Un groupe indie que je ne connais pas et qui est encensé dans Télérama, çe ne me dit rien qui vaille. Les goûts musicaux de Télérama m'ont toujours paru un peu datés, trop sages, incapables d'anticiper quoi que soit : soit mainstream pour rester raccrochés à l'air du temps, soit à l'inverse portant aux nues des styles désuets et au final sans danger. Alors quand j'ai vu qu'ils parlaient d'un duo gallois adepte d'une pop lo-fi qui pourrait à la base me plaire, je ne me suis pas jeté dessus. Et puis, "Very Human Features", leur déjà quatrième album, est sorti et je me suis quand même décidé à y jeter une oreille. Dès que j'ai entendu la voix de Wilmett, j'ai senti qu'ils étaient dans le vrai. J'ai reconnu Hefner, The Wave Pictures et tout cette pop anglaise sale, mélodique, faite avec deux fois rien, mais dégageant une énergie et fraîcheur si naturelles qu'elle vous emporte malgré tout. C'est bien simple, tout le weekend, je me suis écouté le disque en boucle, finissant par chantonner ses airs qui me donnaient envie d'y croire à nouveau. Croire que même aujourd'hui, en 2025, il existe encore ce genre de groupes, sans prétention, capables de bousculer nos certitudes pleines de "c'était mieux avant".
The Bug Club sont passés gratuitement au Supersonic, à Paris - décidément, c'est vraiment le passage obligé de tous les "nouveaux" groupes de rock indépendant - en mai dernier : trop tard. Heureusement, ils doivent repasser pour une petite bouchée de pain, au Point Ephémère fin août, histoire de finir l'été en beauté. En à peine quelques écoutes, je me laisserais bien tenté. The Bug Club m'a donné à nouveau l'envie. Et ce n'est pas une mince affaire.
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