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The Beatles - A Day In The Life (1967)

Oui, je vous vois déjà venir avec vos gros sabots. Comme tout amateur de pop music, quand on ne sait pas de quoi et de qui parler, on parle des Beatles, ça fait toujours un sujet passe-partout dont on devine, à l'avance, qu'il fera l'unanimité ou presque. Car, qui n'aime pas les Beatles ? Hein, je vous le demande. Il faut dire que cette semaine, j'avoue n'avoir pas trouvé de nouveautés dignes de ce nom. Enfin, rien qui m'ait véritablement emballé, mais la fin d'année approchant déjà, la période n'est sans doute plus très propice aux découvertes musicales. Bref, revenons aux Beatles et à ce titre "A Day In The Life", le dernier de leur album le plus mythique "Sergent Peppers", symptomatique du changement qui est en train d'avoir lieu au sein des Fab Four. La chanson est un collage de deux morceaux inachevés : un de McCartney, l'autre de Lennon. Le premier brille par sa mélodie et l'originalité des paroles inspirées de la lecture du Daily Mail; le deuxième est plus expérimental et symphonique dans l'approche. Et les auteurs respectifs des deux parties distinctes ne sont étonnamment pas ceux qu'on croit. La fin de l'âge d'or diront certains et dans le même temps de l'unité du groupe. Le début d'une oeuvre bigarrée et foisonnante pour d'autres, comme moi, en témoigne le disque suivant, le fameux "White album", qui marquera à jamais l'histoire de la pop. Au passage, je vous conseille vivement la vision si ce n'est pas déjà fait de "The Rutles - All you need is cash" (disponible pour quelques jours seulement ici), l'hilarante parodie sur l'histoire de la célèbre formation liverpudlienne, réalisée par Eric Idle, le plus mélomane des Monty Python et donc par voie de conséquence, celui que je préfère de la bande - "Always Look On The Bright Side Of Life", c'est lui. On y retrouve notamment une Yoko Ono sous les traits d'une improbable artiste nazie ou la chanson "Help" transformée en "Ouch". Figurent aussi au générique de cette comédie les vrais Paul Simon, Mick Jagger et... George Harrison, ami des Monty Python puisqu'il produira l'année suivante l'excellente "Vie de Brian". Preuve s'il en était besoin de constater que tout ce petit monde avait à l'époque le sens de la dérision. Chose assez difficile à imaginer chez les rock stars de nos jours... De là à passer pour un "vieux con" et dire que c'était mieux avant...

I read the news today oh boy
About a lucky man who made the grade
And though the news was rather sad
Well I just had to laugh
I saw the photograph
He blew his mind out in a car
He didn't notice that the lights had changed
A crowd of people stood and stared
They'd seen his face before
Nobody was really sure
If he was from the House of Lords.

I saw a film today oh boy
The English Army had just won the war
A crowd of people turned away
but I just had to look
Having read the book
I'd love to turn you on


Woke up, fell out of bed,
Dragged a comb across my head
Found my way downstairs and drank a cup,
And looking up I noticed I was late.
Found my coat and grabbed my hat
Made the bus in seconds flat
Found my way upstairs and had a smoke,
and Somebody spoke and I went into a dream

I read the news today oh boy
Four thousand holes in Blackburn, Lancashire
And though the holes were rather small
They had to count them all
Now they know how many holes it takes to fill the Albert Hall.
I'd love to turn you on

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