Je me rappelle de "La Bamba" comme un tube de mon enfance. Un tube remis au goût du jour par le groupe Los Lobos en 1987. Cette chanson est au départ un air traditionnel mexicain, popularisée à la fin des années 50 par Ritchie Valens, qui trouvera la mort "The Day The Music Died", dans un accident d'avion en même temps qu'un certain Buddy Holly. Mais revenons à ce qui nous concerne aujourd'hui, Y La Bamba - y-a-t-il réellement un lien ?-, le groupe d'une certaine Luz Elena Mendoza, américano-mexicaine, forcément. Encore une artiste que je découvre sur le tard et par hasard, au détour des nouveautés musicales de la semaine et qui en est déjà à son sixième album. Ce nouveau disque semble un remède à la morosité ambiante, comme si Cate Le Bon se mettait à la bossa nova. La chanteuse y invite Devendra Banhart, un de ses modèles revendiqués pour le superbe et apaisant "Hues". Elle y chante aussi une reprise d'Hank Williams, une des chansons les plus reprises au monde, l'incontournable "I'm So Lonesome I Could Cry". Il paraît que c'est ce titre qui a donné l'ambiance au disque.
Les morceaux composés l'ont été dans ce même état d'esprit, un peu mélancolique, comme après une rupture amoureuse, quand, d'un coup, on a l'impression d'être au seul au monde. On peut la rassurer, son album "Lucha" - lutte en espagnol, pour les non hispanophones - nous suivra aisément les prochains mois, on l'imagine idéal en sirotant un cocktail au bord de la piscine. Non, nous ne sommes pas seuls au monde. La mélancolie et le fait de ne pas se sentir à sa place sont parmi les sentiments les plus partagés.
Un secret trop bien gardé que Y La Bamba, faux groupe dominé par l'originalité de Luz Elena Mendoza, forte personnalité dont on peut suivre les nombreuses activités sur la page facebook qui porte le nom du groupe (sans avatar).
RépondreSupprimerMerci à toi de l'avoir évoquée, c'est une excellente idée.