Celui-là, je l'ai délaissé depuis un moment, n'arrivant pas à retrouver dans ses albums successifs, l'émotion ressentie à l'écoute de " Singing Saw ", son meilleur disque de 2016. Pas de titres aussi forts que " I Have Been To The Mountain " ou " Dorothy ". Et puis, j'écoute " This is a photograph ", la chanson, sans trop y croire et c'est la claque. L'envie d'y revenir encore et encore. Un truc irrésistible, qui court, file droit au but, dès les premières notes et ne vous lâche plus pendant trois minutes trente. Bien sûr, les neuf autres morceaux ne sont pas au même niveau et on se surprend rapidement à en sauter quelques uns. Le disque n'a sans doute pas la constance de " Singing Saw " mais les deux autres titres disponibles en vidéo sur Youtube, " A Random Act Of Kindness " et " Rock Bottom " sont aussi très efficaces. Pas étonnant qu'il soit à la programmation de la prochai
2.13.0.0 Je l'ai déjà dit, je le redis : Bertrand Belin est tenu en très haute estime à la maison. Chacun de ses disques est donc attendu avec impatience par toute la famille. Le premier titre disponible sur le net, le génial " Que dalle tout ", avait de plus accentué cette impatience. Alors ? Quel est le verdict, après de nombreuses écoutes, car un album de Bertrand Belin ne s'apprécie qu'après une certaine maturation. Dans la continuité du précédent mais avec davantage de claviers, " Tambour vision " est un nouvel épisode passionnant de la carrière du chanteur, navigant à la fois en terrain connu et à la découverte de nouveaux horizons. Qui, dans la chanson française, peut faire rimer " Alléluia " avec " Be Bop a Lula " sans que cela sonne faux ou ridicule ? Qui, pour faire référence dans le même morceau à Magritte puis Beckett sans que cela fasse élitiste ? Si les paroles peuvent paraître une fois de plus absconses au premier abor