Au début du mois de décembre prochain, un des meilleurs groupes de pop australiens sera de retour pour une très courte tournée dans nos contrées. Tout cela s'effectue sous le parrainage d'un fan de toujours, Emmanuel Tellier, l'ancien journaliste des Inrocks passé chez la concurrence Télérama mais surtout membre éminent des 49 Swimming Pools qui feront pour l'occasion la première partie. Pour situer l'événement, sachez juste que la troupe de Peter Walsh est aussi mythique et discrète ou presque que pouvaient l'être les Go-Betweens, tous deux portes-parole d'une pop romantique et classieuse en provenance du continent océanien. Ce morceau, "Mr. Somewhere", extrait de leur premier disque paru dans un quasi anonymat en 1985 - et dont il faudra attendre une suite pendant 7 ans - a été reprise par le collectif The Mortal Coil, expert ès émotions. Pourtant, pour une fois, la version originale reste aujourd'hui encore la plus marquante. C'est le genre de petite ritournelle modeste et inoffensive en apparence qui fait toujours son effet, malgré les années. Peut-être tout simplement parce nous sommes tous un peu comme le personnage de la chanson, des "Mr. Somewhere", pas vraiment sûrs d'être toujours à notre place.
Day comes up sicker than a cat
Something's wrong that is that
Mr. Somewhere missing somewhere
Never did figure just how much
A boat from the river takes you out
'cross the other side of town, to get out, to get out
You take the tide, any tide, any tide
Like there isn't gonna be any tide
Mr. Somewhere missing somewhere
Never did figure just how much
Missing somewhere never did figure
Just how much
A world like tomorrow wears things out
It's hard enough to get what's yours for now
And the hardest words are spoken softly
Softly look, no hands upon
Mr. Somewhere missing somewhere
Never did figure just how much
Missing somewhere never did figure
Just how much
Now the milkman beats you to the door
That was once a home, home no more
Mr. Somewhere, missing somewhere
Couldn't get the calendar to stop
Missing somewhere, never did figure
Just how much
Missing somewhere, never will admit just how much
Bonjour! Juste un petit commentaire pour vous dire que depuis que j'ai découvert votre blog, mon père et moi en sommes devenus absolument accros!!! De beaux articles très bien rédiger, de l'humour et des coups de gueule, de la musique originale et pleins de découvertes! Que du bonheur! Bonne continuation!
Merci pour ce concert de louanges !!! (oui, ça y est, deux commentaires positifs et je m'emballe) ça fait plaisir de savoir qu'on n'est pas tout seul, perdu dans les vastes flots de l'internet et qu'il y a au moins quelqu'un que ça intéresse, quelque part, derrière son écran. ça aide à continuer.
Et moi, mes commentaires, ils ne comptent pas ?! Ah oui pardon, tu as dit "positifs" ;-) Euh... tu sais sinon, je lis toujours tes billets (même quand je ne les commente pas).
The Apartments ? Je suis fan depuis la sortie de 'Drift'. J'ai aussi connu "Mr Somewhere" d'abord via la reprise de This Mortal Coil. Et surtout, j'ai eu la chance (que dis-je ? le privilège !) de voir le groupe sur scène en 1995 (formation électrique) Un concert inoubliable !
Mais si, JP, tes commentaires comptent quand même ! Positifs ou pas, l'essentiel est avant tout d'être lu. Quant à The Apartments, je les ai même découverts après toi, au moment de "A Life Full Of Farewells". Je ne saurais dire quel album d'eux je préfère. Mais "Mr Somewhere", quand même, quel titre !
A peine remis du magnifique concert de Beth Gibbons, que nous apprenions la sortie surprise d'un nouvel album de Beak, groupe de Geoff Barrow depuis 2009 et la fin (?) de Portishead. Beak a la bonne idée d'intituler ses disques d'un " > " supplémentaire à chaque fois - on en est au quatrième - , comme pour dire que la formation est en constante progression, ce qui est assez vrai, tellement cette nouvelle mouture impressionne d'emblée. Les deux premiers titres, " Strawberry Line " et " The Seal " fixent la barre très haut. La production est toujours impeccable, avec une rythmique bien mise en avant, rappelant bien sûr le krautrock dont on sait que Barrow est amateur depuis " Third " chef d'oeuvre indépassable de Portishead, ce chant distant et ces chansons qui progressent lentement, créant ce climat de tension constante, dans l'attente de ce qui va suivre. La suite, moins immédiatement renversante, plus lancinante, nous ...
