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Affichage des articles du avril, 2020

Other Lives - For Their Love

Dix petits jours sans nouvelles, sans le moindre post sur ce blog, alors que nous sommes en confinement. Vous devez pourtant vous imaginer que la période serait plutôt propice à la musique, à la lecture, à l'écriture, que je devrais avoir le temps. C'est juste que les sorties de la semaine précédente m'ont quelque peu déçues. Fiona Apple, dont tout le monde a pourtant relevé la note maximale attribuée par le toujours influent site de Pitchfork  ou le premier album solo de l'autre guitariste de Radiohead, Ed O'Brien - sorti sous le pseudo EOB - ne m'ont pas touché. La première, par manque de simplicité, le second, peut-être par excès de simplicité. Je voulais plus de fluidité dans le style trop heurté de Apple, plus de complexité dans les structures musicales de O'Brien. Bref, après quelques écoutes, j'ai lâché les deux disques. Peut-être y reviendrai-je plus tard, qui sait ? En attendant, j'ai donc sauté une semaine, pour me pencher sur ce nouvel

Jackie Lynn - Jacqueline

En voilà une qui savait, qui s'y était préparée. Jackie Lynn, autre nom de scène de Haley Fohr, qui est plus connue sous le pseudonyme de Circuit des Yeux, apparaît toujours masquée. Ses masques ne sont pas chirurgicaux, ils sont bien souvent en dentelle, pour le mystère, pour le charme vénéneux de cette musique atypique. Jusqu'ici, j'y étais resté assez insensible. Puis, je suis tombé sur " Shugar Water " avec sa mélodie directe, sa folie contenue, bien partie pour figurer sur ma compilation annuelle. Le deuxième disque de Jackie Lynn, il y en a déjà eu six pour Circuit des Yeux, se prénomme malicieusement " Jacqueline ". Il raconte la vie solitaire d'une camionneuse. Les premiers titres sont, à l'image de " Shugar Water ", particulièrement accrocheurs, enlevés, la suite demeure plus expérimentale, proche de l'ambient, même si on peut entendre sur une chanson comme " Odessa " des réminiscences de Django Django sous

Tara King Th. - Mathématique

Il m'aura fallu ce confinement pour connaître enfin cet homme et son label. Comme quoi, il n'est jamais trop tard. Tara King Th, en référence au personnage de " Chapeau melon et bottes de cuir ", c'est Ray Borneo, anagramme de Arnaud Boyer de son vrai nom. L'homme est aux manettes d'un petit label auvergnat Petrol Chips . En plus de ses oeuvres multiples sous divers noms et formations, on y retrouve notamment le dernier album, " 2029 " de Gontard! Triste coïncidence, on a d'ailleurs eu des nouvelles de la ville de ce dernier, Romans-sur-Isère (ou " Gontard-sur-Misère " c'est selon) par l'intermédiaire d'un sordide fait divers . Au Chambon-sur-Lignon , en Haute-Loire, où officie Arnaud Boyer, pas d'informations particulières, hormis le fait que la dernière élection municipale n'a pu désigner de vainqueur dès le premier tour suite à la retraite politique de la maire sortante, Eliane Wauquiez-Motte qui n'est