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Articles

Affichage des articles du avril, 2024

Ha The Unclear - A Kingdom In a Cul-de-sac

La Nouvelle Zélande est depuis le début des années 80, voire les années 70 avec Split Enz, le premier groupe des frères Finn qui connaîtront un succès plus large avec Crowded House, un repère pour une pop déglingos, rythmée et qui n'oublie pas d'être incroyablement mélodique. On se rappelle bien sûr du formidable Dunedin Sound, à The Chills, The Bats, The Clean ou Chris Knox. Depuis, c'est de manière plus dispersée que nous avons des nouvelles régulièrement enthousiasmantes de la petite île soeur de l'Australie : Connan Mockasin, Aldous Harding, Princess Chelsea ou Jonathan Bree. Malgré la diversité de styles, il y a une constante là-bas, souvent propre aux insulaires, celle de faire comme bon leur semble, en dépit des modes dont ils paraissent n'avoir cure. Et cette fraîcheur, on la sent encore plus qu'ailleurs chez Ha The Unclear - mais à quoi, peut donc bien faire référence cet étrange nom ? Ils me font un peu penser aux américains de The Spinto Band : mêmes

Jane Weaver - Love In Constant Spectacle

  Voilà une artiste discrète que je découvre sur le tard. Jane Weaver a commencé à faire parler d'elle au mitan des années 90, en pleine période britpop avec une obscure formation du nom de Kill Laura. Son mari, Andy Votel, est un ami de Badly Drawn Boy qu'il a largement contribué à faire connaître, produisant le premier EP de ce dernier en 1996. Tous les deux étaient aussi les fondateurs de feu le label Twisted Nerve Records. " Love in Constant Spectacle " est le douzième album solo de Weaver et vu le peu de connaissance de la carrière de la dame que je peux avoir, loin de moi l'envie de dire qu'il s'agit de son meilleur - certains, de toute façon, le font pour moi. Ça n'empêche qu'on tient là un disque épatant dont les influences font irrémédiablement penser à Broadcast ou plus récemment à Cate Le Bon, une pop psychédélique, douce, apaisante et divinement bien arrangée.  Quand on sait en plus que la production a été confiée à John Parish, compagn

Bill Ryder-Jones - La Maroquinerie, Paris - le 28 mars 2024

  Jeudi dernier, nous sommes allés voir en concert Bill Ryder-Jones, ancien guitariste d'un des meilleurs groupes de pop de ces vingt dernières années, The Coral. Le monsieur est quant à lui, responsable de ce qui devrait être l'un des meilleurs disques du genre en 2024. Je l'ai déjà dit mais " Lechyd Da " est magnifique, de bout en bout. Pourtant, sa musique n'a pas grand chose à voir avec celle de son ancien groupe, elle est plus triste, contemplative. La faute, à ce frère, Daniel, qu'il a perdu, tombé d'une falaise, il y a plusieurs années et dont il a du mal à se remettre. En tout cas, le chanteur avoue lui-même que son nouvel album est celui dont il est le plus fier, avec " A Bad Wind Blows in my Heart " sorti en 2013, rejetant quelque peu " West Kirby County Primary " et " Yawn " parus entre deux. D'ailleurs, il ne joua aucun titre de ce dernier. La première partie fut assurée par une jeune liverpudlienne, Pet Sn