Voilà une artiste discrète que je découvre sur le tard. Jane Weaver a commencé à faire parler d'elle au mitan des années 90, en pleine période britpop avec une obscure formation du nom de Kill Laura. Son mari, Andy Votel, est un ami de Badly Drawn Boy qu'il a largement contribué à faire connaître, produisant le premier EP de ce dernier en 1996. Tous les deux étaient aussi les fondateurs de feu le label Twisted Nerve Records. " Love in Constant Spectacle " est le douzième album solo de Weaver et vu le peu de connaissance de la carrière de la dame que je peux avoir, loin de moi l'envie de dire qu'il s'agit de son meilleur - certains, de toute façon, le font pour moi. Ça n'empêche qu'on tient là un disque épatant dont les influences font irrémédiablement penser à Broadcast ou plus récemment à Cate Le Bon, une pop psychédélique, douce, apaisante et divinement bien arrangée. Quand on sait en plus que la production a été confiée à John Parish, compagn
Jeudi dernier, nous sommes allés voir en concert Bill Ryder-Jones, ancien guitariste d'un des meilleurs groupes de pop de ces vingt dernières années, The Coral. Le monsieur est quant à lui, responsable de ce qui devrait être l'un des meilleurs disques du genre en 2024. Je l'ai déjà dit mais " Lechyd Da " est magnifique, de bout en bout. Pourtant, sa musique n'a pas grand chose à voir avec celle de son ancien groupe, elle est plus triste, contemplative. La faute, à ce frère, Daniel, qu'il a perdu, tombé d'une falaise, il y a plusieurs années et dont il a du mal à se remettre. En tout cas, le chanteur avoue lui-même que son nouvel album est celui dont il est le plus fier, avec " A Bad Wind Blows in my Heart " sorti en 2013, rejetant quelque peu " West Kirby County Primary " et " Yawn " parus entre deux. D'ailleurs, il ne joua aucun titre de ce dernier. La première partie fut assurée par une jeune liverpudlienne, Pet Sn