Les années 80 reviennent en force, ce n'est plus un secret pour personne, et avec elles, son cortège de reformations. Même d'obscurs groupes refont leur apparition, comme The Wild Swans. Bon, je ne vais pas faire mon malin (pour une fois :), je n'avais jamais entendu parler d'eux. Pourtant, ils ne sont pas nés de la dernière pluie et se sont formés au tout début des années 80. Ils viennent de Liverpool et peuvent être rattachés à toute la scène locale de cette époque-là, de Echo And The Bunnymen aux Pale Fountains en passant par les Teardrop Explodes. Paul Simpson, leur leader, officiait d'ailleurs derrière les claviers de la bande de Julian Cope avant de quitter le navire pour voguer avec ses Wild Swans. Le groupe a eu plusieurs vies et n'a finalement sorti que très peu de disques (3 + 1 compilation) en plus de 30 ans de carrière. Il aura fallu attendre 2 ans depuis le retour de la formation liverpudlienne pour voir paraître "The Coldest Winter For A Hundred Years".
Les excellents singles "The Liquid Mercury" et "English Electric Lightning" divulgués entre temps sont d'ailleurs présents sur l'album. Preuve si besoin était que les cygnes sauvages savent prendre leur temps. Simpson pense que ce nouveau disque savamment modelé, pourrait être leur meilleur : ça tombe bien car il sonne comme si le temps s'était arrêté, avec ces guitares aux arpèges clairs et cette voix qui n'est pas sans rappeler, qui celle d'un Lloyd Cole, qui celle d'un Luke Haines. Le tout est léger, délicieusement désuet, faisant la part belle aux glorieux ancêtres du cru ("My Town"). On croyait le secret de ce son là définitivement enfoui. Merci aux Wild Swans de nous avoir réouvert la boîte à souvenirs...
Wouah ! Tu nous prends par les sentiments avec ce disque : c'est le meilleur de la pop anglaise des années 80 qui nous revient en mémoire... (une pensée pour St Christopher -Sarah Records-) EXCELLENT, vraiment ! "Lost At Sea" me fait penser aux Go-Betweens aussi... MERCI pour ce joli coup de coeur !
RépondreSupprimerOui, c'est bien dommage que ce genre de disques (de groupes) ne rencontre pas plus d'échos...
RépondreSupprimerDe passage chez vous (hello). Des souvenirs avec Wild Swans, une pochette bleue accrocheuse repérée chez New Rose, l'écoute aussitôt, puissante, lyrique, et le sentiment jouissif d'assister au début d'une aventure musicale, hélas sans lendemain. Pour info, Wild Swans, c'était aussi la moitié de Lotus Eaters (the first picture of you). Ce tube prend une autre dimension quand on le ré-écoute. Bon vent au blog
RépondreSupprimer