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Articles

Affichage des articles du décembre, 2024

Compilation 2024

On commence le bilan de l'année 2024 qui s'achève aujourd'hui avec ma compilation de l'année. Pas de réelle surprise pour ceux qui me lisent régulièrement. Il y a quand même Lime Garden - vus en concert et " I Want To Be You " est un bel hommage au chanteur des Strokes -, Fontaines D.C. - album décevant mais le titre " Favourite " est quand même très efficace - ou Geordie Greep - album fatigant mais la chanson " Holy Holy " est étonnamment légère - dont je n'ai pas parlé des disques ici. L'artwork est comme d'habitude l'oeuvre de ma fille. Vous reconnaîtrez la pochette qui y est reproduite. En tout cas, cette année aura été marquée sous le signe du chien avec les pochettes de Beak, Fat Dog, Big Special ou encore Philippe Katerine qui a carrément dédié son disque entier à son " Zouzou ". Une compilation sous forme de playlist Youtube, histoire de passer le réveillon et d'attendre 2025 en bonne compagnie. Bonne f...

Mount Eerie - Night Palace

Je continue lentement mon rattrapage de l’année 2024, avec un nouveau long disque ne ressemblant à rien d’autre. Encore que, concernant Phil Elverum, sa musique reste sensiblement la même depuis ses débuts, à la toute fin des années 90. C’est du folk qui gratte, lofi devant l’éternel, bruitiste, silencieux, mélodique, expérimental, avec une voix à la limite de la justesse. Une musique qui en rebute beaucoup mais qui a son lot d’afficionados. " The Glow Pt.2 ", son disque paru en 2001 sous l’étiquette de The Microphones demeure pour certains comme un chef d’œuvre indépassable, une expérience cathartique, véritable communion avec la nature et les éléments. Le propre même de l’album de l’île déserte. Phil Everum a aussi pour lui d’avoir été l’un des fers de lance de K Records, formidable label de rock indépendant créé par Calvin Johnson, idole de feu Kurt Cobain. Mount Eerie, qui est aussi le titre d’un album de The Microphones paru en 2003 est l’autre pseudonyme derrière lequel...

Cindy Lee - Diamond Jubilee

Il m'en a fallu du temps pour arriver au même constat ou presque que Pitchfork, le célèbre webzine américain qui décidait à la fin des années 2000 du bon goût en matière de musiques indépendantes. Depuis, Pitchfork s'est mis à célébrer des artistes mainstream (Beyoncé, Lana Del Rey, Kendrick Lamar et même Taylor Swift), quittant ainsi son piédestal de défricheurs, pour rentrer dans le rang des autres sites musicaux du web. Mais cette année, les voilà qui encensent ce disque, "Diamond Jubilee", oeuvre de plus de 2 heures d'un artiste de l'ombre, enregistrée "à la maison", en dehors de tout circuit classique de diffusion. L'album est d'abord disponible uniquement en streaming sur Youtube avec un lien de téléchargement gratuit sur une obscure plateforme. Des mois ont depuis passé. On peut désormais écouter les trente-deux titres ailleurs, sur Bandcamp par exemple. Et une sortie physique est même prévue en début d'année prochaine.  Mais qui e...

Hamish Hawk - A Firmer Hand

Me voilà de retour après près d'un mois d'absence pour la dernière ligne droite de l'année 2024. Il me manquera forcément quelques disques pour arriver aux cinquante chroniqués comme l'an passé. Trente-neuf seulement avec celle-ci : je n'ai pas été très productif cette année ! Ou plutôt  je dirais que j'ai été plus exigeant, car je dois avouer que 2024 fut pour moi une grande année musicale, mais j'aurais l'occasion d'en reparler. Hamish Hawk est un chanteur écossais et " A Firmer Hand " est déjà son troisième album. Comme beaucoup d'artistes, je ne le découvre que sur le tard. Il a pourtant été chaperonné par l'excellent King Creosote, alias Kenny Anderson. Ses atouts ? Sa voix évidemment, de crooner baryton. On pense à Jarvis Cocker ou Neil Hannon. Et puis, il y a ces arrangements post-punk, mélangeant habilement quelques riffs de guitares cinglants avec des synthés entraînants (notamment l'emballant " Men Like Wire ...