sadness-sets-me-free">Sadness Sets Me Free de Gruff Rhys</a></iframe></div>Vincent Lamusiqueapapahttp://www.blogger.com/profile/13689723217196675452noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7305197005615747493.post-48816448566060493832024-02-26T09:00:00.013+01:002024-02-26T09:00:00.129+01:00Friko - Where we've been, Where we go from here<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://f4.bcbits.com/img/a0842111195_10.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="800" data-original-width="800" height="320" src="https://f4.bcbits.com/img/a0842111195_10.jpg" width="320" /></a></div><div style="text-align: justify;">Il y a des albums parfois qui s'imposent aisément comme ça, dès la première écoute. Le premier disque de Friko, duo de Chicago - venant de la même scène locale que Horsegirl - en fait indéniablement partie. Pas de tergiversation possible, il y a un incroyable savoir-faire derrière cette musique-là, qui tourne même légèrement à la démonstration de force - écoutez comment on maîtrise parfaitement notre art, même si nous sommes jeunes. "<i>Where we've been, Where we go from here</i>" alterne les ambiances, en tant qu'adepte des montagnes russes, avec une dextérité naturelle, à l'image d'Arcade Fire sur leur chef d'oeuvre inaugural, "<i>Funeral</i>"; lâchant la bride sur quelques titres particulièrement dévastateurs ("<i>Crimson To Chrome</i>", "<i>Crashing Through</i>", "<i>Chemical</i>", "<i>Get Numb to It!</i>"), la retenant au contraire sur de belles ballades plus en retenue ("<i>Cardinal</i>", "<i>For Ella</i>", "<i>Until I'm With You Again</i>"). Friko ne sont officiellement que deux : Niko Kapetan au chant, à la guitare et à la composition des morceaux et Bailey Mizenberger à la batterie. Mais à l'écoute de cet album, on entend bien qu'ils ont invité des petits copains pour créer cette incroyable dynamique dans leurs morceaux.</div><div style="text-align: justify;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://f4.bcbits.com/img/0034158044_10.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="800" data-original-width="639" height="400" src="https://f4.bcbits.com/img/0034158044_10.jpg" width="319" /></a></div>En tout cas, cela ressemble à un beau passage de relais entre générations, vingt ans après. La musique des années 2000 commence déjà à faire des petits. Et pour nous qui l'avons connu alors que nous avions leur âge, ça parle, ça fait remonter de beaux souvenirs. 2024 est décidément passionnante musicalement parlant, alignant déjà depuis le début de l'année une belle brochette d'excellents albums. </div>
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<div style="text-align: justify;"><iframe seamless="" src="https://bandcamp.com/EmbeddedPlayer/album=3311079325/size=large/bgcol=ffffff/linkcol=0687f5/tracklist=false/artwork=small/transparent=true/" style="border: 0; height: 120px; width: 100%;"><a href="https://friko.bandcamp.com/album/where-weve-been-where-we-go-from-here">Where we've been, Where we go from here de Friko</a></iframe></div>Vincent Lamusiqueapapahttp://www.blogger.com/profile/13689723217196675452noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7305197005615747493.post-82978797052797101932024-02-14T09:00:00.063+01:002024-02-14T09:00:00.128+01:00Helado Negro - Phasor<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://f4.bcbits.com/img/a2186362651_10.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="800" data-original-width="800" height="320" src="https://f4.bcbits.com/img/a2186362651_10.jpg" width="320" /></a></div><div style="text-align: justify;">Petit retard cette semaine pour ma chronique hebdomadaire en raison d'un weekend prolongé. L'occasion de me plonger plus longuement dans le nouveau disque d'Helado Negro, derrière lequel se cache un certain Roberto Carlos Lange, natif de Floride mais fils d'immigrés équatoriens. C'est loin d'être son premier essai puisque cela fait près de 15 ans qu'il publie régulièrement des albums et depuis 2019 environ que je le suis discrètement. Jusqu'ici, je n'avais pas pris le temps d'en parler sur ce blog. C'est dommage car force est d'avouer que le chanteur a un style à nulle autre pareil. Calme, apaisante, remplie de plein de petits sons surprenants, sa musique mérite qu'on s'y attarde. Au premier abord, elle ressemble à ces musiques d'ambiance qu'on entend sans vraiment écouter en soirée. C'est le genre de trucs qu'on met en fond sonore pour détendre l'atmosphère, sachant que la musique certes agréable ne prendra pas trop d'espaces, n'occupera pas le centre des conservations. </div><div style="text-align: justify;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://i.guim.co.uk/img/media/60167075280d9be0df792a1c91c3e0b3edb71963/0_370_6720_4032/master/6720.jpg?width=1900&dpr=1&s=none" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="480" data-original-width="800" height="384" src="https://i.guim.co.uk/img/media/60167075280d9be0df792a1c91c3e0b3edb71963/0_370_6720_4032/master/6720.jpg?width=1900&dpr=1&s=none" width="640" /></a></div>D'ailleurs, la pochette comme quelques visuels des chansons de l'album ressemblent à ces écrans de veille hypnotiques qu'on avait jadis sur nos PC, du temps de Windows 95 ou 98, époque depuis longtemps révolue. Dommage de vouloir cacher un réel savoir faire derrière ce décorum inoffensif. "<i>Phasor</i>" comme la plupart des albums d'Helado Negro et des disques qui comptent, regorge un mélange de genres assez indéfinissable qui n'est perceptible que lors d'écoutes plus attentives, jusqu'à y entendre des relents de krautrock ("<i>LFO</i>") ou du tropicalisme ("<i>Es Una Fantasia</i>"). Il était donc bien nécessaire de s'appesantir sur l'univers passionnant et complètement en dehors du temps et des modes de cet étonnant monsieur.</div>
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<div style="text-align: justify;"><iframe seamless="" src="https://bandcamp.com/EmbeddedPlayer/album=1681115202/size=large/bgcol=ffffff/linkcol=0687f5/tracklist=false/artwork=small/transparent=true/" style="border: 0; height: 120px; width: 100%;"><a href="https://heladonegro.bandcamp.com/album/phasor">PHASOR de Helado Negro</a></iframe></div>Vincent Lamusiqueapapahttp://www.blogger.com/profile/13689723217196675452noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7305197005615747493.post-78267475344167900912024-02-05T09:00:00.004+01:002024-02-05T09:00:00.143+01:00Tapir! - The Pilgrim, Their God and The King Of My Decrepit Mountain<p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://f4.bcbits.com/img/a2018519978_10.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="800" data-original-width="800" height="320" src="https://f4.bcbits.com/img/a2018519978_10.jpg" width="320" /></a></div><br /><div style="text-align: justify;">Il est déjà temps de faire une pause sur les sorties musicales du 26 janvier dernier car il faut avouer qu'il y avait pléthore de disques intéressants. Et pas tous attendus, comme ce premier album des drôles d'anglais de Tapir! Tellement pas attendus qu'ils sont déjà passés en concert à Paris (et à Dunkerque, décidément...) avant même que je m'en rende compte... Ils sont six et portent tous des masques de l'animal dont ils tiennent leur nom. Dans ce cas de figure, on s'attend généralement à une formation bien perchée avec la musique qui va bien avec. Cette fois-ci, que nenni, car on est en présence d'une musique folk plutôt classique dans la forme, avec des arrangements particulièrement soignés qui, d'emblée nous font dire qu'on tient là quelque chose de supérieur. C'est extrêmement précis, incroyablement maîtrisé. De la musique élitiste pour bobos diront les mauvaises langues, mais quand on aime, on s'en fout des mauvaises langues. </div><div style="text-align: justify;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://spaces.whynow.co.uk/2024/01/Tapir.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="450" data-original-width="800" height="360" src="https://spaces.whynow.co.uk/2024/01/Tapir.jpg" width="640" /></a></div><br />Pour situer cela, on pourrait citer Arcade Fire pour les mélodies - la fin de "<i>Gymnopédie</i>" qui fout les poils - et Grizzly Bear pour les arrangements avec quelques pincettes de Sparklehorse ("<i>Broken Ark</i>"). Bref, ça ressemble au meilleur de la musique que j'écoute. 2024 est à peine démarrée que voilà déjà un concurrent très sérieux au pourtant excellent dernier Bill Ryder-Jones pour les bilans de fin d'année.</div>
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<iframe seamless="" src="https://bandcamp.com/EmbeddedPlayer/album=1829080042/size=large/bgcol=ffffff/linkcol=0687f5/tracklist=false/artwork=small/transparent=true/" style="border: 0; height: 120px; width: 100%;"><a href="https://tapir-exclamation-mark.bandcamp.com/album/the-pilgrim-their-god-and-the-king-of-my-decrepit-mountain">The Pilgrim, Their God and The King Of My Decrepit Mountain de Tapir!</a></iframe>Vincent Lamusiqueapapahttp://www.blogger.com/profile/13689723217196675452noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7305197005615747493.post-59943967655105967622024-01-29T09:00:00.128+01:002024-01-29T09:00:00.251+01:00The Smile - Wall of Eyes<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://f4.bcbits.com/img/a1933083795_10.