Changement de registre pour la musique à papa aujourd'hui avec un disque qui pourrait à première vue (cf. la pochette et la police de caractères utilisée) et à première écoute paraître comme l'oeuvre d'un groupe de metal gothique. Il n'en est rien, malgré les tatouages et la voix d'outre-tombe du bonhomme - Thomas Jefferson Cowgill - qui se cache derrière le pseudo de King Dude. "Burning Daylight" se rapproche au final plus de l'univers d'un Johnny Cash. Mais un Johnny Cash version dark. Tout de même. Dans ce disque, il est beaucoup question de religion ("Holy Land", "Jesus In The Courtyard", "Lord, I'm Coming Home"). On imaginerait d'ailleurs bien ces chansons-là chantées dans une cathédrale. Elles y prendraient une dimension encore plus mystique. Mais sous des apparats sombres et austères, c'est un folk joué sèchement, presque à l'os qui résonne dans nos oreilles.
King Dude n'invente rien sur le fond, seule la forme est profondément originale. Donnant à l'ensemble un côté presque agressif, dérangeant. Un titre comme "You Can Break My Heart" en d'autres mains aurait pu sonner de façon nettement plus "easy-listening". Et si un coeur d'artichaut battait finalement sous cette virile carapace ?
Clip de "Jesus In The Courtyard" :King Dude n'invente rien sur le fond, seule la forme est profondément originale. Donnant à l'ensemble un côté presque agressif, dérangeant. Un titre comme "You Can Break My Heart" en d'autres mains aurait pu sonner de façon nettement plus "easy-listening". Et si un coeur d'artichaut battait finalement sous cette virile carapace ?
Clip de "Holy Land" :
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