Il y a eu un tournant dans la carrière de Nick Cave : " Push The Sky Away " en 2013. Avant ce disque, le chanteur australien était cantonné aux seuls amateurs de rock indépendant ou presque. Il y a bien eu quelques percées commerciales comme celles du vénéneux et romantique " Where The Wild Roses Grow " en 1995 mais c'était surtout parce qu'il chantait en duo avec sa très iconique compatriote Kylie Minogue. En tout cas, rien qui ne suffise à le hisser au panthéon du rock, comme c'est le cas aujourd'hui. Sa musique fait aujourd'hui une quasi unanimité et surtout ses disques sont chroniqués partout, jusque dans les rares pages culture de Figaro Madame. Je ne saurais expliquer un tel phénomène. Il y a peut-être plusieurs raisons. J'en lâche ici quelques unes : la reprise dès l'an 2000 de son sublime " The Mercy Seat " par Johnny Cash, comme une validation en bonne et due forme de l'importance de sa carrière et de son influenc...
L'autre jour, en lisant l'article intitulé « ça rime à quoi de bloguer ? » sur le très bon blog « Words And Sounds » - que vous devez déjà connaître, mais que je vous recommande au cas où cela ne serait pas le cas - je me disais, mais oui, cette fille a raison : « ça rime à quoi la musique à papa? ». Enfin, non, sa réflexion est plutôt typiquement féminine : trouvons un sens derrière chaque chose ! Nous, les hommes, sommes plus instinctifs, moins réfléchis. C'est sans doute pour ça que dans le landernau (je ne sais pas pourquoi, j'aime bien cette expression, sans doute parce que ça fait breton :-) des « indierockblogueurs », il y a surtout des mecs. Un mec est par contre bizarrement plus maniaque de classements en tout genre, surtout de classements complètement inutiles dans la vie de tous les jours. Pour ceux qui ne me croient pas, relisez donc Nick Hornby. Et je dois dire que je n'échappe pas à la règle, même si j'essaie de me soigner. J'ai, par exemple,...
En 1985 ce n'a pas été la chanson de la kermesse de fin d'année à l'école, dommage! Merci de m'avoir fait découvrir ce morceau et ce groupe ;)
RépondreSupprimerBonjour! Juste un petit commentaire pour vous dire que depuis que j'ai découvert votre blog, mon père et moi en sommes devenus absolument accros!!! De beaux articles très bien rédiger, de l'humour et des coups de gueule, de la musique originale et pleins de découvertes! Que du bonheur!
RépondreSupprimerBonne continuation!
Merci pour ce concert de louanges !!! (oui, ça y est, deux commentaires positifs et je m'emballe)
RépondreSupprimerça fait plaisir de savoir qu'on n'est pas tout seul, perdu dans les vastes flots de l'internet et qu'il y a au moins quelqu'un que ça intéresse, quelque part, derrière son écran.
ça aide à continuer.
Et moi, mes commentaires, ils ne comptent pas ?! Ah oui pardon, tu as dit "positifs" ;-) Euh... tu sais sinon, je lis toujours tes billets (même quand je ne les commente pas).
RépondreSupprimerThe Apartments ? Je suis fan depuis la sortie de 'Drift'. J'ai aussi connu "Mr Somewhere" d'abord via la reprise de This Mortal Coil. Et surtout, j'ai eu la chance (que dis-je ? le privilège !) de voir le groupe sur scène en 1995 (formation électrique) Un concert inoubliable !
Mais si, JP, tes commentaires comptent quand même ! Positifs ou pas, l'essentiel est avant tout d'être lu. Quant à The Apartments, je les ai même découverts après toi, au moment de "A Life Full Of Farewells". Je ne saurais dire quel album d'eux je préfère. Mais "Mr Somewhere", quand même, quel titre !
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