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="800" data-original-width="800" height="320" src="https://f4.bcbits.com/img/a1933083795_10.jpg" width="320" /></a></div><div style="text-align: justify;">Comme PJ Harvey, un nouvel album de Thom Yorke est toujours pour moi un événement. Que cela soit en solo, avec Radiohead ou avec sa nouvelle entité The Smile qu'il forme avec l'inséparable Jonny Greenwood et Tom Skinner, le batteur de Sons of Kemet, sa musique reste passionnante, différente. Ce "<i>Wall of Eyes</i>" sorti finalement peu de temps après le précédent, "<i>A Light For Attracting Attention</i>" n'échappe pas à la règle et on sait qu'il nous faudra de multiples écoutes pour en déceler toutes les nuances, tous les recoins. Le travail sur le son reste impressionnant, chaque mélodie parfois simple est agrémentée de quantités de sonorités presque indistinctes mais qui font la grandeur de cette musique, sa patte inimitable. Et c'est peut-être le reproche qu'on peut faire à Thom Yorke et ses acolytes, d'avoir basculé petit à petit de morceaux accrocheurs vers des atmosphères plus vaporeuses, moins lisibles, qui peuvent au premier abord ennuyer pour qui ne veut pas prendre la peine d'aller plus loin. Il y a sans doute de l'élitisme dans cette démarche. Mais ces artistes ont acquis suffisamment de suiveurs au fil des années, pour embarquer malgré tout leur petit monde dans ce "<i>Wall of Eyes</i>" et continuer à tracer leur sillon, comme bon leur semble, toujours avec cette insatiable mélancolie. </div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://i0.wp.com/beardedgentlemenmusic.com/wp-content/uploads/2024/01/zzsmile3.jpg?w=900&ssl=1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="450" data-original-width="800" height="360" src="https://i0.wp.com/beardedgentlemenmusic.com/wp-content/uploads/2024/01/zzsmile3.jpg?w=900&ssl=1" width="640" /></a></div><div style="text-align: justify;">Pour cela, ne vous fier pas à la pochette, aux couleurs chaudes, qui pourrait faire croire à une musique plus lumineuse. Comme PJ Harvey, ce nouveau disque, malgré sa beauté évidente même si pas immédiate, déçoit un peu. Il faut dire que ces artistes nous ont tellement habituer à l'excellence, à guetter chacune de leurs sorties avec envie et impatience, qu'une petite baisse de régime ou seulement une oeuvre moins surprenante nous suffisent à les délaisser. Au moins sur disque - et encore, la vérité devrait nous apparaître que dans quelques mois -, car sur scène, nous irons les voir tous les deux au prochain Rock en Seine, pour ce qui s'annonce comme la meilleure programmation de ce festival, la meilleure programmation tout court. J'ai déjà marqué le 25 août prochain d'une pierre blanche. </div><br />
<iframe allow="accelerometer; autoplay; clipboard-write; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture; web-share" allowfullscreen="" frameborder="0" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/IsqqjOxEuAg?si=XhOCV2JRouI_YBUM" title="YouTube video player" width="560"></iframe><br />
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<iframe seamless="" src="https://bandcamp.com/EmbeddedPlayer/album=2425829138/size=large/bgcol=ffffff/linkcol=0687f5/tracklist=false/artwork=small/transparent=true/" style="border: 0; height: 120px; width: 100%;"><a href="https://thesmile.bandcamp.com/album/wall-of-eyes">Wall Of Eyes de The Smile</a></iframe>Vincent Lamusiqueapapahttp://www.blogger.com/profile/13689723217196675452noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7305197005615747493.post-62588338921590990322024-01-22T09:00:00.093+01:002024-01-22T09:00:00.135+01:00Hildebrandt - Will<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://static.fnac-static.com/multimedia/Images/FR/NR/0c/c0/ec/15515660/1507-1/tsp20231127165157/Will.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="400" data-original-width="400" height="320" src="https://static.fnac-static.com/multimedia/Images/FR/NR/0c/c0/ec/15515660/1507-1/tsp20231127165157/Will.jpg" width="320" /></a></div><p style="text-align: justify;">Je profite de la relative accalmie dans les sorties musicales pour parler d'un artiste français particulièrement attachant et qui ne rencontre pas le succès qu'il mérite. En effet, il faudra attendre la semaine prochaine pour entendre une salve de disques très attendus de 2024 : The Smile, Future Islands ou encore Ty Segall pour n'en citer que quelques uns. "<i>Will</i>" est déjà le troisième album solo de Wildried Hildebrandt après une jeunesse au sein du groupe Coup d'Marron. Le Rochelais s'attache ici les services de Lescop à la production et ça s'entend : les chansons sont toutes joliment pop, aux mélodies classiques, douces mais assez irrésistibles. Les paroles d'apparence légères cachent souvent un malaise latent, à l'image de l'entraînant single "<i>A part ça</i>" qui nous parle de la procrastination. </p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://709prod.com/wp-content/uploads/2023/10/hildebrandt-profil-site709-02.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="800" data-original-width="799" height="400" src="https://709prod.com/wp-content/uploads/2023/10/hildebrandt-profil-site709-02.jpg" width="399" /></a></div><p style="text-align: justify;">En plus de ce nouveau disque réussi, je vous conseille aussi de jeter une oreille et aussi un oeil à ses étonnantes <a href="https://www.youtube.com/playlist?list=PL18Ur9zRqF8hE-QuMM6-eyZFfjaF9x0FB" target="_blank">sessions suspendues</a>. Il y chante seul avec sa guitare dans un arbre - jamais le même - des reprises assez hétérogènes, on passe de Bashung à Dominique A mais aussi de manière plus surprenante de LCD Soundsystem ou la Compagnie Créole. Preuve des influences et de la culture musicale très variées du monsieur. Hildebrandt ou la pause salutaire de votre journée voire plus si affinités. </p>
<iframe allow="accelerometer; autoplay; clipboard-write; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture; web-share" allowfullscreen="" frameborder="0" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/1h2l9YVbTXw?si=FdvqcoKqvi8DphjR" title="YouTube video player" width="560"></iframe>Vincent Lamusiqueapapahttp://www.blogger.com/profile/13689723217196675452noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7305197005615747493.post-3628887131613418282024-01-15T09:00:00.001+01:002024-01-15T09:00:00.143+01:00Bill Ryder-Jones - Iechyd Da<p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/proxy/AVvXsEhoB_mv05nV9qlEsYtrsxR2ApeMFXhscoURQw4uNtJ1dlYWfuB_pSQFF4FSiLYw-Lde87fg4huLFSjhqWl4NsC0Ct-NZR-07vXCoFtHtNHwGK7rcCKq0I9JJHpRr-B-X5tMjJ9qoQk3PNfOyxQ7OxsKiXtQrIKneelgCFalonZGpoSwmRcjRHxZRqYgxA3DYTUwir7eMJsQnE5MEhbIi_GGWw=s650-d-e1-ft" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="650" data-original-width="650" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/proxy/AVvXsEhoB_mv05nV9qlEsYtrsxR2ApeMFXhscoURQw4uNtJ1dlYWfuB_pSQFF4FSiLYw-Lde87fg4huLFSjhqWl4NsC0Ct-NZR-07vXCoFtHtNHwGK7rcCKq0I9JJHpRr-B-X5tMjJ9qoQk3PNfOyxQ7OxsKiXtQrIKneelgCFalonZGpoSwmRcjRHxZRqYgxA3DYTUwir7eMJsQnE5MEhbIi_GGWw=s320-d-e1-ft" width="320" /></a></div><div style="text-align: justify;">Autant le dire tout de suite, voilà déjà un disque majeur pour 2024, promis aux plus hautes marches. Bill Ryder-Jones est connu pour avoir été guitariste de The Coral à leurs débuts, disons pendant leur période dorée jusqu'en 2008. J'en ai déjà parlé <a href="https://lamusiqueapapa.blogspot.com/2015/11/bill-ryder-jones-west-kirby-county.html" target="_blank">ici</a> au moment de la sortie de son troisième album solo en 2015, l'excellent "<i>West Kirby County Primark</i>" qui était même dans <a href="https://lamusiqueapapa.blogspot.com/2015/12/top-albums-2015.html" target="_blank">mes 10 préférés de l'année</a>. Il y a eu ensuite le décevant "<i>Yawn</i>" en 2018 et le voilà maintenant de retour plus de cinq ans plus tard avec son oeuvre la plus ambitieuse et sans doute sa plus essentielle à ce jour. Le titre, "<i>iechyd Da</i>" veut dire bonne santé en gallois, ça tombe bien en cette période de voeux. Le chanteur montre une fois de plus son attachement pour son Royaume-Uni natal. Né dans la région de Liverpool, il a son propre studio d'enregistrement dans la région de West Kirby aux portes du Pays de Galles. Il avoue aussi avoir beaucoup d'attaches en Ecosse où il a passé beaucoup de vacances étant enfant. On entend d'ailleurs des chorales enfants sur plusieurs chansons de ce nouvel album particulièrement soigné en termes de production et d'arrangements. </div><div style="text-align: justify;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://hardofhearingmusic.files.wordpress.com/2024/01/bill-ryder-jones-img_7619-300dpi-pc-marieke-macklon-1-1348984146-e1704983279968.jpg?w=1920&h=768&crop=1" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="320" data-original-width="800" height="320" src="https://hardofhearingmusic.files.wordpress.com/2024/01/bill-ryder-jones-img_7619-300dpi-pc-marieke-macklon-1-1348984146-e1704983279968.jpg?w=1920&h=768&crop=1" width="800" /></a></div>Le premier single extrait, le magnifique "<i>This Can't go on</i>", <a href="https://faroutmagazine.co.uk/the-50-best-songs-of-2023/" target="_blank">chanson de l'année 2023 sur Far Out Magazine</a> avait déjà posé les bases très ambitieuses de l'oeuvre. Et que dire de la très belle pochette peinte par l'artiste écossais Dale Bissland... Bref, l'année pouvait difficilement mieux commencer qu'avec ce disque de pop aux sublimes orchestrations. Ça donne envie d'aller là-bas pour tenter de percer le mystère de cette musique. </div>
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<iframe width="560" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/55L0fasXrw0?si=fO-PZCpdzXoptxEN" title="YouTube video player" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; clipboard-write; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture; web-share" allowfullscreen></iframe>Vincent Lamusiqueapapahttp://www.blogger.com/profile/13689723217196675452noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7305197005615747493.post-33026808769700883502024-01-08T09:00:00.028+01:002024-01-08T09:00:00.235+01:00Sprints - Letter To Self<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://f4.bcbits.com/img/a1613134524_10.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="800" data-original-width="800" height="320" src="https://f4.bcbits.com/img/a1613134524_10.jpg" width="320" /></a></div><div style="text-align: justify;">Première semaine de l'année et d'habitude pas grand chose à se mettre sous la dent au niveau des nouveautés musicales. Ce quatuor post-punk irlandais est venu remplir la case in extremis, pas vraiment au sprint, faute de réelle concurrence. Pourtant, ce "<i>Letter To Self</i>", premier album du groupe, dégage une belle maturité, convoquant régulièrement le meilleur du genre déjà dignement réhabilité par leurs compatriotes D.C. Fontaines. Karla Chubb, chanteuse et songwriter a écrit ce disque, comme son titre l'indique, comme une lettre à elle-même, en espérant qu'elle ait aussi un écho chez d'autres. Comme le font beaucoup d'artistes mais ça va parfois mieux en le disant. Il y est question de construction personnelle dans une Irlande encore très catholique, aux traditions rigoristes. Pas évident quand on est queer. "<i>I am alive</i>" nous dit-elle dans le dernier morceau éponyme du disque. La musique comme exutoire, comme porte de sortie pour pouvoir s'accepter et de se montrer au monde, sans honte. Rien de nouveau sous le soleil, me direz-vous, comme le style musical de plus en plus rabattu. </div><div style="text-align: justify;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://f4.bcbits.com/img/0033453377_10.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="800" data-original-width="800" height="640" src="https://f4.bcbits.com/img/0033453377_10.jpg" width="640" /></a></div>Et même si je ne serai pas aussi dithyrambique que cette chronique - l'euphorie du réveillon qui s'est trop prolongée ? - force est d'avouer que "<i>Letter To Self</i>" est plus que convaincant et reste une entrée en matière assez tonitruante pour la nouvelle année. Il faudra maintenant voir ce que Sprints a dans le ventre sur scène, ce qui promet avec une telle énergie déjà dégagée en studio. </div>
