Accéder au contenu principal

Jack Peñate - Everything is new


Bon, c'est la quatrième et dernière chronique de la journée. Et oui, je suis en forme aujourd'hui ! Il s'agit du deuxième disque de l'anglais au nom espagnol : Jack Peñate. Et c'est un sacré changement de style que le bonhomme opère ici, car, après un premier album dans la lignée de la pop ligne claire des Housemartins, voici un disque plus orienté world music, dans l'esprit des plus récents Vampire Weekend par exemple ou des Talking Heads période "Remain In Light" - toute proportion gardée bien entendue - mais en moins exigeant et plus "grand public". Et, une fois de plus, ça ne va pas révolutionner le monde de la musique, mais c'est tout de même bien ficelé. La production est carrée, les mélodies pas dégueus. Bref, ça fonctionne. Et c'est encore un joli disque pour l'été. Surtout que le Peñate en question a plutôt une gueule de beau gosse. Bon, après tout ça, il va quand même falloir que je passe à des choses un peu plus sérieuses ... (Je sens déjà les fans de Wilco tomber des nues en voyant que le nouveau disque de leurs protégés est moins bien noté que celui-ci ou que celui de ... Coeur de Pirate. C'est comme ça, c'est mon blog et sur mon blog, je fais ce que je veux. Non, mais ! ) En tout cas, je suis crevé, j'ai assez donné pour aujourd'hui ... (Site officiel)

6/10

Chroniques :
Le choix de Mlle Eddie
Tadah ! Blog
Sound Of Violence

Commentaires

  1. Tout le monde en dit du bien je vais le mettre dans ma catégorie "à écouter pendant les vacances" du coup...

    RépondreSupprimer
  2. Moi j'en pense beaucoup de mal .. Pourtant j'avais décidé d'aimer cet album ...

    RépondreSupprimer

Enregistrer un commentaire

Posts les plus consultés de ce blog

Beak - >>>>

A peine remis du magnifique concert de Beth Gibbons, que nous apprenions la sortie surprise d'un nouvel album de Beak, groupe de Geoff Barrow depuis 2009 et la fin (?) de Portishead. Beak a la bonne idée d'intituler ses disques d'un " > " supplémentaire à chaque fois - on en est au quatrième - , comme pour dire que la formation est en constante progression, ce qui est assez vrai, tellement cette nouvelle mouture impressionne d'emblée. Les deux premiers titres, " Strawberry Line " et " The Seal " fixent la barre très haut. La production est toujours impeccable, avec une rythmique bien mise en avant, rappelant bien sûr le krautrock dont on sait que Barrow est amateur depuis " Third " chef d'oeuvre indépassable de Portishead, ce chant distant et ces chansons qui progressent lentement, créant ce climat de tension constante, dans l'attente de ce qui va suivre. La suite, moins immédiatement renversante, plus lancinante, nous ...

Nick Cave & The Bad Seeds - Wild God

  Il y a eu un tournant dans la carrière de Nick Cave : " Push The Sky Away " en 2013. Avant ce disque, le chanteur australien était cantonné aux seuls amateurs de rock indépendant ou presque. Il y a bien eu quelques percées commerciales comme celles du vénéneux et romantique " Where The Wild Roses Grow " en 1995 mais c'était surtout parce qu'il chantait en duo avec sa très iconique compatriote Kylie Minogue. En tout cas, rien qui ne suffise à le hisser au panthéon du rock, comme c'est le cas aujourd'hui. Sa musique fait aujourd'hui une quasi unanimité et surtout ses disques sont chroniqués partout, jusque dans les rares pages culture de Figaro Madame. Je ne saurais expliquer un tel phénomène. Il y a peut-être plusieurs raisons. J'en lâche ici quelques unes : la reprise dès l'an 2000 de son sublime " The Mercy Seat " par Johnny Cash, comme une validation en bonne et due forme de l'importance de sa carrière et de son influenc...

Lucie

L'autre jour, en lisant l'article intitulé « ça rime à quoi de bloguer ? » sur le très bon blog « Words And Sounds » - que vous devez déjà connaître, mais que je vous recommande au cas où cela ne serait pas le cas - je me disais, mais oui, cette fille a raison : « ça rime à quoi la musique à papa? ». Enfin, non, sa réflexion est plutôt typiquement féminine : trouvons un sens derrière chaque chose ! Nous, les hommes, sommes plus instinctifs, moins réfléchis. C'est sans doute pour ça que dans le landernau (je ne sais pas pourquoi, j'aime bien cette expression, sans doute parce que ça fait breton :-) des « indierockblogueurs », il y a surtout des mecs. Un mec est par contre bizarrement plus maniaque de classements en tout genre, surtout de classements complètement inutiles dans la vie de tous les jours. Pour ceux qui ne me croient pas, relisez donc Nick Hornby. Et je dois dire que je n'échappe pas à la règle, même si j'essaie de me soigner. J'ai, par exemple,...