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Affichage des articles associés au libellé Sonic Youth

Sonic Youth (14/15) : Rather Ripped

Bientôt la fin de ma rétrospective sur Sonic Youth avec ce "Rather Ripped", avant-dernier album en date du groupe - j'ai déjà parlé du dernier paru cette année ici . La prochaine étape consistera à faire un modeste bilan de carrière à ma façon ainsi qu'à parler des disques "moins" officiels du groupe. En attendant, voici donc ce qui est peut-être le disque le plus accessible de Sonic Youth, le plus pop, mélodique, avec les guitares les plus claires, les moins sales. Forcément, ce n'est pas pour me déplaire - et oui, je ne suis pas un fan "classique" du groupe qui préfère sans doute les disques les plus barrés et expérimentaux. Il n'empêche, force est de constater qu'il y a ici quelques titres imparables comme le single "Incinerate", "Jams Runs Free" ou encore le plus étiré mais non moins excellent "Pink Steam". Bref, "Rather Ripped" est indéniablement l'un de mes disques préférés de Sonic Yout...

Sonic Youth (13/15) : Sonic Nurse

Et voici enfin l'album et ce n'est pas une mince affaire, qui m'a fait aimer Sonic Youth. Et oui, j'avoue ne pas être un fan de la première heure du groupe, loin s'en faut. Pourtant, ça fait déjà un moment que j'en parle ici et si justement, j'en parle, c'est grâce à "Sonic Nurse". C'est ce disque qui m'a donné l'envie de réécouter l'intégralité de leur oeuvre et qui m'a fait aimé d'autres albums comme "Sister" et "Goo". D'ailleurs, je trouve personnellement que "Sonic Nurse" est leur meilleur album depuis "Goo" justement. Le plus pop, le plus mélodique, celui qui va le plus à l'essentiel. Il n'y a pas de superflu dans les morceaux, les solos de guitares servent toujours à quelque chose, font avancer la mélodie, même si la plupart des titres dépassent allégrement les cinq minutes. Dix titres et pas un seul moment faible, c'est assez rare pour le signaler. Alors, bie...

Sonic Youth (12/15) : Murray Street

Sonic Youth, le retour ! Et oui, ça faisait déjà un petit moment que je ne vous avais pas bassiné avec eux ... J'en étais à "Murray Street", qui peut sans doute être considéré comme un disque charnière dans la carrière du groupe. Le guitariste Jim O'Rourke fait désormais officiellement partie du groupe et cela s'entend quand même un peu. Sonic Youth s'oriente alors vers ce qu'on a communément appelé à la fin des années 90, le post-rock, mouvement dont les principaux groupes avaient pour nom Tortoise ou les canadiens de God Speed You Black Emperor!. Le son s'est adouci un peu, les guitares sont encore plus mises en avant pour de longues plages instrumentales. Pourtant, s'il est considéré par beaucoup (Pitchfork, une fois de plus en tête) comme le meilleur disque du groupe de ce nouveau siècle, je le trouve tout de même inférieur aux deux suivants par exemple, plus tranchants, plus pop, plus mélodiques. Oui, "Sonic Nurse" et "Rather Ri...

Sonic Youth (11/15) : NYC Ghosts And Flowers

Suite de ma rétro sur Sonic Youth et ma foi, pas grand chose à dire sur cet énième disque du combo new-yorkais. A part que ce n'est pas leur meilleur, loin de là, qu'on s'ennuie même un peu à son écoute, ce qui est assez rare en ce qui les concerne, bref, qu'à part les fans hardcore du groupe, difficile d'y trouver son compte. Sonic Youth continue dans la lignée de leur précédent "A Thousand Leaves" avec de longs morceaux assez expérimentaux, même si l'ambiance est un peu plus calme. Et le disque est aussi nettement plus court, ce qui le rend un peu plus digeste. N'empêche qu'il n'y a ici pas grand chose de franchement mémorable, quelques titres honnêtes comme "Free City Rhymes" ou le single "Nevermind (What Was It Anyway?)" mais rien de plus. Pas le meilleur disque sur New-York non plus. Mais rassurez-vous, le réveil des Sonic Youth après ces quelques albums en retrait est pour bientôt. Clip de "Nevermind (What Was...

