Il nous fallait une telle soirée pour endurer les toujours pénibles retours de vacances. Big Special en concert, ça fait longtemps que j’en rêvais. Depuis la première fois où j’ai eu la chance d’entendre leur musique. Il y a chez eux une immédiateté assez rare. Big Special, ce sont les Sleaford Mods en plus mélodique, plus lyrique, mais avec malgré tout ce côté punk salvateur qui envoie balader son monde. En première partie et ce fut une surprise, nous eûmes droit à Gans, le duo de Birmingham déjà vus à la précédente Route du Rock . Ce groupe, c’est de l’énergie brute. Un concert pied au plancher comme on n’en fait plus. Tout plein de "motherfucker" et autres "fucking" machin chose. Je ne sais pas à quoi carburent ces deux là, mais c’est impressionnant. Tremplin impeccable pour les Big Special qui viennent d’ailleurs épauler dans tous les sens du terme leurs potes - le chanteur de Big Special prend sur ses épaules le batteur de Gans. Gans leur rendra la pareille, hi...
Me voilà, à écouter de la musique italienne comme l’immense majorité de la critique musicale française, encensant comme les autres le nouvel album très attendu d’Andrea Laszlo de Simone. J’ai l’impression d’être parfois un imposteur à parler d’une musique dont je ne connais rien ou si peu. Comme si je donnais mon avis sur la musique classique, le jazz, le metal, le rap ou que sais-je. Ce sont des musiques que je n’écoute pas. Oui, vous avez pu le constater, je ne suis pas très éclectique. Mais d’un autre côté, il faut relativiser, pourquoi je serais plus crédible à parler de rock indépendant. L’écoute prononcée de disques dans ce genre ne fait pas de moi pour autant quelqu'un dont les choix feraient autorité en la matière. Dieu m’en garde. Alors, oui, je trouve le dernier album d’Andrea Laszlo de Simone magnifique. C’est une petite gourmandise pop, merveilleusement arrangée, entre symphonie de chambre et son en cinémascope. Et longue en bouche de surcroît avec ses 17 morceaux. Une ...