Bon, cette fois-ci, ne parlons plus de morts - même si d'autres chanteurs viennent de nous quitter dernièrement, c'est décidément une véritable hécatombe en ce début 2010 : Mano Solo, une fois de plus, je n'étais pas fan du bonhomme, Jay Reatard dont j'avais parlé l'année dernière ici et là et dont j'avais bien aimé le dernier disque et puis Rowland S. Howard que je ne connaissais pas et qui est décédé le 30 décembre dernier - mais bien des vivants et si ce site porte ce nom, c'est d'ailleurs grâce à une petite puce bien vivante. Et puis, comme dirait un poète français bien connu : "Aimons-nous vivants"... - Non, je vais résister et je ne mettrais pas directement en ligne la vidéo correspondante, mais vous pourrez la trouver là. Monsieur Manatane (alias Benoît Poelvoorde) en avait d'ailleurs parlé ici ... de ce chanteur malheureusement un peu disparu - non, pas encore mort celui-là, enfin aux dernières nouvelles. De manière générale, il faut toujours se méfier des hommes aux deux prénoms, surtout ceux qui contiennent François dedans, ils ont fait beaucoup de dégâts dans la chanson de par chez nous. Je vous laisse faire le compte : Claude F., Frédéric F., F. Valéry, Jean-Pierre F., etc. Pour le dernier, c'est même carrément trois prénoms, le vicelard ! - Enfin bref, donner la vie est une des plus belles choses qui soit - ça y est, je deviens "fleur bleue" - et la paternité a quand même pas mal inspiré des artistes en tout genre, dont vous trouverez une sélection non exhaustive ci-dessous. Un best of de musique pour papa, en quelque sorte ... Quant à moi, petite inspiration sans doute, mais c'est bientôt le week-end alors ...
A peine remis du magnifique concert de Beth Gibbons, que nous apprenions la sortie surprise d'un nouvel album de Beak, groupe de Geoff Barrow depuis 2009 et la fin (?) de Portishead. Beak a la bonne idée d'intituler ses disques d'un " > " supplémentaire à chaque fois - on en est au quatrième - , comme pour dire que la formation est en constante progression, ce qui est assez vrai, tellement cette nouvelle mouture impressionne d'emblée. Les deux premiers titres, " Strawberry Line " et " The Seal " fixent la barre très haut. La production est toujours impeccable, avec une rythmique bien mise en avant, rappelant bien sûr le krautrock dont on sait que Barrow est amateur depuis " Third " chef d'oeuvre indépassable de Portishead, ce chant distant et ces chansons qui progressent lentement, créant ce climat de tension constante, dans l'attente de ce qui va suivre. La suite, moins immédiatement renversante, plus lancinante, nous ...
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