
On continue notre rattrapage de concerts en 2025 avec cette fois-ci un festival : We Love Green. Le gros avantage, c'est que c'est assez proche de chez nous. On embarque Lulu une fois de plus avec nous, même si je dois dire que c'est plutôt elle qui nous embarque cette fois, car l'affiche nous faisait un peu hésiter. LCD Soundsystem, c'est excellent mais on les a déjà vus l'an passé à Rock en Seine. Beach House, c'est bien, mais ce n'est pas vraiment la musique idéale pour les festivals. Le dernier album de Clara Luciani ressemble quand même fortement à de la soupe commerciale. Pour Lulu, pas de doute, elle veut voire Beach House, un de ses groupes préférés du moment. On arrive pas très tôt, après 18h, mais avant les artistes qui nous intéressent réellement, histoire de prendre la température du lieu. L'entrée est en face du château de Vincennes, mais il faut marcher près d'une demie-heure pour rentrer réellement sur le site. On a de la chance, c'est de loin, la meilleure journée du weekend, même s'il fait un peu frais pour la saison. On écoute d'une oreille distraite les premiers concerts : Sampha, The Dare, DJ Koze. Pas de quoi se rouler par terre et la soirée n'est pas assez avancée pour, de toute façon. Arrive enfin la première tête d'affiche : Clara Luciani. La chanteuse est à l'aise sur scène, le show est rodé. Les chansons sont évidemment moins fades que sur disque, surtout les plus anciens titres, comme l'imparable "La Grenade" qui fait toujours son effet sur le public. Elle a un évident capital sympathie mais c'est quand même très formaté.
On décide de partir avant la fin, pendant "Le reste", pour rejoindre la scène où Beach House doit se produire. C'est sous chapiteau et cela permet donc de créer une ambiance autre qu'en plein air. Le groupe joue constamment dans la pénombre, on ne voit que leurs ombres et jamais réellement leurs visages. "Silver Soul", "Myth", "Space Song" le combo magique, bornent admirablement la setlist. Un gars derrière nous avoue vouloir mourir sur la dernière chanson susnommée. La foule est dense devant nous, difficile d'approcher, même si on est arrivé pourtant avant le début des hostilités. On sent que le groupe a attiré un public de fans venus expréssement au festival pour les voir. Lulu est ravie, Beach House, c'est validé.
Ensuite, on en profite pour tester les stands de nourriture du festival. Il faut dire qu'on n'a pas le choix, car c'est interdit de rapporter son manger. Et évidemment, les prix sont exhorbitants pour que dalle à grailler. Le système de paiement prélève d'office quelques euros. Bref, on a l'impression d'être des vaches à lait. Ils ont sans doute oublié que l'écologie, la vraie, c'est la décroissance. Pour un festival qui se veut vert, on voit bien que l'argent reste malgré tout la priorité. Pendant ce temps-là, l'anglais FKA Twigs déroule son show calibré et ultra prétentieux : pas pour nous. On attend alors le concert des New-Yorkais de Fcukers sur la scène d'à côté, en se disant que si c'est pas bien, on ira plutôt voir les français de Polo & Pan, à l'autre bout du site. Mais comme c'est bien, on reste sur place. Voilà une formation qui marie différents styles, avec une modernité et une fraîcheur qui font plaisir à attendre, malgré l'aspect nonchalant qui pourrait énerver. En tout cas, j'attends déjà avec impatience leur premier album.
Tant pis pour Polo & Pan. Ensuite, on prend place un peu en avance devant la grande scène, pour la grande messe de James Murphy. Que dire ? Que c'est une fois de plus impeccable. Un déluge sonore qui nous en fout plein les mirettes et les esgourdes. Et on se dit que ce groupe-là n'a décidément pas son pareil pour annihiler toute concurrence et rendre une bonne soirée, excellente. On reprendrait bien rendez-vous avec eux tous les ans. Impossible de se lasser des classiques "Dance Yourself Clean" et "All My Friends". Quand en plus, ils rajoutent le tonitruant "North American Scum" aux festivités, difficile de résister, même si ça serait bien qu'ils viennent la prochaine fois avec plus de nouveaux titres et surtout un nouvel album. Juste avec les dernières notes de "All My Friends", la sono diffuse "Perfect Day" de Lou Reed. Bien joué !
On décide de partir avant la fin, pendant "Le reste", pour rejoindre la scène où Beach House doit se produire. C'est sous chapiteau et cela permet donc de créer une ambiance autre qu'en plein air. Le groupe joue constamment dans la pénombre, on ne voit que leurs ombres et jamais réellement leurs visages. "Silver Soul", "Myth", "Space Song" le combo magique, bornent admirablement la setlist. Un gars derrière nous avoue vouloir mourir sur la dernière chanson susnommée. La foule est dense devant nous, difficile d'approcher, même si on est arrivé pourtant avant le début des hostilités. On sent que le groupe a attiré un public de fans venus expréssement au festival pour les voir. Lulu est ravie, Beach House, c'est validé.
Ensuite, on en profite pour tester les stands de nourriture du festival. Il faut dire qu'on n'a pas le choix, car c'est interdit de rapporter son manger. Et évidemment, les prix sont exhorbitants pour que dalle à grailler. Le système de paiement prélève d'office quelques euros. Bref, on a l'impression d'être des vaches à lait. Ils ont sans doute oublié que l'écologie, la vraie, c'est la décroissance. Pour un festival qui se veut vert, on voit bien que l'argent reste malgré tout la priorité. Pendant ce temps-là, l'anglais FKA Twigs déroule son show calibré et ultra prétentieux : pas pour nous. On attend alors le concert des New-Yorkais de Fcukers sur la scène d'à côté, en se disant que si c'est pas bien, on ira plutôt voir les français de Polo & Pan, à l'autre bout du site. Mais comme c'est bien, on reste sur place. Voilà une formation qui marie différents styles, avec une modernité et une fraîcheur qui font plaisir à attendre, malgré l'aspect nonchalant qui pourrait énerver. En tout cas, j'attends déjà avec impatience leur premier album.
Tant pis pour Polo & Pan. Ensuite, on prend place un peu en avance devant la grande scène, pour la grande messe de James Murphy. Que dire ? Que c'est une fois de plus impeccable. Un déluge sonore qui nous en fout plein les mirettes et les esgourdes. Et on se dit que ce groupe-là n'a décidément pas son pareil pour annihiler toute concurrence et rendre une bonne soirée, excellente. On reprendrait bien rendez-vous avec eux tous les ans. Impossible de se lasser des classiques "Dance Yourself Clean" et "All My Friends". Quand en plus, ils rajoutent le tonitruant "North American Scum" aux festivités, difficile de résister, même si ça serait bien qu'ils viennent la prochaine fois avec plus de nouveaux titres et surtout un nouvel album. Juste avec les dernières notes de "All My Friends", la sono diffuse "Perfect Day" de Lou Reed. Bien joué !
Je n'ai jamais fait ce festival mais il m'a toujours semblé plus concerné par ses food-trucks que sa programmation.
RépondreSupprimerC’est pas faux... et c’est dommage car parmi la programmation, il y a souvent quelques groupes/artistes passionnants.
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