Chaque fois que je me décide à jeter une oreille sur le catalogue du label Bleeding Gold Records, je me dis que je devrais le faire plus souvent. J'y déniche régulièrement des pépites. Une fois n'est pas coutume, ce n'est pas de la dream pop, du shoegaze ou de la twee pop, ces genres préférés de tous fans de rock indé qui se respectent, dont je fais évidemment partie. Non, c'est de la new wave, française qui plus est, du Lescop plus fréquentable. Enfin, façon de parler, car les thèmes abordés sont très noirs. Il y est question de mort sur presque chacun des titres, mais souvent avec un ton décalé, comme ce "Lustre" assassin, à l'incroyable pouvoir entêtant. Pas si tristoune qu'il en a l'air, le Tristen, donc. Il rappelle parfois la légereté d'un Boogaerts ("L'attraction des corps"), la fantaisie pop d'un Fleurent-Didier ou la fluidité d'un de la Simone ("La femme qui ne souriait jamais").
Cet habile mélange n'est pas non plus sans rappeler les compositions d'un Bertrand Betsch qui reviendra au passage faire parler de lui pour la mi-novembre. En attendant, cette brillante révélation - bon, ok, c'est déjà son deuxième disque - démontre s'il le fallait que la chanson française actuelle est passionnante. Pour paraphraser le refrain du "Lustre" - oui, j'adore ce morceau -, je ne pensais pas tomber sur "un album si bon que ça, non !"
Cet habile mélange n'est pas non plus sans rappeler les compositions d'un Bertrand Betsch qui reviendra au passage faire parler de lui pour la mi-novembre. En attendant, cette brillante révélation - bon, ok, c'est déjà son deuxième disque - démontre s'il le fallait que la chanson française actuelle est passionnante. Pour paraphraser le refrain du "Lustre" - oui, j'adore ce morceau -, je ne pensais pas tomber sur "un album si bon que ça, non !"
Jolie découverte ! :) Merci pour le partage.
RépondreSupprimerAlexandre