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Articles

Affichage des articles du décembre, 2011

Top Chansons 2011

Après les albums, voici les chansons qui ont le plus squatté mes oreilles cette année ! 20- Herman Dune - Tell Me Something I Don't Know Une peluche bleue rigolote (inspiré du célèbre Georges mon Yéti ?) et une mélodie qui reste tout de suite gravée dans la tête, il n'en faut pas plus pour réussir un joli tube de pop/folk. 19 - Metronomy - Corinne Album encensé un peu partout ailleurs, " The English Riviera " s'est avéré ici rapidement décevant et sans saveur. Restent ce " Corinne " qui n'aurait pas fait tâche sur leur excellent " Nights Out " et un très bon souvenir de concert à Edimbourg. 18 - The Do - Too Insistent Deuxième album de The Do et deuxième tube avec ce " Too Insistent ". Ou comment allier l'évidence d'une mélodie fédératrice et les arrangements plus alambiqués d'un groupe pas si mainstream qu'on voudrait nous faire croire. 17 - The Drums - Money Les américains conserven

Top Albums 2011

Puisque c'est la mode du moment, je cède moi aussi, une fois de plus, à la tentation de publier mon top albums de l'année. Comme les années précédentes, il n'y aura que 10 disques pour 10 univers différents à découvrir ou redécouvrir.  10 - Michel Cloup (duo) - Notre Silence Le chanteur de Diabologum a connu la triste expérience du deuil. Il publie sur le sujet, un album solo exigeant, poignant, tout en colère rentrée, la guitare plus affûtée que jamais, avec le minimum d'effets. Une très bonne nouvelle pour le rock par ici. Pour le rock en général. 9- Connan Mockasin - Forever Dolphin Love Un drôle d'elfe néo-zélandais débarque avec un univers décalé à nul autre pareil et semble inventer la pop du troisième millénaire. Planant à souhait. 8- Atlas Sound - Parallax Bradford Cox est décidément très fort pour produire des albums à double détente, de ceux qui paraissent à première écoute anodins et qui deviennent au fil du temps les plus addictifs. " Par

Philippe Manoeuvre présente Rock français - de Johnny à BB Brunes - 123 albums essentiels

Mais qu'est-ce que le rock français ? " Le rock français, c'est un peu comme le vin anglais... " s'amusait un certain John Lennon. Et, à regarder de plus près cet ouvrage et son sous-titre "ravageur" : " de Johnny à BB Brunes ", on sent d'avance que ça va être difficile de lui donner tort. A entendre parler son célèbre géniteur, le caricatural Philippe Manoeuvre, le terme "rock français" pourrait même amener l'auditeur/lecteur à se moquer, d'emblée. OK, le rock n'est sans doute pas quelque chose à prendre trop au sérieux, mais là, franchement, il y a des limites. On voudrait le ridiculiser, on ne s'y prendrait pas autrement. D'autant que le livre passe scandaleusement à côté de certains artistes essentiels - 123 albums pourtant ! - de chez nous : Brigitte Fontaine, Dominique A ou Diabologum, pour ne citer que ceux qui me viennent rapidement en tête. Même les choix de disques parmi les incontournables sont ass

The Left Banke - Walk Away Renée (1966)

C'est bientôt les fêtes et rien de telle qu'une petite sucrerie pop pour se mettre en bouche et se préparer à la crise de foie. The Left Banke est de ces groupes ignorés des années 60, qui, redécouverts sur le tard, font l'objet d'une réhabilitation tout azimut. Michael Brown, leader de cette formation américaine était à la fois un admirateur de Bach et des Beatles, s'en suit ce qui constitue l'une des plus belles réussites de rencontre entre la pop et la musique classique : The Left Banke. Malheureusement, en raison de désaccords internes ayant provoqué de multiples remaniements, leur carrière sera très courte : de 1965 à 1969. Brown formera bien aux débuts de années 1970, Montage, avec la même réussite artistique. Mais une fois de plus, le succès ne sera pas vraiment au rendez-vous et mise à part la formidable paire de singles des débuts de Left Banke, " Walk Away Renée / Pretty Ballerina " qui est aussi le titre de leur premier album, le compositeur

Let the music play !

Voici donc l'heure des (règlements de?) comptes ! Merci à tous pour vos messages d'encouragement et vos listes... mais plus de 50 disques à écouter en une semaine, ce n'est pas humain... Heureusement, je connaissais déjà la plupart d'entre eux et si je n'en avais pas parlé sur ce blog, c'est parce que j'avais mes raisons : la musique ne m'avait pas vraiment emballé. Difficile de dire un mot sur chacun d'entre eux, on y serait encore demain. J'ai donc préféré n'en sélectionner seulement que 10. Histoire de ne se fâcher avec personne et de parler uniquement des trucs qui m'ont plu ;) La plupart du temps, la jolie pop mélodique et orchestrée nous vient de Grande-Bretagne, influence Beatlesienne oblige. Gruff Rhys, le chanteur du groupe gallois Super Fury Animals, n'échappe pas à la règle en nous livrant un " Hotel Shampoo " frais, plaisant et souvent entêtant : Le folk, je trouve ça parfois (souvent?) trop académique et ennuy

The Clash - London Calling (1979)

Décidément, tout le monde aime The Clash. Les "vieux" rockers, ceux qui ont connu les débuts pour qui ils représentaient comme une seconde jeunesse. Les contemporains du groupe, ceux qui étaient alors dans leur période de rébellion adolescente et ont vécu le mouvement punk de l'intérieur. Les plus jeunes enfin, parce qu'ils restent aujourd'hui encore l'un des derniers groupes ayant proclamé de manière aussi évidente la résistance à toute forme d'autorité (" I Fought The Law "). En ces périodes d'indignation, leur musique comme leur message restent une balise, un relais qu'on se transmet et se partage entre générations. Julie Delpy, cette actrice touche-à-touche qui a brillamment réussi son passage derrière la caméra (" Two Days In Paris ", " La Comtesse "), vient de se lancer dans un biopic du leader charismatique du groupe, Joe Strummer, mort trop jeune. Elle, que je me souviens avoir vu en première partie de Televisi

John Maus (+ Gary War) - Paris, La Maroquinerie - 29 novembre 2011

C'est sans doute le dernier concert de l'année auquel nous assistons et le moins que l'on puisse dire, c'est que la soirée fut... atypique. Maman, particulièrement distraite, donne le bras à un inconnu en descendant du métro, à Gambetta. Pas assez prompt, je me retrouve à courir derrière elle, pour lui expliquer le malentendu. Un homme comprend ce qui se passe et nous sourit. Arrivés devant la Maroquinerie peu après 20h, nous ne rencontrons quasiment personne. Dans la salle, peu de monde encore, les gens viennent s'asseoir progressivement dans la petite arène située devant la scène. La sono passe en boucle une musique pour danseurs de rock acrobatique. On imagine alors les bananes, les jupes plissées et les petites socquettes. On s'est peut-être trompé : et si la Maroquinerie accueillait ce soir l'enregistrement du " Plus grand cabaret du monde " de l'insupportable Patrick Sébastien ? En regardant autour de nous, les fringues et le look du pub