C'est l'ami internaute Pinkfrenetik qui m'a recommandé une plongée en apnée dans le rock tendu et bruitiste des canadiens de Ought. La première approche ne m'avait pas laissé de souvenirs impérissables et j'avais pris le parti d'en rester là, eût égard au grand nombre de nouveautés musicales qui m'attendaient. Pitchfork puis la Route du Rock avaient beau avaliser la musique de Ought comme supérieure à la moyenne, cela n'avait pas suffi. Et Pinkfrenetik de proposer alors sur son blog des places à gagner pour aller voir le groupe de passage à Paris juste avant l'indispensable rendez-vous malouin. Il n'en fallait pas plus pour que je tente ma chance. C'est que je suis une bête à concours. Et oui, quand il ne faut pas payer... En plus, la date tombe à pic dans mes vacances sans enfants. Alors, je suis retourné à l'écoute de "More than any other day" et cette fois-ci, les Canadiens ont fini par avoir raison de moi, surtout quand ils lâchent les bourrins, sur quelques titres dévastateurs comme l'impeccable "The Weather Song", en bonne place parmi mes titres préférés de 2014.
On pense au Sonic Youth de la meilleure période en plus braillard, "Daydream Nation" notamment, avec des chansons pour la plupart très étirées. Il reste bien quelques lourdeurs de ci, de là, mais cela fait partie intégrante de ce rock : dru, sec, coupant. On s'y fait parfois mal, mais au final, le jeu en vaut la chandelle. On risque de beaucoup transpirer et de prendre quelques coups dans la petite salle de la Mécanique Ondulatoire le 11 août prochain. Tant mieux.
On pense au Sonic Youth de la meilleure période en plus braillard, "Daydream Nation" notamment, avec des chansons pour la plupart très étirées. Il reste bien quelques lourdeurs de ci, de là, mais cela fait partie intégrante de ce rock : dru, sec, coupant. On s'y fait parfois mal, mais au final, le jeu en vaut la chandelle. On risque de beaucoup transpirer et de prendre quelques coups dans la petite salle de la Mécanique Ondulatoire le 11 août prochain. Tant mieux.
Clip de "The Weather Song" :
J'ai beaucoup apprécié aussi. Bon, avec quelques réserves, pas tout à fait les mêmes que les tiennes. C'est le côté ultra-référencé qui m'a gêné (et l'impression d'entendre le fils/sosie vocal de Byrne, étrange au début).
RépondreSupprimerMais quand c'est bon et sincère comme ça, je ne peux décemment pas faire la fine bouche, tout ça n'est que du chipotage. Très bon disque.
Pareil, plus je l'écoute, plus je l'aime.
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