Lil Ugly Mane - pour petit homme moche ? - a déjà réalisé de nombreux albums et pourtant aucun n'était jusque là arrivé dans mes oreilles. Son nom - il s'agit en fait du dénommé Travis Miller - même m'était totalement inconnu. L'écoute de ce " Volcanic Bird Enemy and the Voiced Concern " fut pour moi donc une complète découverte. Tout d'abord, le style du bonhomme est assez indéfinissable et mélange allègrement les genres, le long d'un album rempli de 19 morceaux. On peut penser à Eels, le Beck des débuts, une musique très estampillée années 90, lorsque le rock aimait le bricolage à la maison avec tout plein de petits sons enregistrés à droite, à gauche et le carambolage parfois impromptu avec le rap. La pochette est particulièrement laide, étrange et drôle à la fois. On y voit ce qu'on suppose être le chanteur, ivre mort, affalé sur un comptoir, en compagnie d'un côté d'un gars déguisé en canard - synonyme de fête, la danse des canards et