Revoilà l'intrigante Lael Neale, au nom ressemblant à un palindrome. On retrouve ces douces mélodies, enivrantes, au charme désuet. Si le précédent, l'excellent " Acquainted with Night " était l'oeuvre d'une Lana Del Rey moins consciente de son talent et de son aura, un peu gauche, mais d'autant plus attachante, ce nouveau disque, le troisième, paraît plus assuré, à la production plus ample - toute proportion gardée -, se payant même le luxe de titres presque enjoués, tels " I Am The River " ou " Faster Than The Medecine ". La pièce centrale de l'album, la mystérieuse " In Verona " semble être une référence à Roméo et Juliet. Tout l'album est ainsi parsemé de pistes, d'influences diverses, témoins de l'éducation de la chanteuse, qu'on imagine religieuse et un peu rigoriste. On retrouve aussi aux arrangements, l'ami Guy Blakeslee. Ce dernier explique que Lael Neale lui demande régulièrement d'enlever...