Accéder au contenu principal

School Of Seven Bells - Alpinisms

Encore un nouveau groupe appartenant à ce mouvement qu'on pourrait appeler la "Brooklyn's Touch". Mouvement dont les têtes de file pourraient être TV On The Radio et leur homme à tout faire Dave Sitek. La principale inspiration de ce mouvement provient en grande partie de la pop indé de la fin des années 80, début des années 90, des groupes comme My Bloody Valentine, Jesus And Mary Chain, Cocteau Twins, etc. Après Telepathe et Pains Of Being Pure At Heart, School Of Seven Bells est déjà le troisième groupe chroniqué ici, en ce début d'année. Et si Pains Of Being Pure At Heart m'a particulièrement enthousiasmé, je n'en dirais pas autant des 2 autres. Car, à l'instar de Telepathe, je trouve que le problème de School Of Seven Bells est sans doute l'absence de mélodies transcendantes. Fade peut-être pas. Sans âme plutôt. Trop de machines sans doute. Oui, c'est cela. Même si "Half Asleep" est plutôt bon, très Cocteau Twins. Mais le très (trop?) long "Sempiternal/Amaranth" est fatigant. School Of Seven Bells, c'est un peu les Corrs - Vous ne trouvez pas que les deux soeurs qui composent le groupe ressemblent fortement aux soeurs des Corrs ? Façon "bobo new-yorkaise" bien sûr - qui reprennent My Bloody Valentine. Un disque entre deux : pas assez passionnant pour qu'on y revienne souvent, trop complexe pour rester facilement en tête. (Site officiel)

4/10

Chroniques :
Fluctuat.net
Magic
Pitchfork
Les Inrocks
Popnews

Commentaires

  1. c'est marrant, je me suis dit la même chose : c'est fatigant à la longue
    http://3rocks.1fr1.net/musique-f1/aujourd-hui-sur-radio3rocks-t105-45.htm#4221

    Je garde tout de même le (bon) titre :
    face to face on high places

    RépondreSupprimer

Enregistrer un commentaire

Posts les plus consultés de ce blog

Beak> (+ Litronix) - L'Elysée Montmartre - Paris, le 13 novembre 2024

  9 ans déjà. 9 ans depuis que nous avons côtoyé l'horreur. Si proche, cette fois. Le choc fut donc plus rude. Ce vendredi 13 novembre 2015 a laissé des traces indélébiles pour tous les amateurs de musique live. Pourtant, à la même date, cette année, le nombre de bons concerts à Paris était pléthorique, pour ne pas dire démentiel. Imaginez vous : il y avait le choix entre les irlandais de Fontaines DC, chouchous de la scène rock actuelle au Zénith, les revenants de Mercury Rev à la Maroquinerie, François and the Atlas Mountains, pour une relecture live de leur disque de 2014, " Piano Ombre " à la Philharmonie de Paris, les nouveaux venus de Tapir! Au Pop Up du Label, la troupe suisse de l'Orchestre Tout Puissant Marcel Duchamp à la Marbrerie et enfin Beak>, le groupe de Geoff Barrow, ancien batteur de Portishead. Et encore, je n'ai cité que les concerts intéressants que j'avais repéré. Je suis sûr qu'il y en avait d'autres... Mais pourquoi une telle...

Nick Cave & The Bad Seeds - Wild God

  Il y a eu un tournant dans la carrière de Nick Cave : " Push The Sky Away " en 2013. Avant ce disque, le chanteur australien était cantonné aux seuls amateurs de rock indépendant ou presque. Il y a bien eu quelques percées commerciales comme celles du vénéneux et romantique " Where The Wild Roses Grow " en 1995 mais c'était surtout parce qu'il chantait en duo avec sa très iconique compatriote Kylie Minogue. En tout cas, rien qui ne suffise à le hisser au panthéon du rock, comme c'est le cas aujourd'hui. Sa musique fait aujourd'hui une quasi unanimité et surtout ses disques sont chroniqués partout, jusque dans les rares pages culture de Figaro Madame. Je ne saurais expliquer un tel phénomène. Il y a peut-être plusieurs raisons. J'en lâche ici quelques unes : la reprise dès l'an 2000 de son sublime " The Mercy Seat " par Johnny Cash, comme une validation en bonne et due forme de l'importance de sa carrière et de son influenc...

Mark Pritchard & Thom Yorke - Tall Tales

Oui, je sais, je ne suis pas très productif ces derniers temps... Une nouvelle fois, plus le temps, plus l’envie. J’avoue même écouter moins de musique. Heureusement, il y a quelques nouveautés qui me donnent toujours envie d’y revenir. Les productions de Thom Yorke quelqu’elles soient - Radiohead évidemment dont on annonce une sortie d'ici fin de l'année, en solo ou avec The Smile - en font partie. Le voici en duo avec Mark Pritchard, musicien australien de cinquante ans dont j’admets ne rien connaître. Ce n’est pas le genre de musique que j’écoute habituellement, encore que, pas si éloignée de celle de Kraftwerk. Les deux avaient déjà travaillé ensemble, notamment, sur " Beautiful People " extrait de l’album " Under the sun " de l’australien paru en 2016. Cette nouvelle collaboration permet au chanteur de Radiohead de signer son premier diqque sur un label qu’il vénère depuis longtemps, Warp (Aphex Twin, Boards of Canada, Autechre, etc).  Et je dois dire q...