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Articles

Affichage des articles du juillet, 2020

Top albums 1966

Je vous avais promis le retour à plus d'activités malgré le ou la covid-19 (bizarre, cette volonté de féminiser un mot une fois que celui-ci a perdu toute attractivité), malgré les grandes vacances. Voici donc le grand retour de mes tops annuels, à l'arrêt depuis de nombreux mois (années) et bloqués sur le fabuleux millésime 1967, un des meilleurs qui soit. 1966, ce n'était pas la même histoire, même si Barbara Carlotti en a fait un beau spectacle intitulé " 1966 révolution pop " et Judas Warsky une excellente playlist . A un an près, la musique semble avoir bizarrement moins bien vieillie : pas de Velvet, " Forever Changes " ou Doors, à l'horizon. Heureusement, il reste quelques monuments pop comme le " Revolver " des Fab Four sévèrement concurrencé et même dépassé pour l'unique fois par la grande œuvre de Brian Wilson, le mirifique " Pet Sounds " unanimement salué comme un classique indémodable.  10- Frank Zappa &

Jonathan Bree - After The Curtains Close

Le coronavirus a changé la donne : l'été n'est plus marqué par les festivals qui sont souvent synonymes de pause dans les nouveautés culturelles. Cette année, même passé le 14 juillet, des disques continuent d'affluer en nombre dans les bacs. Ils correspondent pour la plupart à des décalages de planning. " After the curtains close " de Jonathan Bree devait paraître plus tôt, mais en raison de la crise sanitaire, il n'est disponible que maintenant. S'il y a bien un artiste qui avait senti venir l'épidémie, c'est bien cet atypique songwriter néo-zélandais. Depuis quelques années, il n'apparaît qu'affublé d'un masque intégral, que cela soit sur les pochettes de ses disques, dans ses clips ou même en concert. Ce n'est donc pas la nouvelle règle du port du masque obligatoire qui devrait perturber ses habitudes. Son précédent album avait été classé disque de l'année 2018 ici même. Il n'est donc pas étonnant que je revienne que

Bananagun - The True Story of Bananagun

Ils sont six, nous viennent d'Australie et prônent la banane plutôt que la violence. La banane comme fruit exotique le plus communément partagé. Comme leur musique qui est un subtil mélange de psychédélisme anglais (bonjour Syd Barrett et le Pink Floyd première période), l'afrobeat nigérian (bonjour Fela Kuti), le tropicalisme brésilien (bonjour Os Mutantes). Ces jeunes garnements bien polis - ils disent bonjour à tout le monde - réussissent l'exploit d'embrasser tous ces styles dans une même recette qui loin d'être indigeste, reste au contraire constamment légère et savoureuse. Ils n'oublient non plus d'écrire des tubes potentiels comme l'imparable " Out of Reach ". Ayant dit tout cela, on pourrait croire que ça ne sonne pas très moderne. Mais que nenni, on pense aussi à des productions plus récentes comme Chris Cohen pour les guitares carillonnantes et le chant enveloppant, ou Woods pour la folk métissée et mélodique. Bref, c'est le