Sonic Youth (10/15) : A Thousand Leaves

Bon, cette fois-ci, je ne vais pas épiloguer sur cet énième (le 10ème ?) disque des Sonic Youth qui ne révolutionnera pas la maison sonique. 11 titres à rallonge qui, à force de vouloir à tout prix brouiller les pistes, ne mènent souvent nulle part, hormis peut-être l'impeccable single "Sunday". En 1998, le groupe est un peu en panne d'inspiration et ne sait plus trop où donner de la tête. On nage quelque part entre les relents expérimentaux des débuts de leur carrière et des accents un peu plus pop de ce qui viendra plus tard. Mais où sont passées les guitares tranchantes de "Sister" ou "Daydream Nation" ? "A Thousand Leaves" n'apporte donc rien de plus. Je vous laisse quand même avec le clip, cette fois-ci plutôt sympa de "Sunday" où l'on peut voir en guest-star Macaulay Culkin, le héros de la série des "Maman, j'ai raté...", qui a d'ailleurs, un peu disparu depuis ...

Sonic Youth (9/15) : Washing Machine

Neuvième album de Sonic Youth et l'impression que le groupe tourne quand même un peu en rond. Avec le précédent "Experimental, Jet Set ...", ils semblaient pourtant avoir pris leur distance avec la vague grunge généré par Nirvana. Avec "Washing Machine", c'est le retour à des choses plus connues et des rythmes plus typiques du groupe new-yorkais. Et bizarrement, c'est justement le genre de disques qui rebutera sans doute le plus le néophyte de leur univers. Car ce qui est classique chez Sonic Youth ne l'est justement pas du commun des mortels. Cet album retourne donc à l'esprit de "Dirty" et même s'il contient son lot de bonnes chansons comme l'efficace "Becuz", la gentille ballade "Little Trouble Girls" (en duo avec la bassiste des Pixies et Breeders Kim Deal) ou le très étiré et expérimental "The Diamond Sea", "Washing Machine" n'est pour moi pas un disque très marquant dans la carr...

Sonic Youth (8/15) : Experimental, Jet Set, Trash & No Star

Après le succès de "Dirty" dû en grande partie à l'ouragan Nirvana et au mouvement grunge, Sonic Youth, en bons empêcheurs de tourner en rond, décide de brouiller les pistes avec ce "Experimental, Jet Set, Trash And No Star". Ce n'est pourtant ce qu'on pourrait appeler un disque expérimental, loin de là, les morceaux étant même assez resserrés, presque pops, mais il fait surtout preuve d'une certaine variété d'inspiration. "Bull In The Heather" est un de mes morceaux préférés du groupe, avec cette guitare tranchante, cette basse sautillante et ce chant phrasé et nonchalant de Kim Gordon. "Winner's Blues" est une très belle ballade folk. "Waist" serait digne de figurer sur le classique "Goo" pour son efficacité mélodique. Bref, chacun des titres possèdent son petit univers personnel, ce qui fait finalement de cet album, un disque assez attachant, même s'il n'est souvent considéré que mineur dans ...

Sonic Youth (7/15) : Dirty

Preuve que je suis à nouveau au taquet concernant ma rétrospective de Sonic Youth : voici mon deuxième post de la semaine sur le sujet avec l'album "Dirty" sorti en 1992. Et ne nous voilons pas la face, ce n'est pas un très bon disque. Même si paradoxalement, c'est, je crois, l'album de Sonic Youth qui a remporté le plus de succès, surfant à l'époque sur la vague grunge. Car, hormis les singles "100%" ou "Sugar Kane", il n'y a pas vraiment de chansons mémorables. "Dirty" ressemble beaucoup au précédent "Goo" mais en moins bien, moins tranchant. Peut-être est-ce à cause de la production un poil mollassonne du surestimé Butch Vig, déjà responsable du son de "Nevermind" et futur co-leader des oubliés et pas vraiment regrettés Garbage ? Sans doute. L'avenir retiendra en tout cas, la drôle de pochette à la chaussette ... Pour le reste et hormis pour les fans, "Dirty" n'est pas vraiment indi...

