Accéder au contenu principal

Alec Ounsworth - Mo Beauty


Après l'album du chanteur des Strokes en solo, voici celui de Clap Your Hands Say Yeah, autre groupe majeur de la décennie rock finissante. D'ailleurs, le premier album du groupe fait déjà partie de ma liste de disques indispensables, ici. Mais la différence entre Julian Casablancas et Alec Ounsworth réside dans le fait que le groupe du premier nommé n'est à priori pas encore mort, ce qui semble être le cas de celui du second : dommage ! Mais pour en revenir à leurs albums solos respectifs, celui de Ounsworth est supérieur à tout point de vue, il ne laisse pas de place à la facilité, comme l'autre. On retrouve évidemment la voix si particulière du chanteur qui devrait une fois de plus faire fuir ceux qui ne la supportent malheureusement pas. Quant à la musique, c'est moins rock, moins pop et plus folk tout en étant plus travaillée que celle des CYHSY. C'est pas mal, mais sans plus. Il y a quelques trucs sympas comme la jolie ballade "Holy, Holy, Holy Moses (Song for New Orleans)" ou la très belle rythmique de "South Philadelphia (Drug Days)", mais ça ne me transporte pas vraiment. Pas un disque raté non, loin s'en faut, juste un honnête disque qui ne restera pas non plus gravé dans les annales. (MySpace)

6/10

Chroniques :
La Quenelle Culturelle
Magicrpm
One Thirty BPM

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

Beak - >>>>

A peine remis du magnifique concert de Beth Gibbons, que nous apprenions la sortie surprise d'un nouvel album de Beak, groupe de Geoff Barrow depuis 2009 et la fin (?) de Portishead. Beak a la bonne idée d'intituler ses disques d'un " > " supplémentaire à chaque fois - on en est au quatrième - , comme pour dire que la formation est en constante progression, ce qui est assez vrai, tellement cette nouvelle mouture impressionne d'emblée. Les deux premiers titres, " Strawberry Line " et " The Seal " fixent la barre très haut. La production est toujours impeccable, avec une rythmique bien mise en avant, rappelant bien sûr le krautrock dont on sait que Barrow est amateur depuis " Third " chef d'oeuvre indépassable de Portishead, ce chant distant et ces chansons qui progressent lentement, créant ce climat de tension constante, dans l'attente de ce qui va suivre. La suite, moins immédiatement renversante, plus lancinante, nous ...

Nick Cave & The Bad Seeds - Wild God

  Il y a eu un tournant dans la carrière de Nick Cave : " Push The Sky Away " en 2013. Avant ce disque, le chanteur australien était cantonné aux seuls amateurs de rock indépendant ou presque. Il y a bien eu quelques percées commerciales comme celles du vénéneux et romantique " Where The Wild Roses Grow " en 1995 mais c'était surtout parce qu'il chantait en duo avec sa très iconique compatriote Kylie Minogue. En tout cas, rien qui ne suffise à le hisser au panthéon du rock, comme c'est le cas aujourd'hui. Sa musique fait aujourd'hui une quasi unanimité et surtout ses disques sont chroniqués partout, jusque dans les rares pages culture de Figaro Madame. Je ne saurais expliquer un tel phénomène. Il y a peut-être plusieurs raisons. J'en lâche ici quelques unes : la reprise dès l'an 2000 de son sublime " The Mercy Seat " par Johnny Cash, comme une validation en bonne et due forme de l'importance de sa carrière et de son influenc...

Lucie

L'autre jour, en lisant l'article intitulé « ça rime à quoi de bloguer ? » sur le très bon blog « Words And Sounds » - que vous devez déjà connaître, mais que je vous recommande au cas où cela ne serait pas le cas - je me disais, mais oui, cette fille a raison : « ça rime à quoi la musique à papa? ». Enfin, non, sa réflexion est plutôt typiquement féminine : trouvons un sens derrière chaque chose ! Nous, les hommes, sommes plus instinctifs, moins réfléchis. C'est sans doute pour ça que dans le landernau (je ne sais pas pourquoi, j'aime bien cette expression, sans doute parce que ça fait breton :-) des « indierockblogueurs », il y a surtout des mecs. Un mec est par contre bizarrement plus maniaque de classements en tout genre, surtout de classements complètement inutiles dans la vie de tous les jours. Pour ceux qui ne me croient pas, relisez donc Nick Hornby. Et je dois dire que je n'échappe pas à la règle, même si j'essaie de me soigner. J'ai, par exemple,...