The Associates, j'y suis venu très tard, par l'intermédiaire d'une reprise de la Divine Comedy de Neil Hannon dans une black session - ah, les regrettées black sessions qu'aucune compilation de Bernard Lenoir ne pourra malheureusement remplacée. Bref, emballé par la version de " Party Fears Two " interprétée par le petit irlandais, je me suis précipité sur la discographie du groupe du chanteur Bill McKenzie. J'ai tout de suite été frappé par son histoire dramatique : sur ce manque relatif de succès, sur ce suicide, sur cette voix pourtant incroyable. Comme beaucoup de groupes écossais des années 80, notamment Orange Juice dont les disques seront réédités en février prochain par Domino Records ou encore Aztec Camera, les Associates ont vu leur culte grandir une fois disparus. Le duo Rankine-McKenzie était dans la continuité de celui formé par les frères Maël : même voix de soprano haut perchée, même goûts pour les arrangements kitsch - surtout à parti...