Sonic Youth (6/15) : Goo

Chose promise, chose dûe, voici le retour de ma rétrospective sur Sonic Youth. J'en étais à "Goo", premier disque du groupe sur une major. Et c'est vrai que ça s'entend un peu, non pas que leur musique soit devenue du jour au lendemain, de la "musique commerciale", non juste que les mélodies sont encore plus évidentes qu'avant et moins cachées sous le bruit des guitares. Des titres comme "Kool Thing" ou "Dirty Doots" sont de véritables tubes pop-grunge. Et oui, le grunge, ce phénomène de mode du début des années 90 dont la figure incontournable reste encore aujourd'hui Nirvana. N'empêche que ce sont les Sonic Youth, qui je trouve aurait mérité de décrocher la timballe un an plus tôt que "Nevermind" avec ce "Goo" : plus pop, plus tranchant, plus varié et expérimental aussi, etc. Près de 20 ans après, les jeunesses soniques sont encore là et continuent de sortir des disques hautement recommandables. Kurt ...

Sonic Youth - The Eternal

Bon, j'ai craqué. C'est de la faute à Hugo Cassavetti, le célèbre chroniqueur de Télérama et accessoirement aussi chez l'ami Bernard Lenoir, icône incontournable du rock indé en France. Ben oui, sous l'influence de sa bonne critique dans le célèbre magazine de télé, j'ai décidé de jeter une oreille au nouvel album des jeunesses soniques, alors qu'au début, je comptais attendre d'en avoir fini avec ma rétro sur le groupe. Mais étant donné que je n'en suis à "Daydream Nation", je me suis dit que je n'allais pas pouvoir attendre davantage et puis comme je pars bientôt en vacances ... (et oui, demain, ce blog sera donc comateux pendant 15 jours ...). Enfin, voilà, tout ça pour dire que finalement, je ne partage pas vraiment l'avis de Cassavetti là-dessus. J'aurais presque tendance à faire une chronique inverse. Pour lui, c'est "The Eternal" qu'il préfère parmi tous les derniers disques sortis par Sonic Youth. Moi, c...

Sonic Youth (5/15) : Daydream Nation

Alors voilà le disque qui est souvent annoncé comme le chef d'oeuvre de Sonic Youth. Pourtant, je ne sais pas pourquoi mais je lui préfère largement "Sister", leur précédent. Enfin si, je sais pourquoi : "Daydream Nation" est trop long, moins pop, plus touffu, trop expérimental. Il résume pourtant sans doute mieux la musique du groupe, la dualité entre le côté expérimental justement, et le côté mélodique. Mais c'est plus fort que moi, je n'arrive jamais à écouter cet album en entier. Passée la première moitié, la fin m'ennuie un peu. Malgré tout, un disque qui contient une chanson aussi fondamentale que "Teenage Riot" mérite quand même le détour. Tout est déjà là en fait, dès le premier morceau. A côté, le reste du disque paraît facultatif. Près de 7 minutes de bonheur ! En tout cas, "Daydream Nation" marque la fin de la première carrière de Sonic Youth, la plus expérimentale. Dès l'album suivant, le groupe signera sur une maj...