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<iframe seamless="" src="https://bandcamp.com/EmbeddedPlayer/album=1902898384/size=large/bgcol=ffffff/linkcol=0687f5/tracklist=false/artwork=small/transparent=true/" style="border: 0; height: 120px; width: 100%;"><a href="https://sprintsmusic.bandcamp.com/album/letter-to-self">Letter To Self de SPRINTS</a></iframe>Vincent Lamusiqueapapahttp://www.blogger.com/profile/13689723217196675452noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7305197005615747493.post-59599034013884148882024-01-01T19:00:00.053+01:002024-01-01T19:00:00.146+01:00Top albums 2023<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://turtlenek.net/wp-content/uploads/2023/03/youthlagoon.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="320" data-original-width="640" height="320" src="https://turtlenek.net/wp-content/uploads/2023/03/youthlagoon.jpg" width="640" /></a></div><p style="text-align: left;"></p><p style="text-align: justify;">2023, fin de la partie. Bonjour 2024 et bonne et heureuse année à toutes et tous ! Je termine cette fois-ci un premier janvier, sur le fil, histoire de bien clôturer l'affaire, sans anticipation. Avant de vous dire qu'il s'annonce plein de bonnes choses musicalement parlant pour la nouvelle année, voici un récapitulatif de l'an dernier en 10 albums. 10 disques choisis le plus subjectivement possible, parce que ce sont ceux qui m'ont le plus emballé, le plus suivi pendant douze mois et qui je pense, me suivront le plus longtemps encore à l'avenir.</p><p style="text-align: justify;"><b>10- Young Fathers - Heavy, Heavy</b></p><p style="text-align: justify;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://f4.bcbits.com/img/a0737973087_10.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="800" data-original-width="800" height="320" src="https://f4.bcbits.com/img/a0737973087_10.jpg" width="320" /></a></div><div style="text-align: justify;">Ces jeunes pères de famille inventent une pop futuriste à partir de mixtures de TV On The Radio, Animal Collective ou autre Massive Attack. C'est brillant, novateur, stimulant, mais cela a parfois le défaut de ses qualités : notre cerveau est régulièrement en surchauffe à l'écoute de ces morceaux bien trop denses pour le commun des mortels, incapable de retenir autant de sons, d'informations à la fois. Mais "<i>Heavy Heavy</i>" n'en reste pas un moins un des disques les plus essentiels de 2023, étant donné qu'on sait qu'on mettra longtemps avant d'en décrypter tous ses mystères.</div><iframe allow="accelerometer; autoplay; clipboard-write; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture; web-share" allowfullscreen="" frameborder="0" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/AlgcqWf6evk?si=5WLpQFqdVje9STPB" title="YouTube video player" width="560"></iframe><p style="text-align: left;"></p><p style="text-align: justify;"><b>9- JW Francis - Dream House</b></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://f4.bcbits.com/img/a0455290352_10.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="800" data-original-width="800" height="320" src="https://f4.bcbits.com/img/a0455290352_10.jpg" width="320" /></a></div><div style="text-align: justify;">Cette fois-ci, le son est plus limpide, moins heurté, coule même de source. "<i>Dream House</i>" ressemble à une pop rêvée, à hauteur d'enfant, comme la maison qui orne la pochette du dernier disque de JW Francis, sorte de Mac Demarco qui aurait abandonné tout once de prétention. Une pop débarrassée de tous les maux d'adultes, refuge salvateur pour tous les gosses qui sommeillent en nous.</div><iframe allow="accelerometer; autoplay; clipboard-write; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture; web-share" allowfullscreen="" frameborder="0" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/aZRs8KnmAho?si=wdU1J5twNMXszX7v" title="YouTube video player" width="560"></iframe><div style="text-align: justify;"></div><p style="text-align: justify;"><b>8- Blur - The Ballad of Darren</b></p><p style="text-align: justify;"><b></b></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><b><a href="https://www.francetvinfo.fr/pictures/29lQbTznczU0xZkGwWTkuFnTUMM/0x0:2000x2000/fit-in/720x/filters:format(avif):quality(50)/2023/07/14/64b17feecdd54_blur-the-ballad-of-darren.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="720" data-original-width="720" height="320" src="https://www.francetvinfo.fr/pictures/29lQbTznczU0xZkGwWTkuFnTUMM/0x0:2000x2000/fit-in/720x/filters:format(avif):quality(50)/2023/07/14/64b17feecdd54_blur-the-ballad-of-darren.jpg" width="320" /></a></b></div><div style="text-align: justify;">On ne s'attendait pas à un nouveau disque de Blur, même si le groupe n'était pas officiellement séparé. Il a fallu que Damon Albarn demande à ses anciens acolytes de rappliquer pour mettre en son des nouvelles compositions qu'il ne voyait pas habiller autrement pour que la magie opère à nouveau. "<i>The Ballad of Darren</i>" est l'album le plus court de Blur, le plus modeste et direct aussi. Ces chansons qui peuvent paraître de prime abord banales finissent par produire leur effet. Albarn conserve ce talent de mélodiste hors norme qui transforme chacune de ses productions en oeuvre importante. Et c'est bien dommage que leur tournée consécutive ait été réduite à sa portion congrue, en France tout du moins. </div>
<iframe allow="accelerometer; autoplay; clipboard-write; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture; web-share" allowfullscreen="" frameborder="0" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/OwReCTWEotU?si=wzrlMevthZlQgX9C" title="YouTube video player" width="560"></iframe><br />
<div style="text-align: justify;"></div><p style="text-align: left;"></p><p style="text-align: justify;"><b>7- Squid - O Monolith</b></p><p style="text-align: justify;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://f4.bcbits.com/img/a1582129034_10.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="800" data-original-width="800" height="320" src="https://f4.bcbits.com/img/a1582129034_10.jpg" width="320" /></a></div><p style="text-align: justify;">C'est souvent comme ça que ça se passe : gros buzz pour le premier album, parce que style singulier qui change de l'ordinaire et puis oubli pour le second disque, alors que justement la formule s'est peaufinée, a gagné en profondeur, en diversité, en efficacité. "<i>O Monolith</i>" est encore plus impressionnant que "<i>Bright Green Field</i>", même si moins intimidant, car plus sûr de sa force, celle-ci est aussi contenue, maîtrisée. En tout cas, voilà un album particulièrement long en bouche qui avance ses pions progressivement, au fil des écoutes. On sait bien comment ça se terminera, par un implacable échec et mat.</p><iframe allow="accelerometer; autoplay; clipboard-write; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture; web-share" allowfullscreen="" frameborder="0" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/6n3d1Rm752o?si=aJz-2O_fd4FgolVK" title="YouTube video player" width="560"></iframe><p style="text-align: justify;"></p><p style="text-align: justify;"><b>6- Jaakko Eino Kalevi - Chaos Magic</b></p><p style="text-align: justify;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://f4.bcbits.com/img/a1847099076_10.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="800" data-original-width="800" height="320" src="https://f4.bcbits.com/img/a1847099076_10.jpg" width="320" /></a></div><div style="text-align: justify;">Ce grand finlandais restera en 2023 comme mon premier et presque seul concert de l'année. Ce fut une belle soirée, simple, un peu fantaisiste comme peut l'être le chanteur. Son dernier album est un bel aperçu de l'étendue de son talent de compositeur, rappelant un Ariel Pink en plus décontracté, moins punk aussi. Il y a dans cette musique-là une légèreté non feinte, qui rend le tout agréable à l'oreille. Impossible de se lasser d'écouter "<i>Chaos Magic</i>" qui incite à appuyer au contraire sur la touche "Repeat" inlassablement.<br /> <iframe allow="accelerometer; autoplay; clipboard-write; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture; web-share" allowfullscreen="" frameborder="0" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/uJBRCNkLup0?si=9OP53oqUL5m-8OxR" title="YouTube video player" width="560"></iframe></div><p style="text-align: justify;"><b>5- Zaho de Sagazan - La Symphonie des éclairs</b></p><p style="text-align: justify;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://static.fnac-static.com/multimedia/Images/FR/NR/51/cc/e5/15060049/1507-1/tsp20230207154753/Nouvel-album.