Jour 3 sans enfants. 3eme (et dernier) concert. Cette fois-ci, on vise plus grand avec maman : le Zénith de Paris. Les écossais de Franz Ferdinand, sans leur ancien guitariste Nick McCarthy mais avec deux nouveaux membres et avec surtout l'omniprésence de claviers. Idéal pour bouger encore plus. Désolé pour les anglais de The Vaccines qui étaient chargés de faire leur première partie, nous sommes arrivés trop tard. Pas trop grave si je me base sur ce que j'avais pu en entendre sur les internets. Est-ce que quelqu'un d'entre vous a pu voir le concert ? Est-ce que nous avons vraiment loupé quelque chose ? En tout cas, la bande d'Alex Kapranos a rapidement levé cette petite déception. Sans surprise, leur set est impressionnant de maîtrise, à les voir ainsi bouger, tout cela semble tellement simple. Les jeux de lumière sont aussi au diapason. Tous les principaux tubes y passent, parfaitement exécutés, "Take me out", "The dark of the matinée", pour finir sur un "This Fire" complètement électrique. On se dit en sortant avec maman, qu'on n'a finalement pas si souvent l'occasion de voir de tels "feel-good" concerts. Une musique qui ratisse aussi large. Pour une fois, il n'y a pas beaucoup de hipsters. Certains spectateurs sont complètement en transe ou rentrent dans des états seconds au son des guitares des écossais. Un gars près de nous, se met à danser frénétiquement, tel un boxeur prêt à en découdre. Un autre en costume ne parvient plus à rester assis, emporté presque malgré lui par la musique. Les gens sont pour la plupart vraiment heureux d'être là et le montrent. Ce concert, c'est leur (notre) défoulement de la semaine. Un lieu où ils peuvent se lâcher, parce qu'on est entre nous. Entre fans. Je pense qu'il y a peu d'artistes capables de ça. Une telle communion. Sans artifice.
A peine remis du magnifique concert de Beth Gibbons, que nous apprenions la sortie surprise d'un nouvel album de Beak, groupe de Geoff Barrow depuis 2009 et la fin (?) de Portishead. Beak a la bonne idée d'intituler ses disques d'un " > " supplémentaire à chaque fois - on en est au quatrième - , comme pour dire que la formation est en constante progression, ce qui est assez vrai, tellement cette nouvelle mouture impressionne d'emblée. Les deux premiers titres, " Strawberry Line " et " The Seal " fixent la barre très haut. La production est toujours impeccable, avec une rythmique bien mise en avant, rappelant bien sûr le krautrock dont on sait que Barrow est amateur depuis " Third " chef d'oeuvre indépassable de Portishead, ce chant distant et ces chansons qui progressent lentement, créant ce climat de tension constante, dans l'attente de ce qui va suivre. La suite, moins immédiatement renversante, plus lancinante, nous ...
Un autre en costume ne parvient plus à rester assis... qui s'assoit pendant un concert de rock???!!
RépondreSupprimerClétus
Oui, c'était au Zénith de Paris, donc il y avait pas mal de places assises. Vu notre retard - on a raté comme j'ai dit la première partie -, on a donc privilégié ces places...
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