Quand les historiens se pencheront sur notre époque, il est évident que dans les groupes importants de la pop anglaise des années 2000, ils citeront The Coral. " The Curse Of Love " aurait dû sortir en 2006, entre " The Invisible Invasion " produit par le Portishead Geoff Barrow et " Roots And Echoes ". Pour d'obscures raisons de maison de disques, il est passé à la trappe. Huit ans après, le groupe de James Skelly, décide de le ressortir des cartons, sur leur propre label, Skeleton Key, au moment où The Coral est en pause. Comme prévu, c'est une fois de plus de la très belle ouvrage, ultra mélodique sans être simpliste, une suite de chansons à tiroirs qui tiennent immédiatement en haleine. The Coral sont pour les connaisseurs devenus aussi indispensables que d'autres Liverpudliens, comme les Pale Fountains ou les Echo and The Bunnymen en leur temps. Ils sont la preuve éclatante que l'époque peut encore produire des groupes qui compt...