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Affichage des articles associés au libellé Concerts 2018

Top concerts 2018

Cette fois-ci, j'ai pris mon temps pour le publier. On est déjà le 16 janvier 2019 et voici donc seulement mes meilleurs concerts de l'année 2018. Alors, bien sûr, je n'ai pas non plus assisté à pléthore de concerts l'année dernière. Il n'y a pas eu non plus de prestations inoubliables, comme avaient pu l'être  en 2017 celles de PJ Harvey à Rock en Seine, des Flaming Lips au Bataclan ou de Metronomy en plein air, place de la Concorde. Non, mais il y a eu quelques shows assez uniques en leur genre, comme celui du maître David Byrne. 5- Josh T. Pearson à la Route du Rock, le 18 août 2018 Josh T. Pearson est un cas à part dans le rock actuel. Il est capable de mélanger de multiples influences à priori irréconciliables, de la country à My Bloody Valentine en passant par Jeff Buckley, rien ne lui fait peur.  Ajouter à cela un sens de l'humour à toute épreuve et vous passez un sacré bon moment en sa compagnie. 4- Montero au Point Ephémère, le 26 fé

Mermonte (+ Matias Elichabehere) - Paris, Point Ephémère - 24 octobre 2018

C'était encore les vacances scolaires, et donc la possibilité d'assister à des concerts. Celui des Rennais de Mermonte au Point Ephémère nous tendait alors les bras, difficile d'y résister. Ce groupe venait de sortir un deuxième disque, six ans après le premier. Leur style musical assez inimitable est une pop ouvragée, dynamique qui privilégie le rythme aux paroles. Ces dernières toujours réduites à leur portion congrue, sont souvent en anglais, quelques fois en français, souvent obscures, souvent absentes. Car Mermonte est un groupe de musiciens avant tout. Les textes seraient comme les maracas ou le tambourin, un accessoire supplémentaire pour imprégner le rythme. En première partie, nous avons eu droit à Matias Elichabehere. Un chanteur venu avec toutes ses machines et... son guitariste. On pense à Eddy Crampes en version neurasthénique. On s'ennuie ferme même si le gars a l'air plutôt sympathique. Après coup, je constate qu'il est avant tout un compositeu

Boogarins - Hard Club, Porto - 22 octobre 2018

Maman et moi étions en weekend prolongé à Porto du 20 au 23 octobre dernier. En plus de profiter des derniers rayons de soleil pour 2018, de la cuisine - morue bien sûr mais aussi francesinha, pasteis de nata, etc - et du vin local, nous nous sommes aussi décidés pour un concert. Au départ, nous ne connaissions pas Boogarins, groupe de rock psychédélique brésilien, mais après quelques écoutes sur Youtube, nous nous sommes laissé convaincre. La salle s'appelle Hard Club et se situe dans les halles d'un ancien marché. L'architecture rappelle assez celle des halles de la Villette, en plus petit. Comme son nom l'indique, les photos de groupe affichées dans le couloir séparant les 2 salles de concert montrent essentiellement des formations de heavy metal. Pourtant, la programmation est plus calme : Anna Calvi vient de s'y produire et on attend très prochainement Kurt Vile ou Unknown Mortal Orchestra. En résumé, rien de très violent pour les oreilles. On est dans les p

Patti Smith, Ariel Pink, Josh T. Pearson, Jonathan Bree & Cut Worms - Festival de la Route du Rock - Le Fort Saint-Père, 18 août 2018

Voilà un rendez-vous qu'on ne manque que rarement, maman et moi, depuis 2009 - eh, oui, nous avons commencé à fréquenter ce festival que depuis que nous sommes parents, étonnant, non ? A part les éditions 2011 et 2016. Chaque année, je scrute la programmation plusieurs mois à l'avance, pour savoir si au moins une soirée proposerait des artistes ou groupes aptes à nous faire déplacer. En 2018, j'ai longuement hésité entre le vendredi et le samedi. Jusqu'à l'annonce de Patti Smith . Daho et Grizzly Bear face à Ariel Pink et Josh T. Pearson : pas facile de choisir. C'est donc une des pionnières du rock féminin qui a fait basculer mon choix. Je ne l'avais jamais vue en concert. Cette année, nous sommes arrivés tôt, même avant l'ouverture du site, pour être sûrs de ne pas rater le premier groupe, Cut Worms . D'autant que la fin de soirée nous branchait moins. Les américains de Cut Worms livrèrent une prestation fidèle à leur unique album : soignée, mél

