Je ne sais pas pourquoi, au moment de sa sortie en avril dernier, j'ai ignoré ce disque. Peut-être que j'en attendais trop, me disant qu'à chaque nouvel album, Woods progressait inlassablement. Celui-ci se devait forcément d'être supérieur au précédent. En fait de supérieur, il est juste plus pop, plus lumineux, avec une production à chaque fois plus soignée, à moins que ce ne soit seulement parce que les membres du groupe ont progressé dans la maîtrise de leur instrument. A la réécoute, ce nouveau Woods n'est donc pas mauvais, loin s'en faut. On pense toujours à Neil Young, aux Byrds, à George Harrison, à Love aussi. Bref, au meilleur de la pop-folk des années 60. Jeremy Earl, le leader de Woods est aussi à l'origine du label Woodsist qui commence à se constituer un sacré catalogue, réunissant entre autres Real Estate ou plus récemment le très prometteur Kevin Morby. Après " Bend Beyond " ou " Songs Of Shame ", je continue donc à ...