Youth Lagoon était mon disque de l'année 2023. Destroyer a failli être celui de l'année 2022, à une place prêt. Bref, les rares sorties musicales de ce début d'année dont je parle sont des habitués de ce blog. Oui, j'avoue être un peu en manque d'inspiration et d'envie en ce moment. Je suis déçu par les nouveautés, un peu blasé de musique aussi, ça m'arrive parfois, ça va revenir. En tout cas, ce nouveau disque de Dan Bejar pourrait me redonner l'envie. Comme "Labyrinthisis" et la plupart de ses albums précédents, on sent dès la première écoute que ce "Dan's Boogie" sera long en bouche, ou plutôt à l'oreille. Les productions du canadien ne sont jamais totalement les mêmes, jamais totalement différentes. Mais elles sont toujours du miel pour les esgourdes. Bien sûr la voix nasillarde peut toujours rebuter. Et ce n'est pas encore aujourd'hui que le monsieur ravira de nouveaux fans. Par contre, pour ceux déjà convaincus que Destroyer est une des meilleures choses qui soit arrivée à la pop sophistiquée et distinguée depuis longtemps, ce "Dan's Boogie" devrait trouver un bel écho.
Que les mélodies soient immédiatement entraînantes sur l'imparable "Hydroplaning Off the Edge of the World", ou lancinantes avec la pluie de cordes de "The Same Thing as Nothing at All" qui nous inonde de bonheur d'emblée, voire épurée et expérimentale avec le long et passionnant "Cataract Time", la musique de Destroyer n'a pas fini d'enthousiasmer.
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