" People Changes " est un disque intimidant, exigeant, rebutant même parfois, pour qui n'est pas familier de l'instrument de prédilection de Nat Baldwin : la contrebasse, pour qui n'aime pas les nouvelles expériences. Il faut dire que le gars en question, n'est autre que membre du collectif bien barré des Dirty Projectors, connu pour ne pas suivre les chemins balisés et n'en faire qu'à leur tête - vous connaissez, vous, des contrebassistes qui jouent au basket ? (cf. la pochette). On peut alors être libre d'aimer ou pas, même si l'amateur de classique, de jazz comme de pop peut y trouver son compte. Et puis, une musique qui ne laisse pas indifférente possède déjà un atout important en soi. A l'image d'une Joanna Newsom et sa harpe, Baldwin est parfois seul avec son instrument. Mais contrairement à celle-ci, on sombre parfois carrément dans l'expérimentation à tout va, notamment sur le cacophonique " What Is There " ou la f...