Ils sont londoniens mais habitent Berlin. Leur musique ressuscite le meilleur du trip-hop des années 90, celui de Massive Attack, Tricky, Portishead ou du plus méconnu Perry Blake. On y entend aussi du Tom Waits derrière la rythmique bancale de " Red Light " ou de " Violet Drive " le titre qui donne son nom à l'album. C'est le deuxième disque de Kerala Dust et c'est une véritable claque. Chaque morceau, chaque son y est impeccablement travaillé. Et il y a cette voix monocorde, grave, envoûtante à souhait. Des chansons sombres, aux sonorités urbaines, de fin de soirées, qui se gagnent au fil des écoutes. Et puis, mine de rien, on se surprend à dodeliner de la tête sur cette musique pourtant plus intellectuelle que physique. Kerala Dust tient son nom d'un état du sud de l'Inde, nettement plus prospère que le reste du pays, rajoutant au mystère de ce groupe un peu en marge. On en a connu des artistes qui ont déménagé à Berlin pour y trouver une no...