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Babx - Cristal Ballroom

Après Diving With Andy, voici un nouvel artiste nominé pour le prix Constantin, il s'agit de Babx. Et une fois de plus, c'est un bon disque. Peut-être pas aussi renversant que son premier sorti il y a trois ans, mais c'est toujours aussi léché et bien foutu. Ben oui, parce que ce gars-là est sans doute beaucoup trop méconnu, possédant pourtant un véritable talent d'écriture musicale et littéraire. "Cristal Ballroom" est donc quand même un ton en-dessous de son premier album éponyme, parce que moins personnel, plus froid et plus distant. Mais il suffit par exemple d'écouter les deux premiers titres de ce disque pour se rendre immédiatement compte de toute l'étendue de la palette musicale dont dispose le monsieur. C'est indéniablement de la belle ouvrage. Toujours aussi mélancolique avec des accents de cabaret déglingué à la Tom Waits, par moments. Normal, le guitariste Marc Ribot est invité ici sur quelques morceaux. Un Tom Waits peut-être, mais un ...

Diving With Andy - Sugar Sugar

Et oui, en ce moment, je chronique pas mal de disques français, même si celui-là, s'il concerne un groupe hexagonal, est entièrement chanté en anglais. La musique est inspirée de celle des années 60. Une pop mélodique, mélancolique avec violons itou et qui n'est pas si banale qu'elle pourrait en avoir l'air à première écoute. Le single "Sugar Sugar" est diablement effiace, la suite de l'album n'est pas en reste non plus, avec une mention spéciale pour le très beau "Anna May". C'est suffisamment varié, subtil et en même temps facile d'accès, pour retenir l'attention et donner envie à l'auditeur d'y revenir. Les Diving With Andy ont d'ailleurs été retenu dans la sélection pour l'obtention du Prix Constantin, ici . Et malheureusement pour eux, c'est Emliy Loizeau qui l'a emporté, chanteuse dont j'avais déjà parlé là , et dont j'avais aussi apprécié le dernier disque. Bref, un joli disque de pop sucrée,...

Black session de The Pains Of Being Pure At Heart le 23/11/2009

Il fallait que je les vois, ceux-là. C'était plus fort que moi. Et une fois de plus, merci à Bernard Lenoir (et à Michèle Soulier aussi bien sûr), qui, mine de rien, a réussi à faire venir dans son célèbre studio 105 de la Maison de la Radio, la plupart des nouveaux groupes qui ont compté en 2009 dans la catégorie révélation "indie pop", comme Soap & Skin, The XX, Girls, Wild Beasts et donc, The Pains Of Being Pure At Heart. J'ai déjà parlé pas mal de ce groupe ici , là , là et encore là . Bref, vous vous en doutez sûrement, ils seront en bonne place dans mes classements de fin d'année. Je me devais donc de les voir sur scène pour juger de ce que ça pouvait donner "grandeur nature". Et ma foi, je n'ai pas été déçu. Pas forcément été surpris non plus. Non, ce groupe est comme je les avais prévus : simple, pop, mélodique, efficace, même si pas forcément très charismatique - le chanteur a une fâcheuse tendance à regarder ses pieds. Avec eux, le roma...

Mes indispensables : The Fall - This Nation's Saving Grace (1985)

Un nouvel album de The Fall est prévu pour le mois de janvier prochain et je me disais donc qu'il serait pas mal de parler un petit peu du joujou de l'inénarrable Mark E. Smith. Joujou, car à part lui, je crois qu'il ne reste plus aucun des membres de la formation originelle plus de trente ans après. The Fall, c'est aussi une palanquée de disques, à raison d'une moyenne d'environ un album tous les ans, il paraît donc difficile aux communs des mortels de les avoir tous écouté, à l'exception peut-être des fans purs et durs. Alors, ce disque, "This Nation's Saving Grace" parut en 1985 est souvent présenté comme leur classique. Et je dois dire que c'est assez justifié, même si comme je l'ai fait comprendre plus haut, je n'ai moi-même pas écouté tout The Fall. Pour les novices, The Fall, c'est la quintessence du punk anglais. Pas le punk des Sex Pistols ou des Clash, non celui des "vrais" marginaux, des "bois-sans-soif...

Forest Fire - Survival

Bon, là-dessus, j'ai beaucoup de retard, car le disque est réellement paru en 2008, mais de manière assez confidentielle et est ressorti plus largement cette année - ouf, j'ai eu du bol, je peux donc l'estampiller "Disques 2009". Ils s'appellent "Forest Fire" et je suppose que cela n'a rien à voir avec la chanson du même nom de Lloyd Cole And The Commotions. Non, leur musique fait beaucoup plus penser à celle du Velvet Underground, avec un soupçon de Rolling Stones version ballade hallucinée et droguée période "Sticky Fingers" et "Exile on Main Street". C'est bien copié, mais bizarrement le reproche que l'on peut faire ici, c'est que c'est beaucoup trop court. Depuis quand écrit-on de telles ballades de 2 minutes seulement ? Normalement, ce sont des trucs qui ont pour but de durer, de prendre petit à petit possession du cerveau, puis du coeur - ou l'inverse. Là, à peine, a-t-on le temps de s'installer d...