Pendant que les plus chanceux - dont je faisais partie, j'en parlerais très bientôt - des amateurs de rock indépendant parisiens allaient tous à la grand messe de retour de la discrète prêtresse Beth Gibbons à la salle Pleyel, les autres se rabattaient sur le concert des frappadingues de Fat White Family à la Cigale. Je n'ai pas encore eu l'occasion d'assister à une de leurs prestations mais ce groupe est connu pour ses lives déments où presque tout semble pouvoir se produire. A défaut de pouvoir le vérifier, je vais donc continuer à parler de leur production discographique avec le dernier album en date, le dénommé " Forgiveness is yours ", plus maîtrisé et plus varié que jamais. Ceux qui croyaient - comme moi, j'avoue - que Fat White Family était juste un énième groupe de petits branleurs anglais bas du front sans talent particulier dont la carrière n'allait pas faire long feu, se sont bien trompés. On ne compte aussi plus les groupes parallèles (Inse