Il existe des chanteurs, comme ça, qui ne souffrent d'aucune voix discordante, qui sont des références incontournables, citées à tout bout de champ, des icônes inattaquables. Il y a d'abord Bob Dylan qui bénéficie actuellement d'une exposition à la Cité de la Musique à Paris et qui viendra aussi en juillet prochain par chez nous traîner ses guêtres de vieilles charrues au festival du même nom. Et puis, il y a Neil Young. Même si ce n'est pas faute d'avoir essayé, ces deux chanteurs m'ont toujours laissé à quelques rares exceptions près assez indifférent. Heureusement, il y a "I Want You" et "Heart Of Gold". Deux chansons d'amour universelles, qui sont au-delà d'une époque, d'un style, d'une voix. Quelque chose s'y passe, dès les premières notes. On a beaucoup glosé sur Young, au moment de l'apparition du grunge et de Nirvana, en disant que c'était lui qui en était le vrai précurseur. Avec ses chemises de bucheron, ses disques les plus rock ("Zuma", "Rust Never Sleeps"). Pourtant, le canadien a toujours été en dehors des modes. Aujourd'hui encore, le vieux loup continue de sortir régulièrement des disques. Cette fois-ci, sur le prochain, on le retrouvera de nouveau en compagnie de sa meute favorite, le Crazy Horse, pour un album de reprises de vieux standards folk à paraître pour le mois de juin. Contrairement à beaucoup d'autres (les Rolling Stones voire même Paul McCartney), chacun de ses disques est encore attendu comme le messie par toute une cohorte de fans qui persiste à le vénérer comme à la première heure. C'est sans doute parce que Neil Young semble n'avoir jamais été jeune -ses adorateurs diront que c'est l'inverse-, à l'image de sa musique. Idéal pour résister à l'épreuve du temps...
I want to live,
I want to give
I've been a miner
for a heart of gold.
It's these expressions
I never give
That keep me searching
for a heart of gold
And I'm getting old.
Keeps me searching
for a heart of gold
And I'm getting old.
I've been to Hollywood
I've been to Redwood
I crossed the ocean
for a heart of gold
I've been in my mind,
it's such a fine line
That keeps me searching
for a heart of gold
And I'm getting old.
Keeps me searching
for a heart of gold
And I'm getting old.
Keep me searching
for a heart of gold
You keep me searching
for a heart of gold
And I'm growing old.
I've been a miner
for a heart of gold.
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