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="400" data-original-width="400" height="320" src="https://static.fnac-static.com/multimedia/Images/FR/NR/51/cc/e5/15060049/1507-1/tsp20230207154753/Nouvel-album.jpg" width="320" /></a></div><div style="text-align: justify;">Voici notre disque familial de l'année, celui qui a remporté les suffrages les plus larges. Zaho de Sagazan a réussi à faire une unanimité que Stromae n'avait qu'à peine effleuré. Car sous ses airs de jeune fille fraîche, sa musique est encore plus mature que celle du grand belge dégingandé. Cette maturité se perçoit davantage dans les arrangements que dans des textes pourtant très beaux - on ne se lasse pas de la poésie du morceau titre, "<i>La Symphonie des éclairs</i>" par exemple. Le rendez-vous est déjà pris lors du prochain Rock en Seine, le 25 août, où la Nazérienne sera programmée dans le cadre d'une affiche plus dantesque que jamais et donc immanquable. <br /></div><iframe allow="accelerometer; autoplay; clipboard-write; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture; web-share" allowfullscreen="" frameborder="0" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/qMNLOTk-y7w?si=FgVWNLSlh2_bov0Z" title="YouTube video player" width="560"></iframe><br /><p style="text-align: left;"></p><b>4- Blonde Redhead - Sit Down for Dinner</b><p style="text-align: left;"></p><p style="text-align: justify;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://f4.bcbits.com/img/a2935511982_10.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="800" data-original-width="800" height="320" src="https://f4.bcbits.com/img/a2935511982_10.jpg" width="320" /></a></div><div style="text-align: justify;">Après Blur, voici une autre reformation surprise avec ce qui pourrait être en plus leur meilleur disque, le plus soigné, celui qu'on réécoutera le plus souvent. "<i>Sit Down for Dinner</i>" est l'album d'un groupe arrivé à maturité, qui déroule tout son savoir-faire, de manière naturelle, sans effet, parce qu'il connaît le pouvoir addictif de sa musique, de ses voix plus justes que jamais, de ces savants entrelacs de guitares. Je les ai ratés à Paris cet automne. Ils seront au programme de la Route du Rock l'été prochain avec un certain Etienne Daho, l'occasion de se rattraper ? Enfin.</div><iframe allow="accelerometer; autoplay; clipboard-write; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture; web-share" allowfullscreen="" frameborder="0" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/HwfAMVKoYEU?si=P6EI52BVt7eGxhi4" title="YouTube video player" width="560"></iframe><div style="text-align: justify;"></div><p style="text-align: left;"></p><p style="text-align: justify;"></p><p style="text-align: justify;"><b>3- Gontard - 2032</b></p><p style="text-align: justify;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://f4.bcbits.com/img/a3577356325_10.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="800" data-original-width="800" height="320" src="https://f4.bcbits.com/img/a3577356325_10.jpg" width="320" /></a></div><div style="text-align: justify;">Nicolas Poncet, alias Gontard, continue son chemin en dehors des circuits balisés, tellement en dehors qu'il galère à se produire en concert, se contentant de circuits parallèles et de petites salles. C'est dommage, je l'attendrai volontiers à Paris, l'an prochain, histoire de faire avec lui "<i>Reset</i>". Ce "<i>2032</i>" est un album noir aux textes de plus en plus ciselés mais qui garde malgré tout cette lueur d'espoir, parce que même si le constat sur notre société actuelle est accablant et lapidaire, le garçon garde une profonde croyance dans l'être humain, ce qui ouvre forcément le champ de possibles et permet d'entrevoir une lumière, là, tout au bout du tunnel. Mais en plus des textes, il y a aussi la musique - l'album est même sorti en version instrumentale - plus efficace que jamais. Le fond et la forme, c'est évidemment suffisant pour en faire mon disque français de l'année. Facile.<br /></div><br /><iframe allow="accelerometer; autoplay; clipboard-write; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture; web-share" allowfullscreen="" frameborder="0" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/EG-kCVaAmAU?si=A5BLFybvh8TF_1Fd" title="YouTube video player" width="560"></iframe><p style="text-align: left;"></p><p style="text-align: justify;"><b>2- H. Hawkline - Milk For Flowers</b></p><p style="text-align: justify;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://f4.bcbits.com/img/a1454131469_10.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="800" data-original-width="800" height="320" src="https://f4.bcbits.com/img/a1454131469_10.jpg" width="320" /></a></div><div style="text-align: justify;">H. Hawkline est un ami de longue date de la brillante Cate Le Bon. On entend la patte, le style de cette dernière, dans ce "<i>Milk For Flowers</i>". Mais on y entend plus que cela : la personnalité de ce grand gallois, qui a vécu un drame personnel avec la perte de son père. C'est suite à cela qu'il a composé ce qui restera comme une des grandes oeuvres pop de 2023 : mélodique, intelligente, entraînante, émouvante. On passe par tous les sentiments. Et à l'image des albums de sa compatriote, "<i>Milk For Flowers</i>" gagne en saveur au fil des écoutes, comme tous les albums qui comptent.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><iframe allow="accelerometer; autoplay; clipboard-write; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture; web-share" allowfullscreen="" frameborder="0" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/WYIcxgHMUk8?si=R-VwoSxbOHdCjncg" title="YouTube video player" width="560"></iframe><p style="text-align: left;"></p><p style="text-align: justify;"><b>1- Youth Lagoon - Heaven is a Junkyard</b></p><p style="text-align: justify;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://f4.bcbits.com/img/a1873613373_10.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="800" data-original-width="800" height="320" src="https://f4.bcbits.com/img/a1873613373_10.jpg" width="320" /></a></div><p style="text-align: justify;">Voilà un disque miraculeux. Miraculeux car la vie de son géniteur, Trevor Powers, a failli basculer après une grave maladie. Miraculeux, car il y est justement question de paradis, même si celui-ci ressemble au cerveau un peu dérangé de Youth Lagoon. Miraculeux, comme cette musique délicate, modeste, qui touche directement en plein coeur. Finis les différents effets de manche qui ornaient précédemment ses albums, le chanteur n'a gardé ici que le strict minimum, des mélodies taillées au cordeau, avec juste ce qu'il faut d'apparat. Comme le disque de Princess Chelsea l'an passé, celui de Youth Lagoon n'est peut-être pas le plus brillant, le plus intelligent, mais il distille naturellement une telle émotion que c'est celui qui m'a le plus touché.<br /></p>
<iframe allow="accelerometer; autoplay; clipboard-write; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture; web-share" allowfullscreen="" frameborder="0" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/vYMLDmtm84k?si=_GtEs2vNlI5LeTdW" title="YouTube video player" width="560"></iframe>Vincent Lamusiqueapapahttp://www.blogger.com/profile/13689723217196675452noreply@blogger.com5tag:blogger.com,1999:blog-7305197005615747493.post-21717635766962053122023-12-25T09:00:00.031+01:002023-12-25T09:00:00.128+01:00Compilation 2023<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh8cVJMZAUVzhrUc7PY4umaA5kgJmQnAAJUcgRVvOwF4Cvsg5wfAK3eYSvb5XSKxJCJs53YvHg5oz3Z9tD0Vm9cdr-l8w5yrd0dS4GK2i_UzLZ5UI_X45W4KIW7M6PrPb2K3aMhnkf8huacvXm_RhWJnZHOGBiC2WyZRZUPJ-HMe9freLlwoBhgzrkyPfV-/s968/Compil%202023.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="968" data-original-width="954" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh8cVJMZAUVzhrUc7PY4umaA5kgJmQnAAJUcgRVvOwF4Cvsg5wfAK3eYSvb5XSKxJCJs53YvHg5oz3Z9tD0Vm9cdr-l8w5yrd0dS4GK2i_UzLZ5UI_X45W4KIW7M6PrPb2K3aMhnkf8huacvXm_RhWJnZHOGBiC2WyZRZUPJ-HMe9freLlwoBhgzrkyPfV-/w394-h400/Compil%202023.jpg" width="394" /></a></div><div style="text-align: justify;">On est parti pour le bilan de l'année 2023. Cette fois, on va faire court : pas suffisamment de concerts pour en faire un classement digne de son nom. Il n'y aura donc que les sempiternels compilation et top albums de l'année. On commence pour cette journée de Noël avec les 18 meilleures chansons de 2023 : idéal pour digérer un peu entre la dinde et les marrons. Pas de surprise dans cette sélection pour ceux qui me lisent régulièrement, juste la présence de l'incroyable single de Yard Act, "<i>The Trench Coat Museum</i>" et du non moins efficace "<i>Ice Cream (Pay Phone)</i>" des Black Pumas. Bonne écoute et joyeux Noël à tous. A très vite pour la suite...</div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhVupEtXN6Y7-hV2Czt-QRtsjHrJ7copxxhgOCgf-oSZ6pEN_do0w7rim6w6HV2ZGorVF3amruAx1QbYYjbibEaGxegwfdBm4DNgEmRT_gtF4J3joO9RKPR2OiczDKXeVU4aV8jEUiPZfu7TFjZlBEcN-Peh9s0HhkIvDzHYQiFyELsvnI7wH9I-c-ZGmuZ/s1196/Compil%202023%20-%20Copie.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="941" data-original-width="1196" height="315" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhVupEtXN6Y7-hV2Czt-QRtsjHrJ7copxxhgOCgf-oSZ6pEN_do0w7rim6w6HV2ZGorVF3amruAx1QbYYjbibEaGxegwfdBm4DNgEmRT_gtF4J3joO9RKPR2OiczDKXeVU4aV8jEUiPZfu7TFjZlBEcN-Peh9s0HhkIvDzHYQiFyELsvnI7wH9I-c-ZGmuZ/w400-h315/Compil%202023%20-%20Copie.jpg" width="400" /></a></div>
