Une fois n'est pas coutume, voici un nouveau groupe de post-punk qui ne vient ni du Royaume-Uni ni d'Irlande, mais des Pays-Bas. "The First Exit" est comme son nom l'indique, la première sortie de Tramhaus. Pourtant, le groupe est déjà bien connu de nombreux festivaliers rock. On les a vus à Hop Pop Pop, à Levitation France, à Rock in the Barn et même aux plus hétéroclites Vieilles Charrues. Partout où ils sont passés, ce fut la même unanimité : ces hollandais, c'est de la bombe ! Cette formation est incapable de retenue et donne systématiquement le maximum, au risque de faire peur aux plus timorés, de part son énergie dévastatrice. Sur disque, je dois avouer que pour une fois, on retrouve cette puissance supérieure. Pas évident en effet de conserver le ressenti live dans le confort feutré d'un studio. Si on devait différencier le post-punk de ces jeunes gens originaires de Rotterdam de celui de leurs collègues d'outre-Manche, on pourrait dire qu'il est plus direct, tranché.
Pas besoin d'attendre trop longtemps, il suffit pour cela d'écouter les guitares abrasives et les voix furieuses du premier morceau "The Cause" pour être tout de suite dans le bain. Le dernier titre, "Past Me" montre l'autre volet des capacités du quintet, avec une tonalité plus mélodique, qui permet de clôturer l'écoute de l'album sur une note qui donne une envie irrépressible d'appuyer sur le bouton "Repeat". Je sais la métaphore facile, mais le pied sur cette pochette, c'est évidemment pour envoyer tout valdinguer, quitte à perturber un ciel pourtant bleu, même si nuageux. Rien de neuf, oui, mais une envie d'en découdre qui fait plaisir. Une volonté de casser la routine, malgré tout.
Pas fan de la voix du chanteur, mais une sacré énergie dans les chansons. J'aime particulièrement la dernière, plus rangée. Si j'ai l'occasion de les voir sur scène, ce sera avec plaisir.
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