Ils sont anglais, n'ont encore sortis que quelques singles, et aiment bien cultiver le mystère en arborant de drôles de foulards sur le visage, à la manière de cambrioleurs. On pourrait commencer à être un peu agacés par cette nouvelle mode à la Daft Punk (et Wu Lyf) de vouloir chanter masqués. Tout cela sent peut-être le plan marketing, mais ce "When O' When" est tellement bien qu'on leur pardonne volontiers. Vivement le 8 novembre prochain puisqu'ils feront la première partie du génial James Murphy au Zénith de Paris... (et que maman et moi, on y sera)
A peine remis du magnifique concert de Beth Gibbons, que nous apprenions la sortie surprise d'un nouvel album de Beak, groupe de Geoff Barrow depuis 2009 et la fin (?) de Portishead. Beak a la bonne idée d'intituler ses disques d'un " > " supplémentaire à chaque fois - on en est au quatrième - , comme pour dire que la formation est en constante progression, ce qui est assez vrai, tellement cette nouvelle mouture impressionne d'emblée. Les deux premiers titres, " Strawberry Line " et " The Seal " fixent la barre très haut. La production est toujours impeccable, avec une rythmique bien mise en avant, rappelant bien sûr le krautrock dont on sait que Barrow est amateur depuis " Third " chef d'oeuvre indépassable de Portishead, ce chant distant et ces chansons qui progressent lentement, créant ce climat de tension constante, dans l'attente de ce qui va suivre. La suite, moins immédiatement renversante, plus lancinante, nous ...
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