<iframe allow="accelerometer; autoplay; clipboard-write; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture; web-share" allowfullscreen="" frameborder="0" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/videoseries?si=7m0IYFNgNBNU3-tb&list=PLCNn8SzmGX4i7-s-KtrhtKcq5kv4Fq9og" title="YouTube video player" width="560"></iframe>Vincent Lamusiqueapapahttp://www.blogger.com/profile/13689723217196675452noreply@blogger.com4tag:blogger.com,1999:blog-7305197005615747493.post-48654751277613888072023-12-18T09:00:00.075+01:002023-12-18T09:26:24.579+01:00A.S. Fanning - Mushroom Cloud<p> </p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://f4.bcbits.com/img/a2159604974_10.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="800" data-original-width="800" height="320" src="https://f4.bcbits.com/img/a2159604974_10.jpg" width="320" /></a></div><div style="text-align: justify;">Voici donc le cinquantième et dernier disque de 2023 chroniqué ici - si on peut réellement parler de chroniques, étant donné la concision de celles-ci. Pour ce dernier album, j'ai coutume de lire les bilans et autres tops de fin d'année des différents sites en ligne. On y fait souvent quelques belles découvertes. Cette année, mon attention s'est portée au site britannique <a href="https://faroutmagazine.co.uk/" target="_blank">Far Out Magazine</a> dont la sélection est quelque peu différente de la majorité ambiante. Voir le gallois H.Hawkline en tête de leur <a href="https://faroutmagazine.co.uk/the-50-best-albums-of-2023/" target="_blank">classement annuel</a> m'a particulièrement alerté, il y avait une convergence de goûts indéniable. Et puis, en numéro trois, un certain A.S. Fanning, irlandais basé à Berlin dont la musique se rapproche de celle de feu sa majesté Scott Walker. J'avais complètement manqué son excellent "<i>Mushroom Cloud</i>". Je suis sûr qu'au final, j'en ai loupé d'autres. Mais pour celui-là, je me devais de me rattraper toute affaire cessante. C'est déjà le troisième disque du monsieur - oui, une fois de plus, je prends le train en marche. Avant cela, il a fait partie des obscurs groupes Porn Trauma et The Last Tycoons. Si sa précédente discographie m'est inconnue, je vous conseille fortement l'écoute de ce "<i>Mushroom Cloud</i>", qui à défaut de vous faire voir des nuages de champignons, devrait vous plaire. </div><div style="text-align: justify;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://4ecluses.com/sites/default/files/les4ecluses/styles/4x3_1280/public/ged/import/864-illustration_id-1699456573.jpg?itok=BHVF7QbH" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="600" data-original-width="800" height="480" src="https://4ecluses.com/sites/default/files/les4ecluses/styles/4x3_1280/public/ged/import/864-illustration_id-1699456573.jpg?itok=BHVF7QbH" width="640" /></a></div>Dans le même temps, j'ai aussi constaté que le chanteur ainsi que <a href="https://4ecluses.com/fr/agenda/h-hawkline-aure" target="_blank">H. Hawkline</a> seront tous les deux présents dans un festival français en début d'année, <a href="https://4ecluses.com/fr/agenda/fanning-new-eves" target="_blank">We Will Folk You</a>, du côté de... Dunkerque ! Et oui, là-bas aussi, ils doivent consulter Far Out Magazine, ou peut-être connaissaient-ils avant. Dans tous les cas, ils ont très bon goût et les places sont en plus particulièrement bon marché. Si j'avais pu être dans les parages à ce moment-là, j'aurais évidemment sauté sur ces deux occasions. Comme quoi, qui aurait cru que des parisiens pouvaient envier la programmation de petites salles de concert à Dunkerque ? On se retrouve maintenant très vite pour mon bilan chansons et albums de 2023. </div><p></p>
<iframe width="560" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/ocAj7vdf1m8?si=J_fFJC-BokR02lXM" title="YouTube video player" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; clipboard-write; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture; web-share" allowfullscreen></iframe><br/>
<iframe width="560" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/H8To8xnlYFo?si=6KfVw61LH1R35nll" title="YouTube video player" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; clipboard-write; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture; web-share" allowfullscreen></iframe>Vincent Lamusiqueapapahttp://www.blogger.com/profile/13689723217196675452noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7305197005615747493.post-1819611635337397132023-12-16T09:00:00.041+01:002023-12-16T09:00:00.140+01:00Gaétan Nonchalant (+ Michelle Blades + Grand Veymont) - Paris, Petit Bain - 13 décembre 2023<p> </p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://petitbain.org/wp-content/uploads/2023/10/1312-petitbain-format-carre.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="800" data-original-width="800" height="320" src="https://petitbain.org/wp-content/uploads/2023/10/1312-petitbain-format-carre.jpg" width="320" /></a></div><br /><div style="text-align: justify;">Nous voici déjà de retour dans les salles de concert en ce 13 décembre, pour une soirée près de chez nous au Petit Bain en compagnie d'une des révélations françaises de l'année en la personne de Gaétan Nonchalant. Dès notre arrivée, nous apercevons Rémi Poncet Aka Chevalrex au stand merchandising. Il faut dire que la soirée est placée sous le signe de son label Objet Disque avec deux artistes programmés. Seule Michelle Blades qui avait l'honneur de débuter la soirée n'était pas signée dessus. Malheureusement, nous arrivons juste pour le dernier morceau. Elle est seule à la guitare. Difficile exercice devant un public encore clairsemé. Arrive ensuite déjà la star d'un soir : Gaëtan Nonchalant et son fabuleux groupe de potes. Les chansons sont à l'image du disque, mais l'humour décalé est encore plus perceptible en live. Le chanteur a de la fantaisie à revendre. Blumi et Michelle Blades présentes sur disque viennent l'accompagner également sur scène. Au contraire de Philippe Katerine. On entre progressivement dans son univers musical qui ne ressemble à rien d'autre, comme une bulle, un cocon, hors du monde, du temps, absurde, où on se fiche des à priori. Tout l'album "<i>Changement de programme</i>" est joué dans le désordre, notamment l'excellent "<i>Les champs de blé</i>" sans Katerine donc, l'intelligemment perché "<i>Les légumes</i>", l'entêtant "<i>Les plages du Nord</i>" ou l'imparable "<i>La bérézina</i>" chantée en choeur par le public, comme un moment suspendu. Parfois les paroles sont plus faciles comme sur "<i>C'est la vie</i>", mais le titre est déjà vieux de 2019 et le chanteur a déjà progressé depuis, tant d'un point de vue textes que mélodies. Dommage qu'il ait donc terminé avec ça. La soirée se termine ensuite par Grand Veymont, un couple de bidouilleurs à la musique répétitive et austère. Comme des Pink Floyd du coeur de la France. Non, le prog-rock n'est pas mort. Commencer par un titre de 39 minutes, quand le concert est censé en durer 50, c'est culotté. On a l'impression d'assister à la création live d'un morceau qui progresse lentement devant nous par petites touches, avec des successions d'instruments différents sans que l'harmonie générale ne soit vraiment perturbée. On finit quand même par craquer. Peut-être pas le cadre et l'heure pour écouter ça. On retiendra donc surtout la fantaisie et la nonchalance de l'homme qui se nomme comme tel. Ses petites chansons modestes mais malignes vont nous suivre, c'est certain. Et on sait que le meilleur est encore à venir. </div>
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<iframe allow="accelerometer; autoplay; clipboard-write; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture; web-share" allowfullscreen="" frameborder="0" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/5RWIU3URac0?si=FEMUiJiYGL7hfSrh" title="YouTube video player" width="560"></iframe><br />
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<iframe allow="accelerometer; autoplay; clipboard-write; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture; web-share" allowfullscreen="" frameborder="0" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/_P1ZW1lJwBU?si=LAFkOMPKJNJkJ-ji" title="YouTube video player" width="560"></iframe>Vincent Lamusiqueapapahttp://www.blogger.com/profile/13689723217196675452noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7305197005615747493.post-61692584113934776052023-12-11T09:00:00.072+01:002023-12-11T09:00:00.132+01:00Fredda - Phosphène<p style="text-align: justify;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://f4.bcbits.com/img/a2978580613_10.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="800" data-original-width="800" height="320" src="https://f4.bcbits.com/img/a2978580613_10.jpg" width="320" /></a></div><div style="text-align: justify;">Je ne vais pas faire mon malin là-dessus et vais vous avouer tout de go que je ne connaissais Fredda, de son vrai nom Frédérique Dastrevigne, ni d'Eve ni d'Adam. Pourtant, la dame officie depuis presque 30 ans déjà ! La honte. En plus d'avoir sorti 7 albums solo, elle a notamment participé au projet <a href="https://www.youtube.com/watch?v=XAryfK4LsCc&list=OLAK5uy_kRAaFkvT6GR85oZkNGVfwFi0EEdAY4G8I&index=1" target="_blank">Radiomatic</a> avec son compagnon Pascal Parisot qui avait pour but de reprendre dans des versions drôles et ludiques des vieux titres méconnus des années 60, notamment le "<i>Etonnez-moi, Benoît</i>" de Françoise Hardy écrit à l'origine par un certain Patrick Modiano. Bref, voici donc "<i>Phosphène</i>", un disque où l'on retrouve une fois de plus Parisot, mais aussi Matt Low, membre de The Delano Orchestra, ancien compagnon auvergnat du regretté Jean-Louis Murat. L'album est aussi sorti sur l'excellent label <a href="https://microcultures-records.fr/" target="_blank">Microcultures</a>. Tous ces bons ingrédients ne pouvaient aboutir qu'à une bonne recette et c'est effectivement le cas. Et je m'en veux d'avoir négligé Fredda jusqu'alors. </div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://www.institutfrancais.de/sites/default/files/styles/w960h540/public/2023-05/Phosph%C3%A8ne_960x540.png.webp?itok=vR7g6eJb" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="450" data-original-width="800" height="360" src="https://www.institutfrancais.de/sites/default/files/styles/w960h540/public/2023-05/Phosph%C3%A8ne_960x540.png.webp?itok=vR7g6eJb" width="640" /></a></div><div style="text-align: justify;">Tout ici respire un savoir-faire savamment acquis au fil des années. Je serai mal placé pour parler de disque de la maturité, prenant le train largement en marche, mais force est d'avouer que c'est sacrément bien fichu : paroles, mélodies, arrangements, rien à dire, à jeter. La semaine prochaine, je vous parlerai déjà de mon dernier disque de 2023 et ensuite ça sera le moment tant attendu des bilans. Et cet étincelant "<i>Phosphène</i>" découvert au hasard d'un mail de Microcultures pourrait bien en être.</div><p></p>
<iframe allow="accelerometer; autoplay; clipboard-write; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture; web-share" allowfullscreen="" frameborder="0" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/kBY1X20Gzp4?si=QZzUA9KMXLEG0EfN" title="YouTube video player" width="560"></iframe><br />
