C'est en lisant l'autre jour ce "torchon" écrit par Les Inrocks, qui résume à lui seul la médiocrité dans laquelle se vautre régulièrement le magazine depuis quelques années, que j'ai eu envie de me replonger dans ce sublime " Goodbye And Hello ". Oui, comparer Jeff Buckley à Robert Pattinson, franchement, à ce niveau-là, cela relève de la faute professionnelle. Enfin, bref, oui, parlons plutôt du père, Tim, au destin tout aussi tragique mais à la discographie nettement plus consistante. Je suis d'ailleurs de ceux qui ont découvert le père grâce au fils, question de génération sans doute. J'ai commencé par " Morning Glory ", le dernier titre de ce deuxième album paru en 1967. Un morceau d'éternité. Une voix d'une pureté exceptionnelle, asexuée, presque surnaturelle. Une chanson flottante, en apesanteur. Un rêve éveillé qu'on ne voudrait jamais voir s'arrêter. Un de ces trucs qui vous fait tout simplement aimer la musiqu...