Entre deux bafouilles sur la Buckley Family, j'essaie de glisser quelques nouveautés pas piquées des hannetons. Après la grosse révélation de Tristen, voici un autre truc qui dégage une certaine majesté. Bah oui, appeler son groupe His Clancyness quand on s'appelle Jonathan Clancy, ça pose tout de suite son homme. Pourtant, rien d'outrancier ici, comme aurait pu le laisser croire la pochette, la musique se la joue même plutôt modeste. Vicieuse aussi, comme le titre de ce premier album. Car, s'il y a une évidente unité de ton, les morceaux sont constamment fuyants, Clancy semblant prendre un malin plaisir à stopper net une mélodie à laquelle on s'était habitué. Il faut attendre le dernier titre pour qu'il daigne étirer un tant soit peu la chose. Son style me rappelle celui des oubliés de Mull Historical Society, mais en plus épuré. Une pop d'apparence simple, qui résiste aisément aux nombreuses écoutes, car elle sait se contenter de l'essentiel.
On pense à Atlas Sound, avec lequel il partage le même producteur, mais avec un son moins ouateux, moins marqué aussi. Tiens, au passage, je souhaite remercier Laurent Bajon et ses Planet Claire Sessions sur Aligre FM qui m'a fait découvrir entre autres His Clancyness. Vous pouvez écouter sa programmation les yeux (pas les oreilles, hein ?) fermés, le monsieur a très bon goût. Pour preuve, hier soir, c'était la session de... Tristen.
On pense à Atlas Sound, avec lequel il partage le même producteur, mais avec un son moins ouateux, moins marqué aussi. Tiens, au passage, je souhaite remercier Laurent Bajon et ses Planet Claire Sessions sur Aligre FM qui m'a fait découvrir entre autres His Clancyness. Vous pouvez écouter sa programmation les yeux (pas les oreilles, hein ?) fermés, le monsieur a très bon goût. Pour preuve, hier soir, c'était la session de... Tristen.
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