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<div style="text-align: justify;"><iframe seamless="" src="https://bandcamp.com/EmbeddedPlayer/album=3097613129/size=large/bgcol=ffffff/linkcol=0687f5/tracklist=false/artwork=small/transparent=true/" style="border: 0; height: 120px; width: 100%;"><a href="https://microcultures.bandcamp.com/album/phosph-ne">Phosphène de Fredda</a></iframe></div>Vincent Lamusiqueapapahttp://www.blogger.com/profile/13689723217196675452noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7305197005615747493.post-11366239817749240462023-12-04T09:00:00.003+01:002023-12-05T00:18:18.232+01:00Harp - Albion<div style="text-align: justify;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://f4.bcbits.com/img/a3651663202_10.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="800" data-original-width="800" height="320" src="https://f4.bcbits.com/img/a3651663202_10.jpg" width="320" /></a></div>Voilà un disque que beaucoup vont oublier dans leurs bilans de l'année 2023. Parce qu'il arrive trop tard. Vous vous rendez compte, une sortie le 1er décembre ! Il n'y a plus de culture qui tienne en décembre. On pense déjà à autre chose : aux fêtes de fin d'année, au millésime suivant. Et puis, ça prend du temps de faire son bilan annuel, ça se prépare. Pourtant, ce disque, ça fait longtemps qu'on l'attend. On n'y croirait même plus. Depuis "<i>The Courage of Others</i>" de Midlake paru en 2010. Tim Smith avait quitté le navire de son précédent groupe après cet album, mais surtout du miraculeux "<i>The Trials of Van Occupanther</i>" sorti en 2006 dont on se rappelle le mieux, ce dernier figurant en très bonne place des meilleurs disques de folk de ces vingt dernières années. Smith revient donc aux affaires, cette fois uniquement accompagné de sa femme, Kathi Zung et c'est toujours aussi beau. Sa voix est toujours aussi caressante, ses mélodies aériennes. </div><div style="text-align: justify;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://f4.bcbits.com/img/0033091030_10.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="640" data-original-width="800" height="320" src="https://f4.bcbits.com/img/0033091030_10.jpg" width="400" /></a></div>La nouveauté, c'est qu'on y entend des sons new wave. Et oui, le chanteur dit avoir beaucoup écouté le "<i>Faith</i>" de Cure qu'il considère comme son disque de référence. Etonnant, car on pensait l'univers de Midlake à mille lieux de celui de la bande à Robert. D'un coup, je sens certains lecteurs fans invétérés de la trilogie "<i>Seventeen Seconds/Faith/Pornography</i>" retrouver un gain d'intérêt dans ce premier album de Harp. Ils ont bien raison, car même s'il arrive tard dans l'année, cet excellent "<i>Albion</i>" pourrait remporter de larges suffrages.<br /><iframe allow="accelerometer; autoplay; clipboard-write; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture; web-share" allowfullscreen="" frameborder="0" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/9yklnBIfUzc?si=tfWB-k5GMfSAVBJW" title="YouTube video player" width="560"></iframe><br />
<iframe allow="accelerometer; autoplay; clipboard-write; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture; web-share" allowfullscreen="" frameborder="0" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/IBuNT4pOce8?si=8ShA5NOqR0NqJN1Q" title="YouTube video player" width="560"></iframe><br />
<iframe seamless="" src="https://bandcamp.com/EmbeddedPlayer/album=2452766663/size=large/bgcol=ffffff/linkcol=0687f5/tracklist=false/artwork=small/transparent=true/" style="border: 0; height: 120px; width: 100%;"><a href="https://harpband.bandcamp.com/album/albion">Albion de Harp</a></iframe></div>Vincent Lamusiqueapapahttp://www.blogger.com/profile/13689723217196675452noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-7305197005615747493.post-75846473807949039422023-11-27T09:00:00.082+01:002023-11-27T09:00:00.138+01:00Ana Frango Elétrico - Me Chama De Gato Que Eu Sou Sua<p> </p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://f4.bcbits.com/img/a2081112197_10.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="800" data-original-width="800" height="320" src="https://f4.bcbits.com/img/a2081112197_10.jpg" width="320" /></a></div><div style="text-align: justify;">Voilà un disque qui se marierait plus facilement avec l'été qu'avec cette période pluvieuse et froide. Bah oui, quoiqu'il arrive, la musique brésilienne fait indubitablement penser au soleil et ce troisième album de Ana Frango Eletrico ne fait pas exception. Dès le premier morceau, le magique "<i>Electric Fish</i>", on est irrésistiblement embarqué. Cette basse donne de furieuses envies de s'enfuir de notre quotidien, de tailler la route. Et si ce n'est pas possible de s'évader physiquement, il nous reste la musique, pour quelques dizaines de minutes de lâcher prise. C'est réussi ici et merci à FIP, pour cette très belle découverte que j'écoute sans relâche. Dix morceaux, tous très beaux, variés, comme au bon vieux temps du tropicalisme, lors qu'il était de bon ton d'écouter de la musique brésilienne. <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://f4.bcbits.com/img/0033218439_10.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="800" data-original-width="800" height="400" src="https://f4.bcbits.com/img/0033218439_10.jpg" width="400" /></a></div>Il faut dire que les années 60 furent riches pour le genre avec des personnalités aussi importantes que Caetano Veloso, Chico Buarque, Gilberto Gil, Os Mutantes, Tom Zé ou la récemment disparue Gal Costa. Les arrangements dépassent allégrement la stricte couleur locale pour embrasser des influences plus larges. La maturité musicale en est même impressionnante pour une encore jeune artiste de 25 ans, preuve que là-bas aussi ils ont la musique dans le sang et les veines et que cela s'apprend très tôt. "<i>Me Chama De Gato Que Eu Sou Sua</i>" et qu'importe ce que cela veut bien dire - il y serait question de chat ? - est ce genre de disque qu'on se plaît à écouter aujourd'hui comme demain. Cette musique n'a pas de frontière, de date précise. Et on se demande pourquoi les tigres de la pochette ne sont pas plus joyeux, sont aussi hésitants car tout cela est bien enthousiasmant. Le seul regret, c'est que l'album est assurément trop court. Tant pis, on le réécoutera donc plus souvent. Inlassablement. </div><p></p>
<iframe width="560" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/ISl88_PqUlk?si=yYtUk8-neIn0I4UN" title="YouTube video player" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; clipboard-write; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture; web-share" allowfullscreen></iframe><br/>
<div style="text-align: justify;"><iframe seamless="" src="https://bandcamp.com/EmbeddedPlayer/album=2722732780/size=large/bgcol=ffffff/linkcol=0687f5/license_id=3417/tracklist=false/artwork=small/transparent=true/" style="border: 0; height: 120px; width: 100%;"><a href="https://anafrangoeletrico.bandcamp.com/album/me-chama-de-gato-que-eu-sou-sua">Me Chama De Gato Que Eu Sou Sua de Ana Frango Elétrico</a></iframe></div>Vincent Lamusiqueapapahttp://www.blogger.com/profile/13689723217196675452noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7305197005615747493.post-1040715147102505722023-11-23T09:00:00.035+01:002023-11-23T09:00:00.132+01:00Jaakko Eino Kalevi (+Minimal Schlager) - Paris, le Point Ephémère - 21 novembre 2023<div style="text-align: justify;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://www.pixbear.com/wp-content/uploads/2023/09/jaakko_eino_kalevi_concert_pont_ephemere.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="500" data-original-width="400" height="500" src="https://www.pixbear.com/wp-content/uploads/2023/09/jaakko_eino_kalevi_concert_pont_ephemere.jpg" width="400" /></a></div><br />2023 aura été une année très très pauvre en matière de concerts, en tout cas, nous concernant. Pourtant, on ne peut pas dire que le choix fût restreint. Mais ce fut une question d'opportunité, de temps mais aussi d'argent. Car le prix des places ne cesse de grimper depuis quelques années, à plus forte raison depuis le COVID, comme pour récupérer le manque à gagner de presque deux années de disette. Il y a bien eu des retours d'anciennes gloires - oui, on vieillit - qu'on attendait impatiemment tels Pulp, Blur ou Siouxsie. Mais tous évitèrent Paris et sa région. Les premiers même la France. Les autres passèrent seulement dans un festival, perdus au milieu d'une programmation très hétéroclite et pas vraiment à notre goût - doux euphémisme. Bref, je profite de notre presque unique concert de l'année - et oui, quand même ! - pour gloser sur le pourquoi d'une telle désertion. On se promet de remédier à cela dès 2024. En attendant, nous voici donc au Point Éphémère, en compagnie d'artistes dont le principal point commun est de résider à Berlin, capitale culturelle essentielle pour tous ces artistes qui se sentent "apatrides". L' Allemagne, comme terre d'accueil ? Oui, sans doute plus que la France, mais cela est une autre histoire. Minimal Schlager - qui a même opté un nom germanique - est un duo, frère et soeur, originaire d'Argentine. Ils pratiquent une électro pop aux percussions marquées mais au style comme leur nom l'indique minimal. D'ailleurs, quasi aucun instrument sur scène, tout est pré-enregistré et recraché par les machines, ce qui enlève quand même une grand part de l'intérêt de leur prestation. Oui, sans vouloir jouer aux vieux cons, mais on préfère voir des gens jouer vraiment devant nous. Qu'ils se trompent, essaient, métamorphosent leurs compositions en bien - c'est préférable - ou en mal. Là, le risque semble limiter, peut-être par manque de moyen plus que par peur de l'erreur. Mais le charme est du coup moindre. Pourtant, la chanteuse ne lésine pas sur les effets avec une chorégraphie un peu trop démonstrative. Les morceaux sortant des machines se suivent et se ressemblent, créant rapidement un vague ennui. C'est dommage, car les titres ne sont en soi pas mauvais. Même si la fin de leur prestation est plus intéressante avec l'apparition de guitare bien mise en avant ou une reprise de Kate Bush, on a déjà plus ou moins, par l'esprit, quitté le concert depuis un moment. <br/><iframe width="560" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/iN3tKDxktiA?si=1qMhCfQbXjUzgd8Q" title="YouTube video player" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; clipboard-write; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture; web-share" allowfullscreen></iframe></div><br/><div style="text-align: justify;">La pause fut courte avant la suite de la soirée en la personne du Finlandais Jaakko Eino Kalevi - oui, c'est sa semaine sur La Musique à Papa, après l'album, voici le concert. Le chanteur