Il s'appelle Kai Slater, a tout juste vingt ans et vient de publier son deuxième album cette année. J'ai déjà parlé ici de son excellent groupe Lifeguard fortement inspiré par Sonic Youth dont le batteur est acessoirement le frère de la bassiste des moins excellentes Horsegirl. Sharp Pins qui est plutôt un projet solo fait penser à Guided By Voices, voire davantage à des influences nettement plus anciennes, comme The Byrds, toute cette pop psychédélique californienne des années 60, aux guitares carillonnantes et aux choeurs harmonieux. "Balloon, Balloon, Balloon" est déjà le troisième disque de Sharp Pins, en trois années d'existence et force est d'avouer que c'est de mieux en mieux. Dire que Kai Slater a du talent est un doux euphémisme. Cet album est un petit bijou mélodique, un doux enchaînement de mini symphonies pop aux parfums surrannés.
Les titres ne dépassent quasi jamais trois minutes, comme au bon vieux temps. Ils vont droit au but, se terminant toujours avant de pouvoir lasser, mais parfois aussi avant qu'on puisse s'en souvenir vraiment. Au passage, la maison de disques n'est autre que K Records, le label mythique de Calvin Johnson, le préféré d'un certain Kurt Cobain. Bref, ce Kai Slater a tout pour lui, comme sa petite gueule d'ange. Cela n'invente rien, mais ça reste assez irrésistible.


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