Voilà une drôle d'association : Daniele Luppi un producteur et compositeur italien, Parquet Courts, le groupe de rock indépendant américain tendance - j'ai déjà dit combien je les trouvais un poil surestimés - et la divinement barrée Karen O, chanteuse des Yeah Yeah Yeahs qui seraient en train de se reformer. Le résultat est assez étonnant. C'est pour les textes, l'Italie des années 80, de la mode avec "Milano" comme centre névralgique, de la variété produite au kilomètre - oui, tous ces groupes numéros uns au top 50 étaient pour beaucoup des formations éphémères en provenance d'Italie - qui rencontre pour la musique, le New-York des années 60-70. Andrew Savage, le leader des Parquet Courts, sait chanter d'une voix traînante comme le faisait un certain Lou Reed. La mélodie sur le premier titre n'est d'ailleurs pas sans rappeler celle de "Sunday Morning".
Par contre, Karen O apporte un côté moins convenu, une folie bienvenue. "Talisa" est une petite bombe dans son genre. Les titres alternent ainsi les morceaux chantés par la chanteuse des Yeah Yeah Yeahs et ceux par le chanteur des Parquet Courts, avec au beau milieu un titre en commun, "Pretty Prizes", pas forcément le plus réussi. Mais on a quand même droit à un bel exercice de style, plutôt convaincant dans l'ensemble.
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