joue principalement les titres de son dernier disque, "<i>Chaos Magic</i>", ça tombe bien car je connais essentiellement celui-là, l'écoutant en boucle depuis quelques temps. Il y a cette fois-ci, des instruments avec un vrai batteur et une vraie bassiste. Kalevi joue aussi sur plusieurs morceaux d'une petite guitare qui ressemble beaucoup à un jouet. Il est très smart avec son costume et son polo pailleté, pour une ambiance disco mais à la cool quand même. Ça n'empêche que cette vraie rythmique fait toute la différence avec la formation précédente. Les titres ont une vraie teneur. On navigue entre Ariel Pink et Alex Cameron. Le chanteur parle peu entre les morceaux qui s'enchaînent plaisamment. La belle actrice Alma Jodorowski, déjà présente sur le disque vient pousser la chansonnette sur deux titres. Elle est aidée sur le deuxième par la bassiste, car vocalement on ne peut pas dire qu'elle dispose d'un organe extraordinaire. Le rappel est étrange, le gars aux lumières rallume tout de suite la salle comme si c'était déjà terminé mais le groupe revient sur scène peu de temps après, sous les projecteurs. Ensuite, le chanteur demande plusieurs fois moins d'éclairage sans être écouté. Une fâcheuse incompréhension ? Ça ne suffit en tout cas pas pour faire perdre son flegme au Finlandais qui termine le set avec des chansons plus anciennes, comme les excellents "<i><a href="https://www.youtube.com/watch?v=BcJrFbRGZ30">Everything is nice</a></i>" et "<i><a href="https://www.youtube.com/watch?v=HgEVDHDLfJE">I wanna win</a></i>". On est conquis. Les concerts, ça nous avait manqué. A refaire rapidement donc.</div><br/>
<iframe width="560" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/AoTDrwdPZjk?si=v5gJaLMeQ7jP37Yr" title="YouTube video player" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; clipboard-write; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture; web-share" allowfullscreen></iframe>Vincent Lamusiqueapapahttp://www.blogger.com/profile/13689723217196675452noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7305197005615747493.post-29398901235056989832023-11-20T09:00:00.106+01:002023-11-20T09:00:00.134+01:00Jaakko Eino Kalevi - Chaos Magic<div class="separator" style="clear: both; text-align: left;"><a href="https://f4.bcbits.com/img/a1847099076_10.jpg" style="display: block; padding: 1em 0px; text-align: center;"><img border="0" data-original-height="800" data-original-width="800" height="320" src="https://f4.bcbits.com/img/a1847099076_10.jpg" width="320" /></a></div><div style="text-align: justify;">Nous avons assisté à la triste désertion d'Ariel Pink et de son compère John Maus pour cause de regrettable ralliement à Donald Trump. Et oui, la "cancel culture" a frappé et avec elle leur maison de disques qui les a réduit à se produire avec leurs propres maigres moyens. Ariel Pink se fait même désormais appeler Ariel Pink's Darkside, ironie qui ne suffit à priori pas à faire passer la pilule et le condamne malgré tout à la marge. Bref, il nous manquait notre cure de cette pop savante faite avec des bouts de ficelle, ne craignant pas de flirter régulièrement avec le kitsch, mais à la richesse mélodique imparable. Et voici qu'un nouvel album du grand finlandais Jaakko Eino Kalevi surgit pour qu'on reprenne un nouveau shoot. Le gars a d'ailleurs les mêmes longs cheveux blonds qu'Ariel Pink ou Christopher Owens, le chanteur de Girls - qu'est-il devenu ? - à croire que c'est le look de rigueur pour ce genre de musique. </div><div style="text-align: justify;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://f4.bcbits.com/img/0005401956_10.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="800" data-original-width="611" height="400" src="https://f4.bcbits.com/img/0005401956_10.jpg" width="305" /></a></div>"<i>Chaos Magic</i>" est un joyeux capharnaüm, assez enthousiasmant, comportant pas mal d'invités, notamment français en la personne d'Alma Jodorowsky, petite fille de, ou du duo déjanté de Faux Real. Si la production de Pink est volontairement approximative, celle-ci est au contraire soignée, laissant bien apparaître les arrangements pas si basiques qu'ils pourraient laisser penser. Le monsieur sera en concert, dès demain au Point Ephémère, à Paris, l'occasion de voir si, à l'instar de son disque, ses prestations scéniques sont aussi abouties. <br /><br /></div>
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<iframe seamless="" src="https://bandcamp.com/EmbeddedPlayer/album=2242956038/size=large/bgcol=ffffff/linkcol=0687f5/license_id=3396/tracklist=false/artwork=small/transparent=true/" style="border: 0; height: 120px; width: 100%;"><a href="https://jaakkoeinokalevi.bandcamp.com/album/chaos-magic">Chaos Magic de Jaakko Eino Kalevi</a></iframe>Vincent Lamusiqueapapahttp://www.blogger.com/profile/13689723217196675452noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7305197005615747493.post-83465452068116565492023-11-13T09:00:00.015+01:002023-11-13T09:00:00.142+01:00Matias Enaut - Eclats<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://f4.bcbits.com/img/a2508385186_10.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="800" data-original-width="800" height="320" src="https://f4.bcbits.com/img/a2508385186_10.jpg" width="320" /></a></div><br /><div style="text-align: justify;">Il y a des disques qu'on commence par écouter sans trop de conviction : encore de la chanson française neurasthénique. Je n'ai pas besoin de ça. L'actualité, ma vie même, a besoin d'autres choses, de gaieté, de plus de légèreté. Et puis, ces petites miniatures pop, on y revient, sans crier gare. Comme un refuge, un cocon rassurant, loin du bruit ambiant. "<i>Éclats</i>", le deuxième album de Matias Enaut m'a fait cet effet-là. Au fil des écoutes, difficile de résister à ces petites mélodies. Il faut dire que le monsieur s'y connait en arrangement sonore pour avoir principalement travailler pour le milieu du cinéma ou de la publicité, sa musique faisant office de compagnon idéal des images. Cette fois-ci, elle est évidemment plus mise en avant car c'est à nous de créer les paysages, les situations qui vont avec. Les textes sensibles ne sont pourtant pas en reste, faisant mesurer les qualités littéraires de Enaut. On a bien entre les oreilles une grande oeuvre de pop made in France et j'ai l'impression que personne ou presque ne l'a entendu venir. </div><div style="text-align: justify;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://f4.bcbits.com/img/0031723512_10.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="576" data-original-width="576" height="400" src="https://f4.bcbits.com/img/0031723512_10.jpg" width="400" /></a></div><br />A part Radio France et plus particulièrement FIP, proclamée meilleure radio du monde par Jack Dorsey, fondateur de Twitter - avant que l'autre mégalo ne le renomme X. Quand on continue de découvrir ce genre de petite merveille au milieu du flux de plus en plus incessant dont on abreuve nos oreilles, je veux bien croire qu'à défaut d'être la meilleure, cette station a gardé une capacité indéniable à reconnaître le talent au milieu de la masse. C'est aussi ce que j'essaie de faire, à mon nettement plus humble niveau. Mais merci avant tout à Matias Enaut pour ces superbes "éclats" qui nous remuent profondément de l'intérieur. </div>
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<iframe seamless="" src="https://bandcamp.com/EmbeddedPlayer/album=2170390036/size=large/bgcol=ffffff/linkcol=0687f5/tracklist=false/artwork=small/transparent=true/" style="border: 0; height: 120px; width: 100%;"><a href="https://matiasenaut.bandcamp.com/album/clats-2">Éclats de Matías Enaut</a></iframe>Vincent Lamusiqueapapahttp://www.blogger.com/profile/13689723217196675452noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7305197005615747493.post-5100293397418510762023-11-06T09:00:00.037+01:002023-11-06T23:05:14.707+01:00Lol Tolhurst x Budgie x Jacknife Lee - Los Angeles<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://d1rgjmn2wmqeif.cloudfront.net/r/b/404396.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="800" data-original-width="800" height="320" src="https://d1rgjmn2wmqeif.cloudfront.net/r/b/404396.jpg" width="320" /></a></div><br />
<div style="text-align: justify;">
Celui-là, ça fait un moment que je l'ai dans le collimateur. Rendez-vous compte les anciens batteurs cultes de The Cure et de Siouxsie and the Banshees se réunissent sur le même disque, accompagné par le producteur irlandais Jacknife Lee. Le disque est aussi rempli de multiples invités. Parmi les plus connus, on notera The Edge, guitariste de U2, Bobby Gillespie, chanteur de Primal Scream ou encore Isaac Brock, chanteur de Modest Mouse. Et puis surtout, il y a James Murphy, alias monsieur LCD Soundsystem, l'un des groupes les plus importants de ces vingt dernières années. Ce type est incapable de foirer quoi que ce soit. Le premier single "<i>Los Angeles</i>" qui donne aussi son nom à l'album en duo avec ce dernier est bien évidemment une tuerie. C'est la réponse californienne au magnifique "<i>New York I love you but you're bringing me down</i>". "<i>Los Angeles eats its children</i>" nous assène-t-il directement, on voit donc de quel côté son coeur balance : à l'est, évidemment. Difficile de ne pas attendre la suite avec une impatience bien sûr démesurée. </div><div style="text-align: justify;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://www.pias.com/files/2023/07/Lol-Tohurst-2.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="450" data-original-width="800" height="360" src="https://www.pias.com/files/2023/07/Lol-Tohurst-2.jpg" width="640" /></a></div>Car au final, le résultat est forcément décevant, pas aussi radical que cette première accroche. Les percussions sont bien sûr largement mises en avant, avec une production aux petits oignons. Le disque, malgré quelques faiblesses, contient suffisamment de titres qui claquent pour qu'on y revienne souvent. Pas de nom de formation aussi étant donné que les noms entiers des trois acolytes apparaissent sur la pochette. Ça signifie-t-il que cet album restera sans suite ? Y aura-t-il aussi des concerts ? Un telle rencontre ne peut savamment rester un coup d'un soir, aussi puissant et touchant soit-il. Il faut partager les gars.
