A la première écoute du single " Coucou ", je me disais que ce nouveau disque de François and The Atlas Mountains allait pour une fois me décevoir. Le clip comme la chanson m'énervaient un peu pour leur préciosité un peu vaine. François Marry me paraissait faire du Julien Doré, se regardant chanter et se trouvant beau. Et puis, pour me convaincre entièrement de la superficialité du truc, je me suis quand même plongé dans " Banane Bleue ". Là encore, le titre de l'album improbable comme la pochette un poil narcissique ne me disent rien qui vaille. Et puis, la musique a fini à force d'écoute par me faire changer définitivement d'avis. Oui, François and the Atlas Mountains mérite son succès critique comme d'être toujours le seul français signé sur l'excellent label anglais Domino Records . J'en parle au singulier car pour une fois on sent un disque écrit par François Marry, sans ses montagnes de l'Atlas. Un disque plus pop, mélodique,
Il y avait pourtant le nouvel album des Tindersticks cette semaine-là. Mais c'est cette chanteuse inconnue qui a emporté la modeste mise de mon disque de la semaine. Lael Neale est originaire de Virginie, elle y a grandi dans une ferme, loin de la ville et de ses lumières. " Acquainted With Night " est son deuxième album, six ans après le précédent. Comme son nom l'indique, c'est un album à écouter le soir, dans le calme, juste avant de s'endormir, juste avant d'éteindre. Les chansons de Neale sont de jolies comptines, sobrement arrangées avec un omnichord, ce drôle d'instrument japonais des années 80, l'équivalent électronique et kitsch de l'autoharpe. Elle a pour cela été aidée par Guy Blakeslee, fidèle compagnon d'armes, qui officiait autrefois sous le pseudo de Entrance mais qui vient de sortir, il y a quelques semaines, un disque sous son vrai nom. Les deux partagent les 4 clés Télérama ( ici et là ) et surtout la même capacité à co