Barbara Carlotti - Showcase à Lafayette Anticipations - 16 juillet 2018

Décidément, Barbara Carlotti est en train de devenir la compagne idéale de notre été. Après avoir été la voir reprendre des chansons de l'année 1966 aux Trois Baudets, nous sommes retournés cette fois-ci à Lafayette Anticipations , un lieu dédié à l'art contemporain, où la chanteuse prêtait sa voix à l'audioguide de l'exposition. Mais c'est bien sûr surtout pour assister à son showcase que nous étions venus. Elle y jouait ses propres morceaux et essentiellement son dernier et excellent album " Magnétique ". Elle et ses musiciens affichent d'emblée une certaine décontraction - celle de récents champions du monde ? Le public est presque à l'opposé de celui des Trois Baudets : très bobo Parisiens. Il faut dire que le lieu lui-même respire cet élitisme assez prétentieux - désolé, je suis assez hermétique à l'art contemporain - avec son bar qui ne propose que jus et alcool bio évidemment. On reconnaît O, alias Olivier Marguerit, venu en famille p

66 Revolution Pop - Paris, les Trois Baudets - 12 juillet 2018

C'est la première fois qu'on allait, maman et moi, aux Trois Baudets, une de ces nombreuses salles situées dans le quartier touristique de Pigalle. La configuration de la salle est assez étrange avec deux gros poteaux central et des banquettes inoccupées sur les côtés. Le public qui arrive petit à petit nous étonne un peu. Nous constatons rapidement que nous sommes presque les plus jeunes et que l'audience ressemble plus à celle d'un théâtre voire d'un concert classique. C'est d'ailleurs la première remarque que fera Jean-Pierre Petit, l'impression que l'ambiance sera d'emblée plutôt pépère (et mémère ?). Et cette question qui nous vient donc : pourquoi ? Tout simplement, parce que ce concept, cette musique n'intéresse pas les plus jeunes. Un concert de reprises de chansons, françaises pour la plupart, de l'année 66, sous la forme d'une émission de variétés façon Gilbert et Maritie Carpentier, voilà une idée pour fans nostalgique

MGMT (+ Cola Boyy) - festival Days Off - Philharmonie de Paris - 4 juillet 2018

Deuxième concert de la semaine : même endroit, même heure, même festival. Cette fois-ci, la première partie est un peu plus fun. Normal, vous me direz : la musique est souvent à l'image de celle de la tête d'affiche. C'est une sorte d'électro pop avec un zeste de soul. Le chanteur est un drôle de petit bonhomme et si ce n'est pas inoubliable (là encore beaucoup de sons semblent enregistrés), ça reste plutôt plaisant à l'oreille. Pas sûr que ça suffira pour que dans quelques années, on retienne encore le nom de ce Cola Boyy. Pour MGMT, la donne n'est évidemment pas la même, n'en déplaisent à leur nombreux détracteurs. Le duo new-yorkais a montré depuis longtemps qu'il n'était pas qu'une simple hype passagère. Les voilà avec un quatrième disque qui est sans doute leur plus immédiat et accessible. En live, c'est un show incroyablement rodé. Le chanteur débarque avec un maquillage façon " Aladdin Sane ". J'avais entendu que s

David Byrne (+Laura Mvula) - festival Days Off - Philharmonie de Paris - 3 juillet 2018