<br /></div>
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<iframe allow="accelerometer; autoplay; clipboard-write; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture; web-share" allowfullscreen="" frameborder="0" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/LPMM1X0Pwrg?si=eygo34pEU4zgy_cV" title="YouTube video player" width="560"></iframe><br />
<iframe allow="accelerometer; autoplay; clipboard-write; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture; web-share" allowfullscreen="" frameborder="0" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/hcYZE2onYu8?si=-eAIZTSjPomIiBne" title="YouTube video player" width="560"></iframe>Vincent Lamusiqueapapahttp://www.blogger.com/profile/13689723217196675452noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7305197005615747493.post-45733516892318657062023-10-30T09:00:00.038+01:002023-10-30T09:00:00.138+01:00Animal Collective - Isn't It Now ?<div style="text-align: justify;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://f4.bcbits.com/img/a0481804882_10.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="800" data-original-width="800" height="320" src="https://f4.bcbits.com/img/a0481804882_10.jpg" width="320" /></a></div>J'ai un peu de retard sur cette affaire, mais il faut dire que le dernier album d'Animal Collective est particulièrement long en bouche ou plutôt à l'oreille. Et puis, un nouveau disque du groupe de Baltimore, c'est moins l'événement que ceux d'autres artistes qui n'avaient pas donné de nouvelles depuis longtemps. En effet, un an et demie après la bonne surprise de "<i>Time skiffs</i>", la bande à Panda Bear et Avey Tare remet déjà le couvert. Bien sûr, dans l'intervalle, il n'y a pas eu de révolution sonore. Les chansons des deux albums ont d'ailleurs été écrites pendant la même période, c'est-à-dire en grande partie pendant le COVID. Etant donné la distance entre les différents membres du groupe - Panda Bear vit à Lisbonne, quand les autres sont éparpillés aux quatre coins des US - l'isolement forcé n'a pas forcément altéré leur production commune. "<i>Isn't it now</i>" est leur disque le plus long à ce jour, en grande partie dû aux plus de vingt minutes de "<i>Defeat</i>". Heureusement, c'est aussi l'un de leur plus apaisé. Il aurait sans doute été difficile de tenir aussi longtemps, à l'époque des pourtant excellents "<i>Feels</i>" ou "<i>Strawberry Jam</i>". De toute façon, on est happé dès l'entame avec le bien nommé "<i>Soul Capturer</i>". "<i>Stride Rite</i>" ressemble à s'y méprendre à une chanson des folkeux de Fleet Foxes, comme si Animal Collective délaissait un temps l'inspiration des Beach Boys pour surfer sur celle de Crosby, Stills, Nash and Young. "<i>All the clubs are broken</i>" est une petite pépite pop qu'on jurerait sortie du nouveau disque de MGMT. La fin de "<i>Genie's Open</i>" fait penser au Brian Eno des seventies, après Roxy Music mais avant l'ambient. </div><div style="text-align: justify;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://i.guim.co.uk/img/media/760d6424ce261bc55338d913fadf38c4bbeac09a/0_200_3000_1800/master/3000.jpg?width=620&dpr=1&s=none" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="372" data-original-width="620" height="384" src="https://i.guim.co.uk/img/media/760d6424ce261bc55338d913fadf38c4bbeac09a/0_200_3000_1800/master/3000.jpg?width=620&dpr=1&s=none" width="640" /></a></div>Et puis entre tout ça, il y a des vraies bribes d'Animal Collective. Bref, même si les fans de la première heure diront qu'ils sont devenus prévisibles, on est loin du canon du tout venant. Un album de ce collectif reste définitivement un col hors catégorie. On a beau connaître chacun de ces lacets, il demeure inclassable.</div>
<iframe seamless="" src="https://bandcamp.com/EmbeddedPlayer/album=3305196678/size=large/bgcol=ffffff/linkcol=0687f5/license_id=3375/tracklist=false/artwork=small/transparent=true/" style="border: 0; height: 120px; width: 100%;"><a href="https://anmlcollectve.bandcamp.com/album/isn-t-it-now">Isn’t It Now? de Animal Collective</a></iframe>Vincent Lamusiqueapapahttp://www.blogger.com/profile/13689723217196675452noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7305197005615747493.post-51532635145593500512023-10-23T09:00:00.058+02:002023-10-23T09:00:00.140+02:00Timber Timbre - Lovage<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://i0.wp.com/lesoreillescurieuses.com/wp-content/uploads/2023/10/1764DE37-3E48-4B68-AC15-B5E8A7E61C59.jpeg?w=600&ssl=1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="600" data-original-width="600" height="320" src="https://i0.wp.com/lesoreillescurieuses.com/wp-content/uploads/2023/10/1764DE37-3E48-4B68-AC15-B5E8A7E61C59.jpeg?w=600&ssl=1" width="320" /></a></div><div style="text-align: justify;">Après Sufjan Stevens, j'enchaîne avec une autre valeur sûre - moins partagée et c'est dommage - en la personne des Canadiens de Timber Timbre. "<i>Lovage</i>" ne révolutionne pas le style de la maison, même si le groupe flirte encore davantage avec le kitsch. Le premier single "<i>Ask The Community</i>" est un petit bijou d'humour noir avec un magnifique clip idoine. Le morceau suivant, "<i>Mystery Street</i>", est un des plus enlevés et immédiats du groupe. Les rires à la fin de "<i>Sugar Land</i>" sont au contraire flippants à souhait. L'air de "<i>Holy Motors</i>" ressemble à celui de ces anciennes boites à musique, vestige d'un passé encore insouciant. Voilà huit titres qui passent une fois de plus comme une lettre à La Poste - bon, ok, l'expression devient obsolète étant donné les problèmes récurrents de courrier. Un petit interlude uniquement musical ("<i>800 Pristine Corpses</i>") au beau milieu, triste à pleurer. </div><div style="text-align: justify;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://www.benzinemag.net/wp-content/uploads/2023/10/TT_Credit-photo_Victoria-Backzynska.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="530" data-original-width="800" height="424" src="https://www.benzinemag.net/wp-content/uploads/2023/10/TT_Credit-photo_Victoria-Backzynska.jpg" width="640" /></a></div>Six ans quand même depuis le déjà excellent "<i>Sincerely, Future Pollution</i>", le groupe du crooner Taylor Kirk se fait plus rare. Et c'est donc avec d'autant plus de bonheur qu'on réécoute ce folk chaleureux et mélancolique aux arrangements cinématographiques. Cette musique est intemporelle, idéale pour les soirées feutrées en petit comité - même seul, ça marche, comme sur la pochette -, aujourd'hui, hier comme demain. Indispensable, donc.</div>
<iframe allow="accelerometer; autoplay; clipboard-write; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture; web-share" allowfullscreen="" frameborder="0" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/WawzwkM341g?si=ZyLqV-4yqYxwt1Bc" title="YouTube video player" width="560"></iframe><br />
<iframe allow="accelerometer; autoplay; clipboard-write; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture; web-share" allowfullscreen="" frameborder="0" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/b6-lf7wQAbc?si=3S4je8VraApBRRa_" title="YouTube video player" width="560"></iframe><br />
<iframe allow="accelerometer; autoplay; clipboard-write; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture; web-share" allowfullscreen="" frameborder="0" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/HXjg_wTbrSc?si=Gk7E28XJ8VeS4MWi" title="YouTube video player" width="560"></iframe>Vincent Lamusiqueapapahttp://www.blogger.com/profile/13689723217196675452noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7305197005615747493.post-18445039961542792023-10-16T08:33:00.001+02:002023-10-16T08:33:29.049+02:00Sufjan Stevens - Javelin<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://f4.bcbits.com/img/a0953978834_10.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="800" data-original-width="800" height="320" src="https://f4.bcbits.com/img/a0953978834_10.jpg" width="320" /></a></div><div style="text-align: justify;">Je n'ai finalement pas attendu très longtemps avant de parler du dernier album de Sufjan Stevens. Le premier véritable depuis "<i>Carrie and Lowell</i>" sorti en 2015. Bien sûr, il y a eu quelques disques dans l'intervalle, mais ce fut plutôt des albums de transition, des albums où le chanteur s'essayait à d'autres voies pas toujours réussies il faut bien l'avouer. Là, il revient à ses premiers amours : le folk. Lui, qui en est désormais le roi incontesté depuis au moins "<i>Illinoise</i>". A l'époque de ce dernier, il voulait faire un disque par état américain - il y avait eu avant "<i>Michigan</i>". Ce challenge a été vite abandonné, trop ambitieux sans doute et Sufjan Stevens a connu ensuite quelques déboires personnels. Comme la mort de sa mère, Carrie, qui a inspiré son précédent grand disque. Pour ce nouveau, "<i>Javelin</i>", c'est le décès de son compagnon... bref, les textes ne sont évidemment pas d'une grande gaieté. D'autant que pour couronner le tout, Stevens est atteint du syndrome de Guillain-Barré, qui l'a tenu en dehors du circuit pendant un moment. "<i>Javelin</i>" est une nouvelle salve de chansons douces, belles, mélodiques, mélancoliques, remplies de choeurs déchirants. A mi-chemin entre l'ampleur de "<i>Illinoise</i>" et la noirceur intime de "<i>Carrie and Lowell</i>", c'est un brillant résumé de son talent hors norme. </div><div style="text-align: justify;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://www.nme.com/wp-content/uploads/2023/10/Sufjan-Stevens-Header-Review-696x442.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="442" data-original-width="696" height="406" src="https://www.nme.com/wp-content/uploads/2023/10/Sufjan-Stevens-Header-Review-696x442.jpg" width="640" /></a></div>C'est simple avec lui, tout semble facile, couler de source. Pour la première fois, il s'attaque même au maître absolu du genre, toute génération confondue j'ai nommé Neil Young avec une reprise de "<i>There's a World</i>" présente sur le classique absolu "<i>Harvest</i>". Et on ne se rend même pas compte que la chanson n'est pas de lui, tellement elle se marie impeccablement avec le reste. Tel cupidon, il vient de nous asséner une nouvelle flèche, que dis-je un javelot... En plein cœur. </div>
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<div style="text-align: justify;"><iframe seamless="" src="https://bandcamp.com/EmbeddedPlayer/album=2802390187/size=large/bgcol=ffffff/linkcol=0687f5/tracklist=false/artwork=small/transparent=true/" style="border: 0; height: 120px; width: 100%;"><a href="https://music.sufjan.com/album/javelin">Javelin de Sufjan Stevens</a></iframe></div>Vincent Lamusiqueapapahttp://www.blogger.com/profile/13689723217196675452noreply@blogger.com1