Sonic Youth (4/15) : Sister

Cette fois-ci, on s'attaque à du lourd, à du très lourd même, puisque "Sister" est sans doute un des meilleurs disques de Sonic Youth et des années 80 tout court. C'est un pas de géant que franchit le groupe depuis leur précédent "EVOL", qui, même s'il laissait présager un peu de la suite, ne permettait pas de penser à une telle déferlante. Car "Sister" est un formidable condensé de bruits tous azimuts et de mélodies pop. Tous les titres ou presque pourraient être cités, mais je retiendrais surtout les deux premiers : "Schizophrenia" et "Catholic Block". Deux monuments. Deux chansons où chaque seconde compte, où rien n'est laissé au hasard, contrairement à l'attitude cool et nonchalante qui pourrait transparaître à la première écoute. Car il y a ici une vraie progression à l'intérieur des morceaux. On ne sait pas où le groupe va nous amener mais on sait à l'avance que cela va être passionnant. Après, le reste...

Sonic Youth (3/15) : EVOL

Et oui, j'en avais presqu'oublié Sonic Youth avec tous ces nouveaux disques qui sortent en ce moment ! Et j'en étais à leur troisième véritable disque, "EVOL" sorti en 1986. Le son du groupe devient ici de plus en plus mélodique, pour preuve les morceaux se font plus courts, plus compacts. Les Sonic Youth se cherchent encore, ils trouveront d'ailleurs définitivement la clé dès leur prochain album. "EVOL" est donc un disque d'entre deux : pas aussi flippant que "Bad Moon Rising", pas aussi efficace que "Sister". Pas le plus intéressant du groupe, donc. Reste quelques titres sympathiques comme le dernier, le bien nommé "Bubblegum". Voilà, désolé de ne pas être plus expansif sur ce disque, mais c'est bientôt le week-end, alors ... (oui, je sais, c'est une excuse à 2 balles). Désolé aussi pour les fans qui considèrent souvent "EVOL" comme un des meilleurs albums des jeunesses soniques. Mais pas moi. Pas...

Sonic Youth (2/15) : Bad Moon Rising

Suite de la rétro sur la carrière gargantuesque des jeunesses soniques, avec en 1985 leur deuxième véritable album : "Bad Moon Rising". Si le premier était un peu brouillon et avait tendance à partir dans tous les sens, il n'en est rien de celui-là. Et pourtant, malgré son homogéinité, il n'en est pas plus facile d'accès pour autant. Ce disque est dense, très dense, jusqu'à en être un peu indigeste parfois. Il faut vraiment faire l'effort de rentrer dedans. Sonic Youth continue ses expérimentations sonores et décide de nous faire peur. Car "Bad Moon Rising" est flippant, très flippant même. Un mélange de rock gothique et de punk. Et c'est sans doute encore un disque à réserver aux amateurs du groupe. Leur musique deviendra ensuite petit à petit un peu plus mélodique. Mais avec des titres comme "Society Is A Hole", "I'm Insane", "Death Valley 69" ou "Satan Is Boring", Sonic Youth n'a pas en 1985 ...

Sonic Youth (1/15) : Confusion Is Sex

Après les rétros sur Dominique A et The Jam, je m'attaque maintenant à du lourd : Sonic Youth. Du lourd, dans le sens où ce groupe a quand même déjà sorti une bonne quinzaine de disques : il y a donc beaucoup à dire sur eux. Et puis, Sonic Youth, ce n'est pas rien, c'est tout simplement pour moi, avec Radiohead, le plus grand groupe de rock actuel. Mais au contraire de Radiohead, leurs albums et leur discographie sont, je pense, trop méconnus. Il faut dire que leur musique n'est pas de celle qui s'apprivoise facilement. J'y suis moi-même venu que très tardivement. Trop sans doute. Mais depuis difficile de ne pas considérer ce groupe comme essentiel. Il y a indéniablement un son "Sonic Youth" et ce dès ce "Confusion is Sex", premier album sorti en 1983. C'est d'ailleurs assez surprenant à l'écoute de ce disque, on retrouve aisément l'univers si particulier du groupe. Mais difficile de sentir alors leur véritable potentiel. Il n...