Accéder au contenu principal

The Notwist - Melkweg, Amsterdam - 28 mai 2014

De retour d'une courte semaine à Amsterdam, je reviens avec dans mes bagages le résumé du seul concert auquel nous avons pu assister. Avec maman, on s'est dit qu'on retournera là-bas, c'est sûr, pas pour ce que vous croyez hein, mais juste parce que la pluie aidant, nous n'avons pas pu goûter pleinement au mode de vie local. Deux vraies adresses à vous conseiller toutefois. Tout d'abord, un disquaire bien sûr et quel disquaire ! C'est bien simple, il y a tous les styles, toutes les époques, tous les formats et même de l'occasion, bref, c'est l'indispensable du coin et ça s'appelle Concerto. Et puis, une fois n'est pas coutume, une boutique de fringues, bah ouais, il paraît que les blogs de mode ça marche mieux que ceux de musique, alors... ça s'appelle Nili's et ils font notamment des tee-shirts originaux et assez sympathiques. Mais revenons à nos moutons, ils sont allemands, ont plutôt des têtes de chirurgiens dentistes - c'est pas moi qui le dit, c'est maman ;-) - et se nomment The Notwist. On se dit qu'avec un tel pedigree, on risque de ne pas rigoler tous les jours. Pourtant, leur concert fut une vraie bonne surprise, à l'image de leur dernier et excellent "Close To The Glass", plus enthousiasmant au final que mon autre sortie de la semaine, Neutral Milk Hotel. En live, la musique des teutons prend une autre dimension, plus rock - la version de "This Room" déboîte sévère -, plus électro, plus expérimentale aussi - "Pilot" part des délires sonores proches de la transe. Bref, plus passionnante. Comme on s'y attendait, le charisme scénique des frères Acher est proche du néant, mais ils n'en ont pas besoin, leur son à la précision chirurgicale justement parle pour eux. Et puis, on devine qu'ils feraient une agréable compagnie pour passer une soirée. C'est d'ailleurs ce qui s'est produit, sans qu'ils aient besoin de l'ouvrir beaucoup. "No matter what we say. No matter what we think. We will never, will never leave this room". C'est un peu ce qu'on aurait aimé faire ce soir-là, dans la salle du Melkweg.

Commentaires

  1. Voir les Notwist en live, quelle aubaine !

    RépondreSupprimer
  2. Très intéressant, ça donne vraiment envie d'aller voir ça ! Par contre les groupes qui sont en mode pilier pendant tout le concert c'est pas tr'op mon truc, mais là y a un côté trans sur les vidéo qui passe pas si mal finalement. J'espère qu'ils passeront à Nantes un de ces jours.

    RépondreSupprimer

Enregistrer un commentaire

Posts les plus consultés de ce blog

Beak - >>>>

A peine remis du magnifique concert de Beth Gibbons, que nous apprenions la sortie surprise d'un nouvel album de Beak, groupe de Geoff Barrow depuis 2009 et la fin (?) de Portishead. Beak a la bonne idée d'intituler ses disques d'un " > " supplémentaire à chaque fois - on en est au quatrième - , comme pour dire que la formation est en constante progression, ce qui est assez vrai, tellement cette nouvelle mouture impressionne d'emblée. Les deux premiers titres, " Strawberry Line " et " The Seal " fixent la barre très haut. La production est toujours impeccable, avec une rythmique bien mise en avant, rappelant bien sûr le krautrock dont on sait que Barrow est amateur depuis " Third " chef d'oeuvre indépassable de Portishead, ce chant distant et ces chansons qui progressent lentement, créant ce climat de tension constante, dans l'attente de ce qui va suivre. La suite, moins immédiatement renversante, plus lancinante, nous ...

Nick Cave & The Bad Seeds - Wild God

  Il y a eu un tournant dans la carrière de Nick Cave : " Push The Sky Away " en 2013. Avant ce disque, le chanteur australien était cantonné aux seuls amateurs de rock indépendant ou presque. Il y a bien eu quelques percées commerciales comme celles du vénéneux et romantique " Where The Wild Roses Grow " en 1995 mais c'était surtout parce qu'il chantait en duo avec sa très iconique compatriote Kylie Minogue. En tout cas, rien qui ne suffise à le hisser au panthéon du rock, comme c'est le cas aujourd'hui. Sa musique fait aujourd'hui une quasi unanimité et surtout ses disques sont chroniqués partout, jusque dans les rares pages culture de Figaro Madame. Je ne saurais expliquer un tel phénomène. Il y a peut-être plusieurs raisons. J'en lâche ici quelques unes : la reprise dès l'an 2000 de son sublime " The Mercy Seat " par Johnny Cash, comme une validation en bonne et due forme de l'importance de sa carrière et de son influenc...

Lucie

L'autre jour, en lisant l'article intitulé « ça rime à quoi de bloguer ? » sur le très bon blog « Words And Sounds » - que vous devez déjà connaître, mais que je vous recommande au cas où cela ne serait pas le cas - je me disais, mais oui, cette fille a raison : « ça rime à quoi la musique à papa? ». Enfin, non, sa réflexion est plutôt typiquement féminine : trouvons un sens derrière chaque chose ! Nous, les hommes, sommes plus instinctifs, moins réfléchis. C'est sans doute pour ça que dans le landernau (je ne sais pas pourquoi, j'aime bien cette expression, sans doute parce que ça fait breton :-) des « indierockblogueurs », il y a surtout des mecs. Un mec est par contre bizarrement plus maniaque de classements en tout genre, surtout de classements complètement inutiles dans la vie de tous les jours. Pour ceux qui ne me croient pas, relisez donc Nick Hornby. Et je dois dire que je n'échappe pas à la règle, même si j'essaie de me soigner. J'ai, par exemple,...