Accéder au contenu principal

Comme un avion sans aile

Et oui, depuis plus d'une semaine, c'est la panique dans les aéroports ! A cause d'une (banale?) éruption volcanique en Islande, un nuage noir s'est formé au-dessus de l'Europe qui empêche les avions de décoller, même si cela semble désormais, petit à petit, rentrer dans l'ordre. Pour celles et ceux qui ne seraient pas sensibles au charme adolescent du jeune (et pas encore scientologue?) Tom Cruise, vous pouvez toujours aller voir par de très belles images du volcan en question, ça se passe à Eyjafjallajokull - ça ne s'invente pas ! - et ça donnerait bien envie d'aller là-bas... une fois que le trafic sera redevenu normal ;)
Plus rien ne va donc et c'est toute une économie qui perd ses moyens, mais aussi des vacanciers qui se retrouvent bloqués à l'autre bout du monde. Triste réalité, comme quoi, nous sommes finalement bien peu de choses et encore et toujours à la merci de dame nature. Voler, oui, voler, cette belle et grande invention, cette longue et lente quête de l'humanité, aux travers des siècles, peut encore être mise à mal aujourd'hui.
Ci-dessous, pour ceux qui patientent malgré eux dans les aéroports, pour ceux qui sont bien contents de ne pas avoir à prendre l'avion en ce moment, pour ceux qui n'aiment carrément pas l'avion, ou même pour ceux qui se réjouiraient presque de la situation (en témoigne, le très bel article, une fois de plus, de cette blogueuse, décidément empêcheuse de penser en rond). Enfin, bref, surtout pour tous ceux qui le veulent bien, une petite compilation aérienne ... Bon week-end à tous.

Commentaires

  1. Cher Mr Darty, je vois qu'on est revenu aux vrais article de fond. Ah la la, c'est vrai qu'on est peu de chose, ce volcan quand meme comme si la pauvre Islande avait besoin de ca, avec la crise monetaire et pis tout ca....Ah lala, et les pauvres vacanciers coinces un peu partout sans pouvoir rentrer...Ah lala...on ne sait que dire...En fait rien, et comme il n'y avait rien a dire, il me semblait interessant d'etre solidaire. Gwen.

    RépondreSupprimer
  2. Je vois que malgré le fait que vous n'avez pas l'air d'apprécier ce que j'écris, vous continuez malgré tout à me lire. Est-ce par souci de solidarité comme vous le dites si bien ? Quelle bonne âme vous faites ! "Intéressant d'être solidaire", je n'aurais pas osé la faire celle-là ! J'imagine que cela a dû vous demander une intense réflexion. Mais bon, écrire des commentaires à trois heures du matin, est-ce bien raisonnable ? Je crois que vos parents ne devraient pas vous laisser veiller si tard.
    Au plaisir de relire votre jolie prose, si pleine de finesse et d'esprit,
    Mr Darty

    RépondreSupprimer
  3. Non, je crois que c'est plus par esprit de contrariete. Je me suis dis depuis l'episode de Blog-achat ou on m'a reproche un manque d'humour et de politesse (???) qu'il serait interessant de mettre mon grain de sable pour rendre tout ca un peu moins lisse et surfait.Je dois avouer que je suis pas mal de blogs sur la musique et le votre m'a tellement accable qu'il a rejoint mes "favoris". Merci pour les compliments que je ne peux, vous l'avez surement compris vous rendre et pour l'heure, desole quelle soit tardive; il faudra s'y habitue, je n'habite pas en France. A bientot donc. Gwen.

    RépondreSupprimer

Enregistrer un commentaire

Posts les plus consultés de ce blog

Beak - >>>>

A peine remis du magnifique concert de Beth Gibbons, que nous apprenions la sortie surprise d'un nouvel album de Beak, groupe de Geoff Barrow depuis 2009 et la fin (?) de Portishead. Beak a la bonne idée d'intituler ses disques d'un " > " supplémentaire à chaque fois - on en est au quatrième - , comme pour dire que la formation est en constante progression, ce qui est assez vrai, tellement cette nouvelle mouture impressionne d'emblée. Les deux premiers titres, " Strawberry Line " et " The Seal " fixent la barre très haut. La production est toujours impeccable, avec une rythmique bien mise en avant, rappelant bien sûr le krautrock dont on sait que Barrow est amateur depuis " Third " chef d'oeuvre indépassable de Portishead, ce chant distant et ces chansons qui progressent lentement, créant ce climat de tension constante, dans l'attente de ce qui va suivre. La suite, moins immédiatement renversante, plus lancinante, nous ...

Nick Cave & The Bad Seeds - Wild God

  Il y a eu un tournant dans la carrière de Nick Cave : " Push The Sky Away " en 2013. Avant ce disque, le chanteur australien était cantonné aux seuls amateurs de rock indépendant ou presque. Il y a bien eu quelques percées commerciales comme celles du vénéneux et romantique " Where The Wild Roses Grow " en 1995 mais c'était surtout parce qu'il chantait en duo avec sa très iconique compatriote Kylie Minogue. En tout cas, rien qui ne suffise à le hisser au panthéon du rock, comme c'est le cas aujourd'hui. Sa musique fait aujourd'hui une quasi unanimité et surtout ses disques sont chroniqués partout, jusque dans les rares pages culture de Figaro Madame. Je ne saurais expliquer un tel phénomène. Il y a peut-être plusieurs raisons. J'en lâche ici quelques unes : la reprise dès l'an 2000 de son sublime " The Mercy Seat " par Johnny Cash, comme une validation en bonne et due forme de l'importance de sa carrière et de son influenc...

Lucie

L'autre jour, en lisant l'article intitulé « ça rime à quoi de bloguer ? » sur le très bon blog « Words And Sounds » - que vous devez déjà connaître, mais que je vous recommande au cas où cela ne serait pas le cas - je me disais, mais oui, cette fille a raison : « ça rime à quoi la musique à papa? ». Enfin, non, sa réflexion est plutôt typiquement féminine : trouvons un sens derrière chaque chose ! Nous, les hommes, sommes plus instinctifs, moins réfléchis. C'est sans doute pour ça que dans le landernau (je ne sais pas pourquoi, j'aime bien cette expression, sans doute parce que ça fait breton :-) des « indierockblogueurs », il y a surtout des mecs. Un mec est par contre bizarrement plus maniaque de classements en tout genre, surtout de classements complètement inutiles dans la vie de tous les jours. Pour ceux qui ne me croient pas, relisez donc Nick Hornby. Et je dois dire que je n'échappe pas à la règle, même si j'essaie de me soigner. J'ai, par exemple,...