Les vacances approchent et arrive souvent avec, la possibilité de sorties pour les parents, confiant leur progéniture à des personnes tierces, comme les grands parents, par exemple. Merci à eux de nous avoir permis d'assister à deux excellents concerts. Le premier est celui d'un certain David B. Non, pas l'idole partie il y a 2 ans déjà, mais un autre artiste majeur, autrefois chanteur des indispensables têtes parlantes, et dont la carrière exemplaire et toujours en mouvement, reste un modèle à suivre pour les jeunes générations. Je passe sur la première partie, Laura Mvula qui, c'est vrai a une belle voix, mais sa musique est trop en force pour que surgisse une quelconque émotion. Surtout que la plupart des sons étaient enregistrés. Dommage quand on est dans une salle ayant l'accoustique de la Philharmonie de Paris. La première chose qui frappe dans le concert de David Byrne est l'absence de câbles et fils en tous genres sur scène. Comme un rêve de chambres

Franz Ferdinand - Paris, Zénith - le 27 février 2018

Jour 3 sans enfants. 3eme (et dernier) concert. Cette fois-ci, on vise plus grand avec maman : le Zénith de Paris. Les écossais de Franz Ferdinand, sans leur ancien guitariste Nick McCarthy mais avec deux nouveaux membres et avec surtout l'omniprésence de claviers. Idéal pour bouger encore plus. Désolé pour les anglais de The Vaccines qui étaient chargés de faire leur première partie, nous sommes arrivés trop tard. Pas trop grave si je me base sur ce que j'avais pu en entendre sur les internets. Est-ce que quelqu'un d'entre vous a pu voir le concert ? Est-ce que nous avons vraiment loupé quelque chose ? En tout cas, la bande d'Alex Kapranos a rapidement levé cette petite déception. Sans surprise, leur set est impressionnant de maîtrise, à les voir ainsi bouger, tout cela semble tellement simple. Les jeux de lumière sont aussi au diapason. Tous les principaux tubes y passent, parfaitement exécutés, " Take me out ", " The dark of the matinée ",

Montero (+ Good Morning TV) - Paris, Point Ephémère - le 26 février 2018

Deuxième jour sans enfants. Deuxième concert. Un de mes disques de 2018 pour l'instant, avec le dantesque dernier Ty Segall . J'attendais donc de pied ferme la venue des Australiens de Montero. Seront-ils aussi euphorisants sur scène que sur disque ? En attendant, nous eûmes droit aux français de Good Morning TV. On sent les bonnes influences anglo-saxonnes, de la dream-pop au morceau final proche du shoegaze, sauf que les chansons ne sont pas très accrocheuses. Le groupe est pourtant appliqué, mais on s'ennuie. Il n'y a pas de flamme. La chanteuse paraît aussi un peu terrifiée. Comme le répertoire de Montero n'est pas très étoffé, on a dû en plus leur demander de jouer plus longtemps, histoire de rallonger son calvaire (et un peu le notre). Quand la tête d'affiche du jour arrive enfin sur scène, l'ambiance devient soudainement nettement plus détendue. Le chanteur débarque affublé d'un pantalon de pyjama avec des hamburgers, d'une veste en jean

The Monochrome Set (+ Jaromil Sabor) - Paris, Supersonic, le 25 février 2018

Avec maman, on entame, à peine rentrés de vacances, une semaine de concerts (= semaine sans enfants). Celle-ci commence dès le dimanche avec la venue à Paris des anciens de The Monochrome Set dont je viens au passage de parler du dernier disque sorti vendredi dernier. C'est la première fois que nous avions l'occasion de voir sur scène ce groupe mythique de la pop indépendante britannique des années 80. C'est la première fois aussi que nous assistions à un concert dans la salle du Supersonic, pourtant proche de chez nous. Elle a l'avantage d'être petite, provoquant une relation privilégiée et intime avec les artistes. Elle a aussi le désavantage d'être un peu mal fichue avec la présence d'un gros poteau en plein milieu du public, bouchant la vue de la scène. La première partie est assurée par les français de Jaromil Sabor. On arrive avec un peu de retard, au moment de leur reprise de " Sink to the bottom " des oubliés Fountains of Wayne. Ça comm